BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE
samedi 25 janvier 2020
lundi 13 janvier 2020
Roger Scruton est mort (1944-2020). Vive Roger Scruton !
Hier, décès du philosophe britannique Roger Scruton survenu à l'âge de 75 ans.
Extraits de son livre De l'urgence d'être conservateur:
"C'est dans la famille, dans les clubs et les sociétés locales, à
l'école, sur le lieu de travail, à l'église, au sein d'une équipe, à
l'armée et à l'université que les hommes apprennent à interagir ensemble
comme des êtres libres qui prennent la responsabilité de leurs actions
et rendent des comptes à leurs voisins. Lorsque la société est organisée
d'en haut, soit par le gouvernement vertical d'une dictature
révolutionnaire, soit par les règlements impersonnels d'une bureaucratie
obscure, alors la capacité à rendre des comptes disparaît de l'ordre
politique autant que de la société. Un gouvernement vertical nourrit
l'irresponsabilité des individus et la confiscation de la société civile
par l'État mène à la diffusion du refus, parmi les citoyens, d'agir
pour et par eux-mêmes."
"Le
conservatisme est la philosophie de l'attachement. Nous sommes attachés
aux choses que nous aimons et nous souhaitons les protéger du déclin."
"Il est une personne plus importante que la majorité, celle qui est en
désaccord avec elle. Nous devons protéger cette personne. Elle est celle
qui peut soulever la question à laquelle la foule est sourde, celle de
savoir si la majorité est dans le vrai."
"Si votre budget
provient de l'État, vous voterez pour l'homme politique qui promettra de
l'augmenter. De cette façon, les partis de gauche sont parvenus à
compter sur le vote de certains groupes en payant ces votes avec les
impôts de ceux qui votaient pour leurs opposants."
"Lorsque plus
de la moitié de la population est à la charge de l'État, comme en France
aujourd'hui, la richesse nationale est dans les faits confisquée à ceux
qui produisent et transférée vers une bureaucratie qui la distribue."
"C'est seulement lorsque les hommes disposent du droit de propriété et
peuvent échanger librement ce qu'ils possèdent contre ce dont ils ont
besoin qu'une société d'inconnus peut réussir à se coordonner au plan
économique."
mardi 17 décembre 2019
Disparition de Bertrand Lemennicier (1943-2019), un grand économiste qui fut aussi un fervent libertarien.
"Ce n'est pas à une majorité de députés de dire quelle morale est la meilleure et de l'imposer par la force."
Bertrand Lemennicier
"Le respect du droit de propriété sur soi devient le critère par lequel on juge du « bien » et du « mal ».
Tout acte qui entraîne la violation du droit de propriété d’un
individu sur lui-même et sur ce qu’il a acquis justement est un acte «
injuste », « malhonnête » ou « mauvais ». Tout acte qui ne constitue
pas une violation de ce droit est au contraire « juste » ou « correct »
ou « honnête » ou « bon ».
Le respect du droit de propriété sur soi est le moyen par lequel
on rend compatibles les diverses morales. De la cohérence et de
l’universalité de ce droit de propriété sur soi émerge une éthique «
objective » qui guide les actions individuelles. L’échange volontaire
de ces droits de propriété pour les placer dans les mains de ceux qui
savent en faire une meilleure utilisation signifie que le principe du
consentement joue un rôle essentiel comme guide de l’interaction
individuelle.
La notion de consentement, conjointement avec le droit
de propriété sur soi, n’exclut pas certains « vices » (faute, erreur
ou contrainte), ni certains problèmes d’interprétation, mais, en tant
que guide des actions individuelles, elle a une force qui vient de son
caractère universel, de sa cohérence et du fait qu’elle rend
compatibles entre elles les diverses morales.C’est avec ces deux principes simples que l’économiste peut pénétrer en position de force dans le domaine de la philosophie morale."
Bertrand Lemennicier
"La fragmentation des États n’est pas une nouveauté, c’est même la
caractéristique fondamentale de la fin du siècle dernier et du début du
siècle dans lequel nous vivons. La majorité des États dans le monde ont
une petite taille depuis que les grands empires ont implosé soit
naturellement, soit à la suite des guerres d’indépendance.
Le nombre d’États en 1950, membres de l’ONU, était de 51. En 2012,
cette organisation reconnaissait 197 États souverains. La taille moyenne
des 9 pays les plus riches au monde, mesuré en PIB par tête et parité
de pouvoir d’achat en dollars (PPA), est de 3,8 millions d’habitants.
Parmi les 27 États de l’Union Européenne, 16 ont une superficie
inférieure à 100 000 km2, 22 ont une population moyenne de 7,2 millions
d’habitants....
