BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

samedi 28 août 2021

Faurisson, le menteur. Suite et pas fin !

Au Professeur R. Faurisson, 

28 mai 2018 


... Est-ce cela faire du révisionnisme ? On vient de me signaler une vidéo disponible sur Internet et titrée "Robert Faurisson fustige la lâcheté des céliniens, etc." :

 

https://meta.tv/robert-fauriss on-celiniens-lextreme-droite-m arc-edouard-nabe/

 

Vous y évoquez le colloque « Céline, classique et réprouvé » qui se tint en février 2011 au Centre Pompidou. Vous faites état des remous qu'y suscita votre intervention et la prétendue lâcheté dont plusieurs céliniens, dont moi-même, aurions fait preuve. Heureusement nous disposons d'un enregistrement sonore de ce colloque et ce que vous dites n'est pas exact :

 

http://webtv.bpi.fr/fr/doc/335 9/Celine,+reprouve+et+classiqu e+II

 

Vous êtes, en effet, intervenu sous cette forme (je vous cite) : "Est-ce que j'ai le droit de poser une question ? Que veut dire Bagatelles pour un massacre ? Massacre de qui ?" Au lieu de relever précisément l'habituel contresens (et ce contrairement à ce que vous affirmez dans la vidéo), vous vous êtes lancé dans une digression, fustigeant notamment "les organisations juives", que j'ai trouvée assez maladroite dans ce cadre. Raison pour laquelle je ne suis pas intervenu, d'autant que je l'avais fait juste avant vous pour relever que dans les années 70, certains céliniens stigmatisaient (je cite) "l'anticommunisme criminel" de Céline. Vous avez été interrompu sèchement par Yves Pagès ("...Les juifs poussent au crime. Ce discours-là est insupportable ! Franchement, vous êtes la doublure lumière de Faurisson, donc ça va mal finir là.") mais, contrairement à ce que vous affirmez, celui-ci n'est pas descendu de l'estrade et n'a pas manifesté l'intention de vous "casser la gueule".

 

Vous faites ensuite allusion à l'article que j'ai écrit (car, contrairement à ce que vous affirmez, j'en suis l'auteur) en octobre 2014 dans le BC à propos du livre La République des censeurs de Jean Bricmont :

 

http://bulletincelinien.com/la -republique-des-censeurs/

 

Ce que vous dites à ce sujet n'est pas davantage exact. Dans cet article, je m'élève contre une tentative d'éviction dont vous avez failli être la victime lorsque André Lwoff succéda à Philippe Alméras à la présidence de la Société des études céliniennes :

 

Philippe Alméras, qui fut le premier président de la Société d’études céliniennes, rappelle volontiers que son successeur, prestigieux prix Nobel de médecine, se disait volontiers « libertaire ». Or, lors de la première assemblée générale qu’il présida, son premier souci fut d’exclure un membre aux conceptions historiques ouvertement révisionnistes. Alméras s’y opposa avec fermeté : « …Tant qu’il n’utilisait pas l’organisation pour faire avancer sa thèse, il n’y avait rien à lui reprocher, et donc aucun motif pour l’expulser. Si sa radiation était votée,  je démissionnais ². » À sa suite, François Gibault, libéral patenté, s’y opposa également.  

 

Ensuite, je rappelle l'incident survenu au colloque de Beaubourg :

 

Lors du colloque Céline, réprouvé et classique, qui se tint à Beaubourg en 2011, le public fut autorisé à prendre la parole. L’historien contesté se vit brutalement retirer la parole alors qu’il se proposait d’expliquer le sens du titre d’un des pamphlets. Le censeur était, cette fois, un célinien qui se défend d’être un militant mais qui agit comme tel. Il a confié que, dans sa jeunesse, il « aurai[t]  aimé  être  un  révolutionnaire mao  » [sic].  S’il a abandonné  ce rêve, il en a manifestement gardé certains réflexes totalitaires. 


