BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

mardi 27 août 2019

Négationnisme : le nouveau mensonge énormissime de l'incurable Yann Moix !



Le romancier n'a pas seulement dessiné des caricatures antisémites. Contrairement à ce qu'il affirmait lundi à L'Express, il a également écrit des textes négationnistes.

Yann Moix a menti. Confronté aux trois numéros d'Ushoahia, un journal amateur de tendance négationniste auquel il a participé à l'âge de 21 ans, en 1989-90, le romancier a assuré lundi à L'Express qu'il n'était responsable "que" des dessins antisémites, mais qu'il n'était en aucun cas l'auteur des textes extrêmement violents et révisionnistes qui les accompagnaient. Il disait aussi avoir réalisé originellement ces illustrations en vue de les proposer au magazine Hara-Kiri du professeur Choron. 
Tout juste reconnaissait-il avoir recopié à la main, car son écriture était plus lisible, le long texte antisémite d'un autre membre de l'équipe pour le numéro un d'Ushoahia. Une tirade dans laquelle Anne Sinclair, Bernard Henri-Lévy et André Glucksmann sont traités de "sodomites sionistes" et qui prétend que les camps d'extermination "n'ont jamais existé". Mais il l'assurait à L'Express : "Je me suis strictement borné à faire les dessins. Je n'ai participé à aucun texte." 

Un long manuscrit signé Yann Moix


En réalité, Yann Moix est bien l'auteur du texte cité ci-dessus et de nombreux autres. L'Express en a retrouvé le manuscrit original. Il s'agit d'une volumineuse liasse de feuilles numérotées, datées des années 1989 et 1990, et adressées à une certaine "Marie". L'ensemble se présente sous la forme d'un mélange de lettres à cette jeune femme, de chapitres de romans, de dessins, de pastiches, etc. Moix appose d'ailleurs sa signature au bas de certains feuillets. 




La première page du long manuscrit de Yann Moix contenant certains textes publiés ultérieurement dans Ushohaia.
CP

Or, à la page 98 de ce manuscrit, on retrouve des passages entiers de textes violemment antisémites qui seront publiés dans Ushoahia. Il y est question de BHL, "ce youpin dont le crâne n'a hélas pas été rasé par les amis d'Adolf". Plus loin, on peut lire : "Chacun sait, ô Marie, que les camps de concentration n'ont jamais existé." 
Les six pages suivantes sont constituées d'un conte macabre dans lequel un Juif tente de négocier une ristourne sur les tarifs de train pour Buchenwald. Ils sont illustrés par les dessins antisémites qui seront publiés eux aussi dans Ushoahia. On peut donc fortement douter que ces illustrations aient été destinées à Hara-Kiri, comme le prétend Yann Moix pour sa défense. 
Ce conte antisémite sera repris à la ligne près dans le numéro 1 d'Ushoahia. Yann Moix s'est en fait contenté de photocopier son manuscrit original pour le publier. Il a seulement effacé à trois ou quatre reprises les références à "Marie", qui devenaient incompréhensibles dans une publication, et les a remplacées par des "Voilà" ou "vous voyez"... 


La version originale du manuscrit de Yann Moix.
CP

Et la version modifiée publiée dans Ushoahia. CP

On retrouve également dans ce manuscrit la longue et violente lettre ouverte à Jean-Luc Godard, publiée quasiment mot pour mot dans Ushoahia. Bref, à l'évidence, Yann Moix est l'auteur de nombreux textes de cette publication. 

Rapport compliqué à la vérité

À vrai dire, il semblait étrange que le romancier, qui se décrit dans Orléans comme un graphomane impénitent à 20 ans, ait pu participer à une revue étudiante composée de trois membres au maximum, sans y écrire une seule ligne. En avouant être l'auteur des dessins, il semblait faire son mea-culpa. En réalité, il cachait peut-être l'essentiel.  
Ce mensonge d'un homme de cinquante ans jette évidemment une nouvelle lumière son rapport à la vérité, déjà au centre des violentes polémiques familiales entourant la parution de son dernier roman, Orléans. Nul doute qu'il devrait s'en expliquer lors de son passage comme invité samedi à On n'est pas couché, l'émission de Laurent Ruquier, dont il fut chroniqueur.
Contacté par L'Express, Yann Moix n'a pas souhaité s'exprimer. 

Par Jérôme Dupuis, 

Article issu du site de L'Express.

lundi 26 août 2019

Moix : les années négationnistes.

Les savants lecteurs de Sécession étaient informés depuis un an de ce drôle de mensonge qui a duré 30 ans. 
Ce qui est significatif c'est que, interrogé sur cette nouvelle affaire, Yann Moix prétende que seuls les dessins de la revue Ushoahia sont de lui.
INCURABLE : même pris la main dans le pot à confiture, il continue de mentir ! 
Qui est ce monsieur qui ose moraliser péremptoirement depuis tant d'années ? 
D'où tire-t-il sa légitimité à qualifier les uns et les autres de complotistes ? 
Il est temps de démêler l'écheveau de l'imposture moixienne. L'Express jette les premiers jalons ICI. Ce n'est qu'un début !