La question qu’ils devraient se poser est :
pourquoi les hommes politiques s’opposent-ils à cette évolution ? La
raison en est simple : la fragmentation et/ou la sécession modifie(nt)
la taille et la valeur de la productivité de la population, donc la base
fiscale et le montant de l’impôt prélevé. Elles modifient l’extraction
des rentes liées aux ressources naturelles du domaine public (puits de
pétrole), le montant des profits tirés des monopoles publics (la
monnaie) et la base fiscale sur laquelle l’impôt est prélevé. Une grande
partie de tous ces revenus, dont vivent les élites politiques et les
clientèles qui les ont portées au pouvoir, se contracte drastiquement
Penser radicalement la sécession veut dire penser la véritable nature
du pouvoir et en particulier celui du pouvoir de taxation."
Bertrand Lemennicier
"Les individus rationnellement ignorants forment leurs opinions en se
conformant aux croyances des autres soit pour conforter leur jugement
personnel ou leurs informations privées (cascades d'information), soit
par conformisme pur. Il se peut même que les individus n'hésitent pas,
s'il le faut, à afficher de fausses croyances, pour ne pas être
ostracisés par les autres (cascades de
réputation). Les activistes des groupes latents manipulent le processus
de formation des croyances pour faire émerger une opinion majoritaire
sur un problème spécifique. Grâce à cette opinion majoritaire ils vont
pouvoir faire pression auprès des hommes politiques pour obtenir une
réglementation et des subventions à leur propre profit dans le but de
protéger le groupe latent dont ils prétendent être les représentants. Ce
sont les nouvelles formes d'action collective ou le politiquement
correct remplace la violence physique ou le piquet de grève."
Bertrand Lemennicier
"On ne peut nier le besoin qu’ont les individus d’appartenir à un groupe (celui des homosexuels), à un clan (celui des Siciliens), à un club de football (celui de Marseille), à une société de pensée secrète (celle de la Franc-maçonnerie), ou au contraire transparente (celle du Mont Pèlerin), à des communautés (juive, musulmane, corse, bretonne) ou encore à des corps professionnels (les militaires, les enseignants, les compagnons de Lyon ou de Paris, les confréries vinicoles) ou une association d’usagers (les contribuables associés) ou charitable (Le Rotary Club).
Les services rendus par ces groupes sont éminents : réputation, entraide en cas de difficulté, information privilégiée, recrutement pour un emploi, avancement dans la carrière professionnelle, réseau d’influence sur l’opinion, groupe de pression auprès des pouvoirs publics etc. Tous ces groupes répondent à la définition de notre auteur.
Il ne faut pas non plus se méprendre sur le sentiment d’appartenance. On n’appartient pas à une nation ni à un territoire, ni à un État, qui sont des non existants sans aliéner son libre arbitre et sa condition d’être humain en tant qu’être humain.
Un territoire nous appartient au sens où des droits de propriété sont parfaitement définis sur les terres qui le constituent et dont on peut exclure autrui. On est propriétaire de son territoire et copropriétaire des parties communes à un ensemble de territoires adjacents parce qu’ils sont tangibles même si les services qu’ils rendent sont subjectifs.
Mais que veut dire être propriétaire d’une Nation c’est-à-dire d’un agrégat d’individus, s’il n’est pas incorporé dans un territoire et si l’esclavage privé ou publique est exclu ? Cela ne veut rien dire.
Toute cette discussion autour de ces concepts n’intéresse pas normalement les hommes au pouvoir tant que l’on obéit servilement aux ordres et lois qu’ils passent et que l’on accepte de sacrifier pour eux nos vies (conscription) et nos revenus (impôts).
En revanche, dès qu’ils sentent une montée de la désobéissance civile, un scepticisme sur leur capacité à offrir le paradis sur Terre à quelques élus de l’ascenseur social, ils s’inquiètent et commencent leur propagande autour du concept de Nation.
Ce qui prouve a contrario que l’émiettement du sentiment national et la fragmentation des États Nations a pris corps dans la réalité sociale par nos actions « d’incroyants » en la Nation et qu’ils essaient d’endiguer un mouvement qu’ils ne maîtrisent plus, ce qui en soi n’est pas une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui aspirent à une alternative aux États-nations d’aujourd’hui.
N’oublions pas que ces États-nations utilisent toujours le sentiment national comme levier émotif pour nous faire accepter l’inacceptable : la violation de nos droits « naturels et imprescriptibles que sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression » (Article 2 de la déclaration des droits de l’homme de 1789 au préambule de la Constitution de la Cinquième République)."
Bertrand Lemennicier
samedi 30 novembre 2019
Centenaire de Lino Ventura (1919-2019), anarchiste de droite pour qui "la politique avilit l'homme".
"Lino Ventura est mon acteur français préféré.
Dès que je rentre au Colorado, je le visionne."
James Ellroy (lien)
"Je
suis assez désabusé en ce qui concerne la politique, et même inquiet.