J'ai le regret de vous dire que vous tenez des propos incohérents : dans cette vidéo, vous me reprochez de n'être pas intervenu lors de ce colloque et d'avoir, dans cet article, rappelé qu'aucun célinien n'était intervenu pour protester contre la censure dont vous étiez l'objet. Or, dans ledit article, je n'évoque pas du tout l'absence de réaction en votre faveur, absence de réaction que vous semblez par ailleurs nier (!).  Toutes ces assertions me semblent, je vous l'avoue, manifester la plus grande confusion.

 

Marc Laudelout

 

 

Les mensonges de Faurisson, suite.

    ·       03/24/16 à 2:23 PM

    À

    ·       RobertFaurisson

     

    Robert,

    Au premier de l'an 2008, date de mon départ à la retraite, vous aviez déclaré, à minuit et devant des témoins tous acquis à votre cause, que vous perdiez un avocat mais que vous gagniez un ami. Désormais vous m'appelleriez Éric et non plus maître, comme il fallait que je vous appelle Robert.... Il en fut ainsi durant huit ans et, il n'y a pas 15 jours, vous me téléphoniez encore pour solliciter mes conseils et avis.

    Et voici qu'à la sortie de l'audience de la Cour de Paris le 17 mars, après avoir dénoncé les "lâches" de votre entourage, vous expliquez devant les caméras, que " ... il y a vingt ans [donc vers 1996] (...) on me frappait. Mon avocat me laissait tomber, avec sa toge il allait se réfugier dans la XVIIe chambre et moi je me faisais massacrer. Et il n'a jamais protesté. Ce n'est plus concevable aujourd'hui ... ". Et cela circule sur Internet, sur ERTV (Égalité et Réconciliation) ou lapravda.CH. Et cela restera pour longtemps, voire pour toujours sur la Toile...

    Or vous êtes le premier à savoir que cela est faux : jamais je ne vous ai laissé tomber, même quand il fallait vous exfiltrer par les caves du Palais de justice. Jamais vous ne m'aviez fait un tel reproche, ni entre nous, ni dans vos Écrits révisionnistes.

    Pour la première fois, je vous entends proférer un mensonge et c'est pour me calomnier, vous dont j'ai servi la cause et les causes judiciaires pendant 27 ans. 

    C'est trop d'ingratitude. Rompons-là.

    Avec ma déception de toujours fidèle révisionniste.

    Eric Delcroix.

vendredi 27 août 2021

Lumineux Luminet !



