Enough is enough !
Au Professeur R. Faurisson,
28 mai 2018
... Est-ce cela faire du révisionnisme ? On vient de me signaler une vidéo disponible sur Internet et titrée "Robert Faurisson fustige la lâcheté des céliniens, etc." :
https://meta.tv/robert-fauriss on-celiniens-lextreme-droite-m arc-edouard-nabe/
Vous y évoquez le colloque « Céline, classique et réprouvé » qui se tint en février 2011 au Centre Pompidou. Vous faites état des remous qu'y suscita votre intervention et la prétendue lâcheté dont plusieurs céliniens, dont moi-même, aurions fait preuve. Heureusement nous disposons d'un enregistrement sonore de ce colloque et ce que vous dites n'est pas exact :
http://webtv.bpi.fr/fr/doc/335 9/Celine,+reprouve+et+classiqu e+II
Vous êtes, en effet, intervenu sous cette forme (je vous cite) : "Est-ce que j'ai le droit de poser une question ? Que veut dire Bagatelles pour un massacre ? Massacre de qui ?" Au lieu de relever précisément l'habituel contresens (et ce contrairement à ce que vous affirmez dans la vidéo), vous vous êtes lancé dans une digression, fustigeant notamment "les organisations juives", que j'ai trouvée assez maladroite dans ce cadre. Raison pour laquelle je ne suis pas intervenu, d'autant que je l'avais fait juste avant vous pour relever que dans les années 70, certains céliniens stigmatisaient (je cite) "l'anticommunisme criminel" de Céline. Vous avez été interrompu sèchement par Yves Pagès ("...Les juifs poussent au crime. Ce discours-là est insupportable ! Franchement, vous êtes la doublure lumière de Faurisson, donc ça va mal finir là.") mais, contrairement à ce que vous affirmez, celui-ci n'est pas descendu de l'estrade et n'a pas manifesté l'intention de vous "casser la gueule".
Vous faites ensuite allusion à l'article que j'ai écrit (car, contrairement à ce que vous affirmez, j'en suis l'auteur) en octobre 2014 dans le BC à propos du livre La République des censeurs de Jean Bricmont :
http://bulletincelinien.com/la -republique-des-censeurs/
Ce que vous dites à ce sujet n'est pas davantage exact. Dans cet article, je m'élève contre une tentative d'éviction dont vous avez failli être la victime lorsque André Lwoff succéda à Philippe Alméras à la présidence de la Société des études céliniennes :
Philippe Alméras, qui fut le premier président de la Société d’études céliniennes, rappelle volontiers que son successeur, prestigieux prix Nobel de médecine, se disait volontiers « libertaire ». Or, lors de la première assemblée générale qu’il présida, son premier souci fut d’exclure un membre aux conceptions historiques ouvertement révisionnistes. Alméras s’y opposa avec fermeté : « …Tant qu’il n’utilisait pas l’organisation pour faire avancer sa thèse, il n’y avait rien à lui reprocher, et donc aucun motif pour l’expulser. Si sa radiation était votée, je démissionnais ². » À sa suite, François Gibault, libéral patenté, s’y opposa également.
Ensuite, je rappelle l'incident survenu au colloque de Beaubourg :
Lors du colloque Céline, réprouvé et classique, qui se tint à Beaubourg en 2011, le public fut autorisé à prendre la parole. L’historien contesté se vit brutalement retirer la parole alors qu’il se proposait d’expliquer le sens du titre d’un des pamphlets. Le censeur était, cette fois, un célinien qui se défend d’être un militant mais qui agit comme tel. Il a confié que, dans sa jeunesse, il « aurai[t] aimé être un révolutionnaire mao » [sic]. S’il a abandonné ce rêve, il en a manifestement gardé certains réflexes totalitaires.
J'ai le regret de vous dire que vous tenez des propos incohérents : dans cette vidéo, vous me reprochez de n'être pas intervenu lors de ce colloque et d'avoir, dans cet article, rappelé qu'aucun célinien n'était intervenu pour protester contre la censure dont vous étiez l'objet. Or, dans ledit article, je n'évoque pas du tout l'absence de réaction en votre faveur, absence de réaction que vous semblez par ailleurs nier (!). Toutes ces assertions me semblent, je vous l'avoue, manifester la plus grande confusion.