Je veux dire qu'aujourd'hui tout est mensonge, c'est à celui qui mentira
le mieux, avec le plus de charme possible. Une phrase me hante à ce
propos, celle de Soljenitsyne qui a écrit : "La politique avilit
l'homme".
Quand je regarde les hommes politiques évoluer je ne peux
pas m'empêcher de penser à des pantins. J'ai peu de considération pour
eux, à part quelques êtres exceptionnels. Les hommes politiques
devraient se rendre compte qu'à force de politiser et de parler un
langage politicien, ils sont en train, autant qu'ils sont, de se
discréditer. Et j'ai l'impression qu'ils ne nous parlent pas comme à des
adultes mais comme à des tarés, c'est quand même très grave ! La
politique, je la subis donc comme tout le monde. Elle m'entame comme
tout le monde."
Lino Ventura (1981)
"Je
refuse de me culpabiliser en disant que tout ça c'est de ma faute. Moi
je n'y suis pour rien. Je n'ai pas de leçon à recevoir. Parce qu'un type
a commis un crime d'un seul coup c'est moi qui suis le coupable, moi la
société ! C'est un laxisme, une facilité qui me déconcerte
complètement. Je ne comprends pas ce processus de pensée : de faire en
sorte que c'est moi qui suis coupable parce qu'un type a tué ! J'ai
assisté il y a quelques années sur la Côte d'Azur à un crime effroyable
commis par un homme sur une jeune femme de 22 ans. Un crime ignoble. Or
48h après, dans les journaux, on ne parlait pratiquement plus de la
victime. On ne parlait plus que de ce "pauvre jeune homme" qui était
perdu dans cette société qui l'avait amené à... Moi j'avoue : je ne
comprends pas."
Lino Ventura (1982)
vendredi 22 novembre 2019
Scandale Yann Moix : ça bouge en Israël !
Voici une interview EXCLUSIVE du chercheur israélien Nissim Amzallag de l'Université de Beer-Sheba,
qui a transmis à Paul-Éric Blanrue les numéros d'USHOAHIA impossibles à se procurer en
France depuis plus de 20 ans.
Il a récemment porté l'affaire
auprès de l’Observatoire de l’antisémitisme israélien, qui dépend du
ministère chargé des relations avec les communautés juives du monde, et a
alerté deux Instituts de recherche sur l’antisémitisme contemporain :
l’Institut Kantor de l'Université de Tel Aviv et l’Institut Vidal Sassoon de l'Université hébraïque de Jérusalem.
"Nous sommes confrontés à une véritable soûlerie du sang, une joie, un délire pogromiste", déclare-t-il.
Il fustige les réseaux de BHL et le gang d'Hanouna, et décrypte l'affaire, vue d'Israël.
"La connivence, le soutien dont bénéficie Yann Moix de la part de
certaines personnalités de la communauté juive, je trouve cela
extrêmement grave ! Si une figure juive de la lutte contre
l’antisémitisme telle que Bernard-Henri Lévy - ou d’autres car il n’est
pas le seul - pardonne à Yann Moix et considère que "Ushoahia" n’est
qu’une erreur de jeunesse, c’est inventer une forme "d’antisémitisme
casher" ! Autrement dit : à partir du moment où un antisémite - ou
quelqu’un que l’on est en droit de suspecter de l’être encore -
demande pardon et défend Israël, son antisémitisme devient-il
acceptable, tolérable ? BHL et ses complices sont en train d’inventer
une nouvelle procédure d’acquittement moral où il suffirait d’exécuter
quelques pirouettes contrites et judéophiles pour se faire exonérer
d’avoir eu - ou d’avoir encore - l’âme d’un monstre ! C’est inacceptable
!"
Du lourd, dirait Naulleau ! Du très très lourd...
mardi 5 novembre 2019
"USHOAHIA", LES INÉDITS RACISTES ET ANTISÉMITES DE YANN MOIX ENFIN EN VERSION COMPLÈTE !
Cachés au grand public
durant des années, secrets inavouables de la jeunesse de Yann Moix, ces
écrits interdits sont enfin dévoilés !
Un chercheur israélien de l'université Ben Gourion de Beer-Sheva, s'étonnant que la presse française n'ait donné qu'un léger aperçu des
horreurs antisémites et racistes que Yann Moix a jadis commises,
nous transmet l'in-té-gra-li-té des trois n° d'Ushoahia. Dans un mot, il nous écrit: "Voici les pamphlets antisémites produits par Yann Moix. Consternant. Plus consternant encore est de voir comment l'abject contenu est évacué ou minimisé par les journalistes et invités qui en discutent sur les plateaux."