A la date du 11 août, sur son compte Facebook, l'astrophysicien Jean-Pierre Luminet renonce à ouvrir la conférence de la Société Astronomique de France, assortie d'un prix qui lui a été attribué. La raison : "seules pourront y avoir accès les personnes munies de l'infâme pass sanitaire, qui sera dûment contrôlé à l’entrée".
Luminet ajoute : "tant que cette monstruosité liberticide perdurera, je renoncerai à tout voyage en train ou avion, dussè-je en pâtir pour mes activités professionnelles."
Il déclare refuser de se "faire marquer comme du bétail ou de se laisser introduire dans le nez toutes les 72 heures un bâton, dont les personnes honnêtement informées savent en outre qu’il ne sert strictement à rien."
Conclusion : "Quant aux partisans de l’infamie (je parle du pass, pas du vaccin, autre problématique), qu’ils songent plutôt à se réveiller de leur ahurissante léthargie."
Le 26 août, Luminet en a rajouté une bonne couche, histoire d'être sûr
d'être compris par ceux qui se permettent de l'insulter. En voici les plus savoureux
extraits :
- "Je constate un manque de cohérence chez des anti-pass, qui, au lieu de boycotter les lieux non vitaux qui l’exigent, acceptent de subir un test PCR pour assister à un concert ou un spectacle. C’est, d’une certaine manière, aussi céder au chantage gouvernemental..."
- "J’avoue m’agacer contre toute une catégorie de personnes pro-pass qui justifient cette intenable position en reprenant à leur compte les slogans du prêt-à-penser préparés d’avance par les merdias et autres réseaux sociaux, tous complices de l’hystérie. Exemple : « avant la résistance c’était mettre sa vie en jeu pour la liberté des autres, aujourd’hui c’est mettre en jeu la vie des autres pour sa propre liberté », ce qui est bidon, parce 1° que refuser le pass c’est s’ôter à soi-même la plupart des libertés et 2° parce que quand la pandémie laisse 99,97% de la population mondiale sauve (chiffre officiel), on met statistiquement moins en danger la vie d’autrui que lorsqu’on prend le volant de sa voiture après avoir bu un verre de trop. Et qui d'entre vous ne l’a pas fait ?".
- "S’il y a en effet toujours pire ailleurs, est-ce une raison pour accepter toutes les dégradations de sa propre condition ? A tout relativiser on stagne dans l’acceptation de tout et la passivité la plus totale."
- "Pour le complotisme, on sait bien que c’est devenu le mot magique servant à exclure d’office toute parole contradictoire."
- "Les journalistes des chaînes télé et radio d’état (par des proches du pouvoir) ne savent plus faire de l'investigation et sont devenus des serpillières de l'état, mentant et manipulant des masses trop peu pensantes, sont en grande partie responsable de cet abrutissement... Ils utilisent l’argument d’autorité et ce qu’ils définissent comme étant le « consensus » : ils ignorent - ou feignent d’ignorer – le niveau de bidonnage, de coups tordus et autres fraudes qui sont la plaie d'une partie de la recherche scientifique... Comme on peut s’en douter, c’est dans les domaines de la recherche où les enjeux financiers et économiques (par le biais de brevets) sont importants que le trucage est massif : la médecine, la pharmacologie et les sciences du vivant sont au premier rang."
-"Un scepticisme de principe, assorti de discussions et échanges dialectiques, est le fondement même de la juste démarche scientifique."
- "J’ai une véritable aversion pour l’ensemble de la classe politique dirigeante, clique de paranoïaques pervers."

Bravo à lui !



Obligation vaccinale et "grande réinitialisation". Par Philipp Bagus.