Dessin de Yann Moix 1989-90



dimanche 25 août 2019

Yann Moix, menteur pathologique.

Yann Moix, enfant martyr ? Tu parles ! Dénouement : le bourreau c'était Yann Moix. Celui qu'il décrit dans son roman comme étant son père, c'était lui. Celui qu'il décrit comme étant lui, c'était son frère. Lisez cette émouvante et détonnante lettre de son frère Alexandre qui remet les pendules orléanaises à l'heure dans Le Parisien.
Moix menteur pathologique : ça n'étonnera pas les lecteurs de Sécession !



Extraits de Sécession, Fiat Lux, 2018 :


"Après la publication d’une première liste de signataires, nous eûmes à faire face à deux défections. Mgr Gaillot nous demanda d’ôter son nom. Le prélat gauchiste ne chercha pas à nier avoir subi des pressions de groupes opaques et s’en excusa platement auprès de nous. Moins correcte fut l’attitude de Yann Moix, qui était un ami (très) intime depuis le début des années deux mille. Après avoir signé crânement le texte en connaissance de cause, il fut pris d’une subite crise de panique et se désista sans m’en avertir, m’accusant, qui plus est, de l’avoir fait tomber dans un piège ! Misérable petit sacripant !


Sur le site de La Règle du Jeu, la revue de son mentor BHL, ce ladre déclara qu’il ignorait que le nom de Faurisson apparût sur la pétition et qu’en conséquence il ne pouvait moralement y figurer. Je réagis sur mon blog en prouvant qu’il mentait comme une brassière. Deux journalistes du Monde.fr, spécialisés dans la traque des extrémistes de droite, réels ou supposés, menèrent une enquête et parvinrent au même résultat que moi en utilisant Google-cache, la mémoire du moteur de recherche. Moix venait d’être pris la main dans le pot à confiture cyanurée ! 



Le pire c’est que Moix connaissait Faurisson depuis longtemps. Depuis son enfance orléanaise, de fait. C’est une information classée « secret défense » qu’il a soigneusement cachée à tout le monde. Son médecin de famille était en effet l’époux d’une sœur de Faurisson, qui venait régulièrement déjeuner le dimanche chez ses parents, lorsqu’il était gamin. Par la suite, lorsqu’il fit ses études supérieures, Moix crut original de rédiger à la main, avec maintes caricatures qui ne plairaient point au CRIF, une revue intitulée Ushoahïa, le magazine de l’extrême, qui s’inspirait de l’émission de Nicolas Hulot mais surtout de l’album de bandes dessinées Hitler = SS de Jean-Marie Gouriot et Philippe Vuillemin, et des thèses faurissoniennes. C’eût été catastrophique pour sa réputation et sa carrière si cette anecdote était éventée ! Il fut tellement épouvanté qu’on découvrît l’existence de sa farce estudiantine de mauvais goût qu’il courut à plat ventre l’avouer par prévention à son éditeur Jean-Paul Enthoven et à BHL. On imagine leurs bobines à cette occasion – et on se doute de l’estime qu’ils portent désormais à leur poulain en leur for intérieur. On sait aussi par la peau de quelle partie de son anatomie ils le tiennent !



C’est à cette époque que je conseillai à Moix de se faire passer pour un descendant des marranes, ces juifs espagnols convertis de force au catholicisme sous l’Inquisition et qui avaient continué à pratiquer le judaïsme en tapinois. C’est une fable très pratique pour se défausser en cas de polémique qu’il sert aujourd’hui encore à qui veut l’entendre, sans être démenti puisque nul ne mène d’enquête sérieuse sur lui. 



Avant le lancement de la pétition, j’évoquai un moment l’idée d’écrire un livre sur Faurisson en le considérant comme un homme, oui, un homme, avec ses qualités et ses défauts. Je m'en étais ouvert à ce cher Yann, avec lequel je discutais très librement de tous ces sujets (il est amusant de relire aujourd’hui nos textos et nos mails dûment conservés par prudence). Il m'avait proposé de présenter l’idée à Philippe Sollers, pour lequel j’éprouve une certaine admiration. Yann m’avait assuré que l’auteur de Femmes serait intéressé par la publication d’un livre de ce genre dans la collection L'Infini qu’il dirigeait chez Gallimard. Après le succès des Bienveillantes de Littell, la voie était ouverte pour une telle expérience littéraire. Mais avec le Vénitien Sollers, rencontré au bar de l’hôtel Montalembert devant un verre de J&B,  la question ne fut guère abordée, à cause de la frousse de Moix, dont la franchise a toujours été comparable à celle d’un âne qui recule. Avez-vous observé son regard ? On se comprend."