Grâce à son aimable concours, ils sont désormais, pour la première fois de l'histoire, en libre accès, à ces adresses, au grand complet, sans retouche ni censure :
BHL a écrit que Yann Moix avait été antisémite dans sa jeunesse. Pour
une fois, il sera difficile de ne pas être d'accord avec lui. C'est
maintenant au public de se forger son opinion en toute connaissance de
cause, en parcourant avec dégoût cette centaine de pages immondes.
dimanche 8 septembre 2019
Anarchie et monarchie.
"Durant ces mêmes années, tandis que j’écrivais dans la Feuille
d’Information légitimiste d’Hamiche, je collaborais régulièrement à L’Homme libre de Marcel Renoulet, ancien secrétaire du militant
pacifiste Louis Lecoin, la plus vieille revue anarchiste française, qui
se réclamait de Friedrich Nietzsche et de Max Stirner.
J’avais
ainsi, du pouvoir politique, développé la même vue que celle de Salvador
Dalí : « Je suis monarchiste et anarchiste. Monarchiste pour que notre anarchie, celle d’en bas, soit protégée par l’ordre d’en haut. »
Trente ans plus tard, je n’ai pas varié d’un iota dans ce domaine, à
ceci près que, l’instauration d’une monarchie est moins que jamais
possible en raison de l’apathie générale et de l’écrasante mécanique
étatique.
S’il devait émerger un roi aujourd’hui, il devrait être
propriétaire de son domaine, afin d’y faire régner le droit privé, comme
le soutient Hans-Hermann Hoppe - et cela ne pourrait se faire que dans
de petits États sécessionnistes, où les citoyens seraient égaux en
droit."
Paul-Éric Blanrue, Sécession. L'art de désobéir (Fiat Lux, 2018) COMMANDER ICI !
![]() |
Vue du Liechtenstein, modèle d'avenir pour Blanrue |
mardi 27 août 2019
Négationnisme : le nouveau mensonge énormissime de l'incurable Yann Moix !
Le romancier n'a pas seulement dessiné des caricatures
antisémites. Contrairement à ce qu'il affirmait lundi à L'Express, il a
également écrit des textes négationnistes.
Yann Moix a menti. Confronté aux trois numéros d'Ushoahia, un journal amateur de tendance négationniste auquel il a participé à l'âge de 21 ans, en 1989-90, le romancier a assuré lundi à L'Express
qu'il n'était responsable "que" des dessins antisémites, mais qu'il
n'était en aucun cas l'auteur des textes extrêmement violents et
révisionnistes qui les accompagnaient. Il disait aussi avoir réalisé
originellement ces illustrations en vue de les proposer au magazine Hara-Kiri du professeur Choron.
Tout
juste reconnaissait-il avoir recopié à la main, car son écriture était
plus lisible, le long texte antisémite d'un autre membre de l'équipe
pour le numéro un d'Ushoahia. Une tirade dans laquelle Anne Sinclair, Bernard Henri-Lévy et André Glucksmann
sont traités de "sodomites sionistes" et qui prétend que les camps
d'extermination "n'ont jamais existé". Mais il l'assurait à L'Express :
"Je me suis strictement borné à faire les dessins. Je n'ai participé à
aucun texte."
Un long manuscrit signé Yann Moix
En réalité, Yann Moix est bien l'auteur du texte cité ci-dessus et de nombreux autres. L'Express en a retrouvé le manuscrit original. Il s'agit d'une volumineuse liasse de feuilles numérotées, datées des années 1989 et 1990, et adressées à une certaine "Marie". L'ensemble se présente sous la forme d'un mélange de lettres à cette jeune femme, de chapitres de romans, de dessins, de pastiches, etc. Moix appose d'ailleurs sa signature au bas de certains feuillets.
La première page du long manuscrit de Yann Moix contenant certains textes publiés ultérieurement dans Ushohaia.
CP
Or, à la page 98 de ce manuscrit, on retrouve des passages entiers de textes violemment antisémites qui seront publiés dans Ushoahia.
Il y est question de BHL, "ce youpin dont le crâne n'a hélas pas été
rasé par les amis d'Adolf". Plus loin, on peut lire : "Chacun sait, ô
Marie, que les camps de concentration n'ont jamais existé."
Les
six pages suivantes sont constituées d'un conte macabre dans lequel un
Juif tente de négocier une ristourne sur les tarifs de train pour
Buchenwald. Ils sont illustrés par les dessins antisémites qui seront
publiés eux aussi dans Ushoahia. On peut donc fortement douter que ces illustrations aient été destinées à Hara-Kiri, comme le prétend Yann Moix pour sa défense.
Ce conte antisémite sera repris à la ligne près dans le numéro 1 d'Ushoahia.
Yann Moix s'est en fait contenté de photocopier son manuscrit original
pour le publier. Il a seulement effacé à trois ou quatre reprises les
références à "Marie", qui devenaient incompréhensibles dans une
publication, et les a remplacées par des "Voilà" ou "vous voyez"...