La pression sur les non vaccinés augmente. Alors que les vaccinés dans certains pays retrouvent certaines de leurs libertés enlevées par les interventions covidées, les non vaccinés ne sont pas si aisés. Ils sont ciblés par la discrimination. L'accès aux espaces publics et les déplacements leur sont rendus plus difficiles. Dans certains pays, il existe même une vaccination obligatoire pour certaines professions.
Mais pourquoi la campagne de vaccination est-elle si importante pour les gouvernements qu'ils augmentent la pression à un point tel ? Et qui s'intéresse à la campagne mondiale de vaccination ?
Pour répondre à ces questions, il est nécessaire d'analyser le récit de la vaccination prédominante et de demander qui en bénéficie. Ce faisant, l'alliance des intérêts entre l'État, les médias, l'industrie pharmaceutique et les institutions supranationales doit être abordée.
Commençons par l'industrie pharmaceutique. Elle a un intérêt économique évident pour la campagne de vaccination. Elle tire d'énormes profits de la vaccination généralisée.
Qu'en est-il de l'État ? Dans la crise du covid-19, les politiques ont systématiquement amplifié la peur et l’hystérie. Ce n'était pas un accident et ce n'est pas surprenant, car l'État construit sa raison d'être sur l'argument qu'il protège la population des dangers internes et externes. L'État est construit sur la peur. Le récit est que sans l'aide de l'État, le citoyen serait sans défense contre la faim, la pauvreté, les accidents, la guerre, le terrorisme, la maladie, les catastrophes naturelles et les pandémies. Il est donc dans l'intérêt de l'État d'inculquer la peur d'éventuels dangers, qu'il prétend ensuite résoudre, élargissant ainsi son pouvoir. Un exemple relativement récent est la restriction des libertés civiles aux États-Unis en réponse à la menace du terrorisme après les attentats du 11 septembre et la deuxième guerre en Irak. De même, il était dans l'intérêt des gouvernements d'inculquer délibérément la peur et de dépeindre le covid-19 comme un virus tueur unique afin d'étendre le pouvoir de l'État à une mesure inconnue en temps de paix au détriment des droits fondamentaux des citoyens.
Lorsque la crise corona a commencé et que peu de choses étaient connues sur le danger potentiel du virus, les politiciens étaient confrontés à un gain asymétrique. Si les politiciens sous-estiment un danger et ne réagissent pas, ils sont tenus responsables de la sous-estimation. Ils perdent les élections et le pouvoir. Surtout s'ils peuvent être blâmés pour des décès. Mis à part les photos d'enterrements de masse, les conséquences de la sous-estimation du danger et de l'inaction sont politiquement fatales. En revanche, surestimer le danger et prendre des mesures décisives sont politiquement beaucoup plus attrayants.
S'il s'agit vraiment d'une menace sans précédent, les politiciens sont célébrés pour leurs mesures sévères telles que les confinements. Et les politiciens peuvent toujours soutenir que sans leur action décisive, il y aurait effectivement eu un désastre. Si les mesures s'avèrent finalement exagérées parce que le danger n'était pas si grand après tout, les conséquences négatives possibles des mesures ne sont pas aussi directement associées aux politiciens que les photos d'enterrements de masse, car ces conséquences sont plus indirectes et à long terme. Les coûts indirects et à long terme de santé des confinements comprennent les suicides, la dépression, l'alcoolisme, les maladies liées au stress, les décès antérieurs dus à des chirurgies et des dépistages annulés, et un niveau de vie généralement inférieur. Toutefois, ces coûts ne sont pas directement associés aux interventions drastiques et imputés à la politique. Bon nombre de ces conséquences se produiront après les prochaines élections ou même plus tard et ne sont pas visibles. Par exemple, nous ne pouvons pas observer dans quelle mesure un niveau de vie plus élevé aurait augmenté l'espérance de vie. Et si quelqu'un meurt dans six ans d'alcoolisme ou de dépression à la suite de confinements, la plupart des gens ne rendront probablement pas les politiciens responsables, et s'ils le font, ces politiciens seront peut-être déjà absents du pouvoir. Il est donc dans l'intérêt des politiciens de surestimer une menace et de réagir de manière excessive.