Marc Laudelout
· 03/24/16 à 2:23 PM
À
Robert,
Au premier de l'an 2008, date de mon départ à la retraite, vous aviez déclaré, à minuit et devant des témoins tous acquis à votre cause, que vous perdiez un avocat mais que vous gagniez un ami. Désormais vous m'appelleriez Éric et non plus maître, comme il fallait que je vous appelle Robert.... Il en fut ainsi durant huit ans et, il n'y a pas 15 jours, vous me téléphoniez encore pour solliciter mes conseils et avis.
Et voici qu'à la sortie de l'audience de la Cour de Paris le 17 mars, après avoir dénoncé les "lâches" de votre entourage, vous expliquez devant les caméras, que " ... il y a vingt ans [donc vers 1996] (...) on me frappait. Mon avocat me laissait tomber, avec sa toge il allait se réfugier dans la XVIIe chambre et moi je me faisais massacrer. Et il n'a jamais protesté. Ce n'est plus concevable aujourd'hui ... ". Et cela circule sur Internet, sur ERTV (Égalité et Réconciliation) ou lapravda.CH. Et cela restera pour longtemps, voire pour toujours sur la Toile...
Or vous êtes le premier à savoir que cela est faux : jamais je ne vous ai laissé tomber, même quand il fallait vous exfiltrer par les caves du Palais de justice. Jamais vous ne m'aviez fait un tel reproche, ni entre nous, ni dans vos Écrits révisionnistes.
Pour la première fois, je vous entends proférer un mensonge et c'est pour me calomnier, vous dont j'ai servi la cause et les causes judiciaires pendant 27 ans.
C'est trop d'ingratitude. Rompons-là.
Avec ma déception de toujours fidèle révisionniste.
Eric Delcroix.
En réponse au petit article mesquin que l'illustre inconnu Martin Peltier, surnommé Hannibal, a écrit dans Rivarol contre le texte de Blanrue dans lequel celui-ci démontre les erreurs catastrophiques de Robert Faurisson (texte non point paru cette année mais texte extrait d'un livre paru IL Y A TROIS ANS, en 2018, écrit lorsque le professeur Faurisson était encore en vie, informé de son contenu et invité à y répondre), l'admirable Marc Laudelout, fondateur du "Bulletin célinien" a ceci à déclarer:
Unique en son genre, "La France maçonnique", réalisé en 2015, explore l'influence de la franc-maçonnerie dans l'histoire de France, de la Révolution à nos jours.
Cette influence est-elle positive ou négative pour la destinée du pays ?
La franc-maçonnerie est-elle un cercle de pensée, un lobby, un réseau parallèle pour affairistes sans scrupule - voire une secte ?
Afin que chacun puisse se forger sa propre opinion sur cette association opaque, aux buts étranges et au symbolisme mystérieux, Paul-Eric Blanrue a tenu à montrer le rôle joué par cette société secrète dans la vie politique, culturelle et économique de la République en prenant l'avis d'experts les plus divers, maçons notoires ou anti-maçons engagés.
Que veut vraiment la franc-maçonnerie : se défaire des dogmes ou créer un dogme nouveau ?
Est-elle la "religion de la République" ?
Pourquoi est-elle opposée à l'Église catholique, comme l'a démontré la scandaleuse "affaire des fiches" ?
Pourquoi certaines villes comme Paris sont-elles parsemées d'édifices maçonniques ?
Pour répondre à ces questions et à bien d'autres, Paul-Éric Blanrue et le réalisateur Julien Teil sont partis à la rencontre des grands acteurs de cette nébuleuse sur laquelle on a écrit tout et son contraire, sans toujours prendre soin de vérifier les sources.
Avec de nombreux intervenants de toute tendance et le Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française, Jean-Pierre Servel, qui répondent à des questions sans concession, il s'agit du résultat d'un an d'enquête sans tabou !