CP
On retrouve également dans ce manuscrit la longue et violente lettre ouverte à Jean-Luc Godard, publiée quasiment mot pour mot dans Ushoahia. Bref, à l'évidence, Yann Moix est l'auteur de nombreux textes de cette publication.
Rapport compliqué à la vérité
À vrai dire, il semblait étrange que le romancier, qui se décrit dans Orléans
comme un graphomane impénitent à 20 ans, ait pu participer à une revue
étudiante composée de trois membres au maximum, sans y écrire une seule
ligne. En avouant être l'auteur des dessins, il semblait faire son
mea-culpa. En réalité, il cachait peut-être l'essentiel.
Ce mensonge d'un homme de cinquante ans jette évidemment une nouvelle lumière son rapport à la vérité, déjà au centre des violentes polémiques familiales entourant la parution de son dernier roman, Orléans. Nul doute qu'il devrait s'en expliquer lors de son passage comme invité samedi à On n'est pas couché, l'émission de Laurent Ruquier, dont il fut chroniqueur.
Contacté par L'Express, Yann Moix n'a pas souhaité s'exprimer.
Par Jérôme Dupuis, publié le
Article issu du site de L'Express.
lundi 26 août 2019
Moix : les années négationnistes.
Les savants lecteurs de Sécession étaient informés depuis un an de ce drôle de mensonge qui a duré 30 ans.
Ce qui est significatif c'est que, interrogé sur cette nouvelle affaire, Yann Moix prétende que seuls les dessins de la revue Ushoahia sont de lui.
INCURABLE : même pris la main dans le pot à confiture, il continue de mentir !
Qui est ce monsieur qui ose moraliser péremptoirement depuis tant d'années ?
D'où tire-t-il sa légitimité à qualifier les uns et les autres de complotistes ?
Il est temps de démêler l'écheveau de l'imposture moixienne. L'Express jette les premiers jalons ICI. Ce n'est qu'un début !
![]() |
Dessin de Yann Moix 1989-90 |
dimanche 25 août 2019
Yann Moix, menteur pathologique.
Yann Moix, enfant martyr ? Tu parles ! Dénouement : le bourreau c'était Yann Moix. Celui qu'il décrit dans son roman comme étant son père, c'était lui. Celui qu'il décrit comme étant lui, c'était son frère. Lisez cette émouvante et détonnante lettre de son frère Alexandre qui remet les pendules orléanaises à l'heure dans Le Parisien.
Moix menteur pathologique : ça n'étonnera pas les lecteurs de Sécession !
Extraits de Sécession, Fiat Lux, 2018 :
"Après la publication d’une première liste de signataires, nous eûmes à faire face à deux défections. Mgr Gaillot nous demanda d’ôter son nom. Le prélat gauchiste ne chercha pas à nier avoir subi des pressions de groupes opaques et s’en excusa platement auprès de nous. Moins correcte fut l’attitude de Yann Moix, qui était un ami (très) intime depuis le début des années deux mille. Après avoir signé crânement le texte en connaissance de cause, il fut pris d’une subite crise de panique et se désista sans m’en avertir, m’accusant, qui plus est, de l’avoir fait tomber dans un piège ! Misérable petit sacripant !
Sur le site de La Règle du Jeu, la revue de son mentor BHL, ce ladre déclara qu’il ignorait que le nom de Faurisson apparût sur la pétition et qu’en conséquence il ne pouvait moralement y figurer. Je réagis sur mon blog en prouvant qu’il mentait comme une brassière. Deux journalistes du Monde.fr, spécialisés dans la traque des extrémistes de droite, réels ou supposés, menèrent une enquête et parvinrent au même résultat que moi en utilisant Google-cache, la mémoire du moteur de recherche. Moix venait d’être pris la main dans le pot à confiture cyanurée !
Le pire c’est que Moix connaissait Faurisson depuis longtemps. Depuis son enfance orléanaise, de fait. C’est une information classée « secret défense » qu’il a soigneusement cachée à tout le monde. Son médecin de famille était en effet l’époux d’une sœur de Faurisson, qui venait régulièrement déjeuner le dimanche chez ses parents, lorsqu’il était gamin. Par la suite, lorsqu’il fit ses études supérieures, Moix crut original de rédiger à la main, avec maintes caricatures qui ne plairaient point au CRIF, une revue intitulée Ushoahïa, le magazine de l’extrême, qui s’inspirait de l’émission de Nicolas Hulot mais surtout de l’album de bandes dessinées Hitler = SS de Jean-Marie Gouriot et Philippe Vuillemin, et des thèses faurissoniennes. C’eût été catastrophique pour sa réputation et sa carrière si cette anecdote était éventée ! Il fut tellement épouvanté qu’on découvrît l’existence de sa farce estudiantine de mauvais goût qu’il courut à plat ventre l’avouer par prévention à son éditeur Jean-Paul Enthoven et à BHL. On imagine leurs bobines à cette occasion – et on se doute de l’estime qu’ils portent désormais à leur poulain en leur for intérieur. On sait aussi par la peau de quelle partie de son anatomie ils le tiennent !