Afin de justifier et de défendre les mesures sévères telles que les confinements qui sont si attrayants pour les politiciens, il est nécessaire d'attiser la peur. Lorsque les politiciens ont attisé la peur et l'hystérie pendant la crise du covid-19, en mettant en œuvre des mesures très restrictives telles que les confinements, les dommages à l'économie et au tissu social ont été immenses. Pourtant, une société ne peut pas être verrouillée à jamais, car les coûts continuent d'augmenter. À un moment donné, il doit sortir du verrouillage et revenir à une certaine normalité. Cependant, comment peut-on en même temps attiser la peur de la menace d'un virus tueur et revenir à la normale ?
La sortie est la vaccination. Avec la campagne de vaccination, l'État peut se présenter comme le sauveur du grand danger. L'État organise la vaccination de ses citoyens et donne les vaccinations aux citoyens pour "gratuitement". Sans ce "sauvetage de vaccination" et dans un confinement permanent, les conséquences économiques et sociales négatives des restrictions aux droits civils seraient si grandes que le ressentiment de la population continuerait de croître et, en fin de compte, les troubles menaceraient. Donc, tôt ou tard, le confinement doit prendre fin. Si, toutefois, les autorités de l'État reculaient devant les confinements et les restrictions sans autre explication et indiquaient que le danger n'était pas si grand après tout et que les restrictions étaient une exagération et une erreur, elles perdraient beaucoup de soutien et de confiance au sein de la population. Par conséquent, d'un point de vue gouvernemental, un bon "scénario de sortie" qui sauve la face aux restrictions les plus sévères est nécessaire, et la campagne de vaccination le fournit.
Grâce à la vaccination fournie par l'État, l'État peut continuer à s'accrocher au récit de la grande menace tout en sortant du confinement. En même temps, il peut se faire passer pour un sauveur qui rend un peu plus normal possiblement grâce à la vaccination. Pour ce faire, il est nécessaire qu'une proportion aussi importante que possible de la population soit également vaccinée, car si seulement une fraction de la population est vaccinée, la campagne de vaccination ne peut pas être vendue comme une étape nécessaire vers l'ouverture. Il est donc dans l'intérêt de l'État de faire vacciner une grande partie de la population.
Si cette stratégie fonctionne, l'État aura créé un précédent, élargi son pouvoir et également rendu les citoyens plus dépendants. Les citoyens croiront que l'État les a sauvés d'une situation mortelle et qu'ils auront besoin de son aide à l'avenir. En retour, ils seront prêts à renoncer définitivement à certaines de leurs libertés. L'annonce de la nécessité d'un rappel annuel de la vaccination organisé par l'État perpétuera la dépendance des citoyens.
Les médias se sont alignés et soutiennent activement le récit de la vaccination. L'État et les médias de masse sont étroitement liés. Le cadrage par les principaux médias et le ciblage de la population ont une longue tradition. Déjà en 1928, Edward Bernays préconisait la manipulation intelligente des masses dans son livre classique Propaganda. Dans les États modernes, les médias aident à construire l'approbation populaire de mesures politiques telles que dans le cas du covid-19.
Le soutien des médias à l'État est dû à plusieurs raisons. Certains médias appartiennent directement à l'État, d'autres sont hautement réglementés ou nécessitent des licences d'État. En outre, les médias sont dotés de diplômés d'établissements d'enseignement publics. En outre, en particulier en temps de crise, un bon lien avec le gouvernement offre des avantages et un accès privilégié à l'information. La volonté de porter le récit de peur de l'État vient également du fait que les nouvelles négatives et l'exagération des dangers attirent l'attention.
Dans la crise Corona, la couverture médiatique unilatérale qui a proliféré par les médias sociaux et atténué les voix critiques a contribué à la peur et à la panique et a créé un grand stress psychologique parmi la population. Cependant, ce ne sont pas seulement les nouvelles négatives qui attirent les médias ; le récit de l'État sauvant la population d'une crise majeure se vend également bien. Ainsi, le récit de la vaccination fait le jeu des médias.
Outre les États-nations, les médias et les sociétés pharmaceutiques, les organisations supranationales ont également intérêt à veiller à ce que la population mondiale soit vaccinée. Les organisations supranationales poursuivent activement un programme dans lequel les campagnes mondiales de vaccination jouent un rôle important. Ces organisations comprennent le Forum économique mondial (FEM), les Nations Unies (ONU), l'UE, le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui sont étroitement liées.