C’est à cette époque que je conseillai à Moix de se faire passer pour un descendant des marranes, ces juifs espagnols convertis de force au catholicisme sous l’Inquisition et qui avaient continué à pratiquer le judaïsme en tapinois. C’est une fable très pratique pour se défausser en cas de polémique qu’il sert aujourd’hui encore à qui veut l’entendre, sans être démenti puisque nul ne mène d’enquête sérieuse sur lui.
Avant le lancement de la pétition, j’évoquai un moment l’idée d’écrire un livre sur Faurisson en le considérant comme un homme, oui, un homme, avec ses qualités et ses défauts. Je m'en étais ouvert à ce cher Yann, avec lequel je discutais très librement de tous ces sujets (il est amusant de relire aujourd’hui nos textos et nos mails dûment conservés par prudence). Il m'avait proposé de présenter l’idée à Philippe Sollers, pour lequel j’éprouve une certaine admiration. Yann m’avait assuré que l’auteur de Femmes serait intéressé par la publication d’un livre de ce genre dans la collection L'Infini qu’il dirigeait chez Gallimard. Après le succès des Bienveillantes de Littell, la voie était ouverte pour une telle expérience littéraire. Mais avec le Vénitien Sollers, rencontré au bar de l’hôtel Montalembert devant un verre de J&B, la question ne fut guère abordée, à cause de la frousse de Moix, dont la franchise a toujours été comparable à celle d’un âne qui recule. Avez-vous observé son regard ? On se comprend."
dimanche 28 juillet 2019
La dictature du "on". Sortir de l'opinion et de la croyance, s'extraire du bavardage et du divertissement, être soi en propre : sécession de Martin Heidegger !
"Le monde ambiant immédiat intègre chaque fois déjà en lui le
"monde ambiant" du domaine public qui est utilisable et qui préoccupe
collectivement. Dans l’usage des moyens publics de transport en commun et dans
le recours à des organes d’information (journal), chaque autre équivaut
l’autre. Cet être-en-compagnie fond complètement le Dasein qui m’est propre
dans le genre d’être des "autres" à tel point que les autres
s’effacent à force d’être indifférenciés et anodins. C’est ainsi, sans attirer
l’attention, que le on étend imperceptiblement la dictature qui porte sa
marque. Nous nous réjouissons et nous nous amusons comme on se réjouit ; nous
lisons, voyons et jugeons en matière de littérature et d’art comme on voit et
juge ; mais nous nous retirons aussi de la "grande masse" comme on
s’en retire ; nous trouvons "révoltant" ce que l’on trouve révoltant.
Le on qui n’est rien de déterminé et que tous sont, encore que pas à titre de
somme, prescrit le genre d’être à la quotidienneté."
Martin Heidegger, Être
et Temps, 1927 (Gallimard, 1986).
mercredi 26 juin 2019
Bret Easton Ellis raille la police de la pensée et rejoint la Sécession !
"La culture dans son ensemble paraissait encourager la parole, mais les réseaux sociaux s'étaient transformés en piège, et ce qu'ils voulaient véritablement, c'était se débarrasser de l'individu... En fin de compte, le silence et la soumission étaient ce que voulait la machine."
"Tout a été dégradé par ce que la surcharge sensorielle et la prétendue technologie du libre choix nous ont apporté, bref, par la démocratisation des arts".
"En équilibre instable sur la pointe des pieds, nous sommes entrés, semble-t-il, dans une sorte de totalitarisme qui exècre la liberté de parole et punit les gens s'ils révèlent leurs véritables personnalités".
"C'est une époque qui juge tout le monde si sévèrement à travers la lorgnette de la politique identitaire que vous êtes d'une certaine façon foutu si vous prétendez résister au conformisme menaçant de l'idéologie progressiste, qui propose l'inclusion universelle sauf pour ceux qui osent poser des questions. Chacun doit être le même et avoir les mêmes réactions face à n'importe quelle oeuvre d'art, n'importe quel mouvement, n'importe quelle idée, et si une personne refuse de se joindre au choeur de l'approbation, elle sera taxée de racisme ou de misogynie."
"Je pense que la vie est essentiellement dure, une lutte pour chacun à des degrés variables, et qu'avoir un humour dévastateur, se mobiliser contre des absurdités inhérentes, briser les conventions, mal se conduire, inciter à la transgression de je ne sais quel tabou, est la voie la plus honnête sur laquelle avancer dans le monde."
"En tant qu'écrivain, je dois croire à la liberté de parole, quoi qu'il arrive - plus simple et plus vrai, il est difficile de faire mieux."
"Une fois que vous vous mettez à choisir comment les gens peuvent et ne peuvent pas s'exprimer, s'ouvre une porte qui donne sur une pièce très sombre dans la grande entreprise, depuis laquelle il est vraiment impossible de s'échapper. Peuvent-ils en échange policer vos pensées, puis vos sentiments et vos impulsions ? Et à la fin, peuvent-ils policer vos rêves ?"
"Le plus grand crime perpétré dans ce nouveau monde est l'éradication de la passion et la réduction au silence de l'individu."
"Riez de tout ou vous finirez par ne plus rire de rien."
"Je n'ai jamais vraiment cru que la politique pouvait pénétrer au coeur sombre des problèmes de l'humanité et dans l'imbroglio de notre sexualité, ou qu'un sparadrap bureaucratique pourrait cicatriser les profondes dissensions, les contradictions et la cruauté, la passion et la fraude qui constituent le fait d'être humain."
"La Gauche était en train de se métamorphoser, de devenir quelque chose qu'elle n'avait jamais été au cours de ma vie : un parti autoritaire, intolérant, moralement supérieur, déphasé, privé d'une idéologie cohérente..."
"Les artistes n'étaient-ils pas supposés résider ailleurs, n'importe où, loin d'un lieu sûr et allergique au risque, loin d'un endroit où la tolérance zéro est l'exigence première et absolue ? Cela paraissait, à la fin de l'été 2018, non seulement une indication fort laide de l'avenir, mais l'ordre cauchemardesque du nouveau monde. Et l'exagération dont j'accusais les autres, je m'en rendais compte, je la formulais moi-même à présent - et je ne pouvais pas m'en empêcher."
Bret Easton Ellis, White, Robert Laffont, 2019.
samedi 22 juin 2019
Anselme Bellegarrigue, notre ami !
"Ce gouvernement, je le mets en question pour ce qui me concerne,
laissant d’ailleurs aux autres la faculté de le servir, de le paver, de
l’aimer, et finalement de mourir pour lui.
Mais quand bien même
tout le peuple français consentirait à vouloir être gouverné dans son
instruction, dans son culte, dans son crédit, dans son industrie, dans
son art, dans son travail, dans ses affections, dans ses goûts, dans ses
habitudes, dans ses mouvements, et jusque dans son alimentation,
je déclare qu’en droit, son esclavage volontaire n’engage pas plus ma
responsabilité que sa bêtise ne compromet mon intelligence.
Et si,
en fait, sa servitude s’étend sur moi sans qu’il me soit possible de m’y
soustraire, s’il est notoire, comme je n’en saurais douter, que la
soumission de six, sept ou huit millions d’individus à un ou plusieurs
hommes entraîne ma soumission propre à ce même ou à ces mêmes hommes, je
défie qui que ce soit de trouver dans cet acte autre chose qu’un
guet-apens, et j’affirme que, dans aucun temps, la barbarie d’aucun
peuple n’a exercé sur la terre un brigandage mieux caractérisé.
Voir, en effet, une coalition morale de huit millions de valets contre
un homme libre est un spectacle de lâcheté contre la sauvagerie de
laquelle on ne saurait invoquer la civilisation sans la ridiculiser ou
la rendre odieuse aux yeux du monde."
mercredi 19 juin 2019
Fascinante interview de Hans-Hermann Hoppe en 2002 sur la guerre au Proche-Orient, les États-Unis, les moyens de combattre le terrorisme, la nécessité de la Sécession. Prémonitoire et toujours d'actualité. À savourer !
Extraits : l'INTÉGRALE se trouve ICI
C'est le gouvernement américain qui, en empêchant
les pilotes et les passagers d'être armés, a permis à
des gens d'infliger de tels dommages [le 11 septembre 2001] au moyen de
petits couteaux. En outre, la politique d'immigration antidiscriminatoire
des États-Unis et d'autres pays occidentaux au cours des dernières
décennies a fait en sorte que des gens qui sont étrangers
ou même hostiles aux valeurs occidentales ont pu facilement s'établir
dans ces pays et les infiltrer.
La menace que laisse planer l'Irak (et Saddam Hussein) n'est pas pire que celle de bien d'autres pays. L'Irak n'a apparemment commis aucune agression étrangère et ses liens avec Al-Quaeda ne sont que des rumeurs sans fondement. Une guerre contre l'Irak serait donc une attaque purement préventive et établirait un précédent extrêmement dangereux. À la lumière de ces faits, il est difficile de dissiper les soupçons selon lesquels des questions de pipeline et de concessions pétrolières (plutôt que des préoccupations humanitaires) jouent ou ont joué un rôle prédominant autant dans la guerre contre les Talibans que dans celle contre Saddam Hussein.