Certaines de ces organisations se sont fixé comme objectif une grande réinitialisation ou une grande transformation. Dans les domaines de la pandémie et de la protection du climat, du genre, des migrations et du système financier, ces organisations veulent trouver des réponses coordonnées dans l'intérêt de tous les peuples du monde entier. Ils mettent l'accent sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale. Le contrôle central de la vaccination, du changement climatique et des flux financiers et migratoires porte les caractéristiques d'un nouvel ordre mondial. Par exemple, le thème de la réunion annuelle 2019 du WEF était "La mondialisation 4.0 : façonner une nouvelle architecture mondiale à l'ère de la quatrième révolution industrielle". Un autre exemple de planification supranationale est le "Pacte mondial pour les migrations" de l'ONU. Au niveau national, ces idées radicales sont soutenues, comme l'a montré le document d'orientation Welt im Wandel – Gesellschaftsvertrag für eine Große Transformation (Le monde en transition : contrat social pour une grande transformation) du Conseil consultatif allemand sur le changement climatique.
Raymond Unger (2021, pp. 84-89) voit cette volonté de planification supranationale comme faisant partie d'une guerre culturelle envisagée par Antonio Gramsci et Herbert Marcuse. Une gestion mondiale de l'opinion et de l'indignation est combinée à des scènes de peur et d'horreur, en particulier dans les domaines du changement climatique et du Corona, pour établir un nouvel ordre mondial socialiste. En fait, l'OMS, le FMI et l'ONU sont dirigés par d'anciens communistes. Le WEF est financé par des entreprises mondiales, y compris l'industrie pharmaceutique et les grandes entreprises technologiques. Le WEF, pour sa part, finance de manière significative le Programme 2030 de l'ONU. L'OMS est également financée de manière significative par les sociétés pharmaceutiques et la Fondation Bill et Melinda Gates, qui est le fer de lance des campagnes mondiales de vaccination. Pendant la crise du covid-19, l’industrie pharmaceutique a également exercé son influence sur l’OMS. Et le FMI n'a aidé les États-nations que s'ils se conformaient aux recommandations de l'OMS.
Ces organisations supranationales interconnectées voient dans la crise du covid-19 une occasion de faire avancer leurs agendas. Le document d'orientation de l'ONU Responsabilité partagée, solidarité mondiale : Répondre aux impacts socio-économiques du COVID-19 considère le covid-19 comme un tournant pour la société moderne. L'intention est de saisir l'occasion et d'agir de manière coordonnée à l'échelle mondiale. Les grandes entreprises technologiques soutiennent ces programmes. Ils sont également membres du WEF et ont censuré des informations désagréables liées au covid-19 sur leurs plateformes (Twitter, YouTube et Facebook), tout comme les médias. Les vidéos critiques de vaccination sont particulièrement rapidement supprimées sur YouTube.
Le titre d'un discours liminaire de la directrice du FMI Kristalina Georgieva, "Du grand confinement à la grande transformation" souligne également l'idée que les organisations supranationales veulent utiliser la crise du Corona pour leurs agendas. Klaus Schwab, fondateur du WEF, soutient que la crise du covid-19 représente une "occasion rare" de "poser de nouvelles bases pour nos systèmes économiques et sociaux". Dans COVID-19 : The Great Reset, coécrit avec Thierry Malleret, Schwab parle d'un moment déterminant et affirme qu'un nouveau monde émergera. Selon Schwab, il est temps de procéder à une réforme fondamentale du capitalisme.
Ainsi, le programme de vaccination coordonné à l'échelle mondiale peut être interprété comme une pierre angulaire d'une stratégie supranationale d'une grande réinitialisation. Des structures mondiales de vaccination sont en cours d'établissement qui peuvent être utilisées pour les campagnes de vaccination mondiales ultérieures. Du point de vue des partisans d'une grande réinitialisation, la vaccination coordonnée à l'échelle mondiale contre le covid-19 souligne la nécessité de structures et d'organisations mondiales qui peuvent ensuite être utilisées à d'autres fins mondiales, telles que la lutte efficace contre le "changement climatique" et la pression pour une grande réinitialisation. En bref, l'État, les médias, l'industrie pharmaceutique et les organisations supranationales sont étroitement liés et ont un intérêt commun dans le récit de la vaccination. De ce point de vue, la pression croissante sur les sans vaccin n'est pas surprenante.