D'ailleurs, on peut se demander si ce ne sont pas les États-Unis (et Bush) qui constituent le plus grand danger à la paix dans le monde. Les États-Unis contrôlent plus d'armes de destruction massive que n'importe qui; ils n'ont pas hésité à utiliser des gaz contre leur propre population (à Waco); ils imposent des embargos économiques (contre Cuba ainsi que l'Irak) qui affectent particulièrement les populations civiles et qui, à cause de cela, ont traditionnellement été considérés comme des moyens particulièrement odieux de faire la guerre. Les États-Unis, incités en cela par les néoconservateurs et les fondamentalistes évangéliques, sont motivés par une ferveur quasi religieuse – et empreinte de suffisance – à concrétiser le vieux rêve wilsonien et à répandre la démocratie dans le monde.
La menace que laisse planer l'Irak (et Saddam Hussein) n'est pas pire que celle de bien d'autres pays. L'Irak n'a apparemment commis aucune agression étrangère et ses liens avec Al-Quaeda ne sont que des rumeurs sans fondement. Une guerre contre l'Irak serait donc une attaque purement préventive et établirait un précédent extrêmement dangereux. À la lumière de ces faits, il est difficile de dissiper les soupçons selon lesquels des questions de pipeline et de concessions pétrolières (plutôt que des préoccupations humanitaires) jouent ou ont joué un rôle prédominant autant dans la guerre contre les Talibans que dans celle contre Saddam Hussein.
D'ailleurs, on peut se demander si ce ne sont pas les États-Unis (et Bush) qui constituent le plus grand danger à la paix dans le monde. Les États-Unis contrôlent plus d'armes de destruction massive que n'importe qui; ils n'ont pas hésité à utiliser des gaz contre leur propre population (à Waco); ils imposent des embargos économiques (contre Cuba ainsi que l'Irak) qui affectent particulièrement les populations civiles et qui, à cause de cela, ont traditionnellement été considérés comme des moyens particulièrement odieux de faire la guerre. Les États-Unis, incités en cela par les néoconservateurs et les fondamentalistes évangéliques, sont motivés par une ferveur quasi religieuse – et empreinte de suffisance – à concrétiser le vieux rêve wilsonien et à répandre la démocratie dans le monde.
Ce qui se passe aujourd'hui aux États-Unis est quelque chose de très familier. Les gouvernements raffolent des crises – d'ailleurs, ils les provoquent ou contribuent souvent à les aggraver. Elles leur permettent en effet d'accroître leur pouvoir. Regardez seulement ce qui est arrivé avec la prise en charge de la sécurité aéroportuaire par l'État, la mise sur pied d'un ministère de la Sécurité intérieure (n'est-ce pas là le rôle du ministère de la Défense? Et sinon, ne serait-il pas plus approprié d'appeler le ministère de la Défense ministère de la Guerre?), ou encore le projet du gouvernement américain de mettre en place un système presque universel de surveillance électronique de ses propres citoyens.
Si nous voulons combattre le terrorisme, il est nécessaire de pratiquer une politique étrangère non interventionniste, d'avoir une population civile fortement armée – plus il y a d'armes à feu, moins il y a de crimes. Il faut aussi aborder le problème du terrorisme de façon réaliste: non pas comme une attaque conventionnelle par les forces armées d'un autre État, mais comme des complots et des crimes essentiellement privés qui doivent être combattus en conséquence, c'est-à-dire par des opérations policières, des actions menées par des mercenaires engagés, des corsaires, des commandos d'assassins et des tueurs à gages.
En
général, les libertariens (y compris moi) ne sont pas pacifistes.
Au contraire, ils soutiennent le droit à l'auto-défense.
Ils s'opposent cependant à l'usage initial de la violence, c'est-à-dire
à l'agression. Il existe des guerres « justes » ,
comme par exemple la guerre d'indépendance américaine et
la guerre d'indépendance des États du Sud. Toutefois, pour
être considérée comme juste, une guerre doit être
de nature défensive, et une distinction nette doit être faite
entre les combattants et les non-combattants.
Il
faut absolument qu'une vision alternative soit mise de l'avant et diffusée
au sein de l'opinion publique si nous voulons renverser cette tendance
vers la centralisation et la formation ultime d'un gouvernement mondial.
Nous devons promouvoir l'idée de la sécession. Plus spécifiquement,
nous devons promouvoir la conception d'un monde composé de dizaines
de milliers de districts, régions et cantons distincts, et de centaines
de milliers de cités libres indépendantes telles que les
curiosités contemporaines que sont Monaco, Andorre, Saint-Marin,
le Liechtenstein, Hong Kong et Singapour. Les possibilités de migration
pour des motifs économiques en seraient grandement accrues, et le
monde serait alors composé de petits États économiquement
intégrés grâce au libre-échange et au partage
d'une monnaie-marchandise comme l'or.
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