Philipp Bagus. Professeur à l'Université Rey Juan Carlos. Il est membre de l'Institut Mises, chercheur de l'IREF et auteur de nombreux livres, dont In Defense of Deflation et The Tragedy of the Euro, et coauteur de Blind Robbery!, Small States. Grandes possibilités. : Les petits États sont tout simplement meilleurs !, et Deep Freeze : l'effondrement économique de l'Islande.

mercredi 25 août 2021

Tous les ânes s'appellent Martin (Peltier).

En réponse au petit article mesquin que l'illustre inconnu Martin Peltier, surnommé Hannibal, a écrit dans Rivarol contre le texte de Blanrue dans lequel celui-ci démontre les erreurs catastrophiques de Robert Faurisson (texte non point paru cette année mais texte extrait d'un livre paru IL Y A TROIS ANS, en 2018, écrit lorsque le professeur Faurisson était encore en vie, informé de son contenu et invité à y répondre), l'admirable Marc Laudelout, fondateur du "Bulletin célinien" a ceci à déclarer:

"Cher Paul-Eric Blanrue,

J'ai lu avec intérêt votre texte sur Faurisson critiqué par Martin Peltier dans RIVAROL (21 juillet).
C'est vous qui avez raison. RF n'était pas du tout un "faussaire", comme il en a été souvent accusé, mais plutôt ce que feu mon compatriote, le professeur Jean Stengers (ULB), nommait un "savant fou". Cela signifie qu'il s'est complètement fourvoyé mais de bonne foi, avant de s'enferrer dans son erreur.
J'ai souvent défendu sa liberté d'expression même si j'avais de sérieux doutes sur la thèse qui était la sienne, principalement l'absence de génocide en Pologne occupée par les Allemands. A sa décharge, il faut admettre qu'il n'avait pas les compétences requises, n'étant pas historien de formation.

Cordialement,

Marc Laudelout"

Dans le courrier électronique des lecteurs du Clan des Vénitiens nous trouvons aussi cette pépite qui remet les choses à l'équerre :

"Il suffit de résumer la situation pour comprendre le degré de sérieux réel de ces mecs (de Rivarol), même pas besoin d'entrer dans le détail du débat argumenté :
- ils sont pointilleux sur des questions d'histoire et ne sont pas foutus de replacer le texte de Blanrue dans son contexte, s'apercevoir que c'est l'extrait d'un livre sorti il y a trois ans (NDClan : erreur de notre lecteur) et pas un article qui date d'avant-hier, ni de recouper les dates pour s'apercevoir que Blanrue n'aurait pas eu le temps de l'écrire et le faire imprimer après la mort de F, et encore que la distance publique avait été prise bien avant sa mort, depuis 2016 sur votre propre site !
- ils pardonnent à F des erreurs énoooormes sous prétexte de son âge et de son caractère, alors que lui-même lorsqu'il interrogeait des vieillards jouait sur la moindre petite approximation pour avaliser sa thèse !
- ils sont incapables de comprendre que ce qu'ils balayent de la main comme étant une querelle privée est en fait déterminant sur pas mal d'autres témoignages de F que l'on prend pour argent comptant (les mises en slip de Hilberg et Vrba au tribunal, la réaction de la femme d'Otto Frank et moult autres anecdotes croustillantes dont il n'existe pas la moindre preuve en dehors du talent oratoire de F... pour ne pas dire, sa licencia poetarum)
- enfin, ils se persuadent que quelqu'un comme Blanrue qui a donné, pour ne pas dire sacrifié, vingt ans de sa vie à la cause de la liberté, en se grillant dans tous les sens comme aucun d'entre eux n'a eu les couilles de le faire (pétition, mise en avant de Reynouard, Un Homme, etc...), serait fou pour imaginer aujourd'hui débuter une "carrière" au sens où ils l'entendent.
Bref, je vois difficilement comment être plus à côté de la plaque qu'ils ne le sont. Si ça les aide à dormir la nuit, mais ce n'est même pas sûr..."

Nous avons joint Blanrue sur son lieu de vacances, d'où il nous fait l'honneur de nous envoyer ce petit mot :

"Qu'il est bête, ce pauvre Martin ! RF ne s'est pas seulement trompé sur les chambres à gaz et le massacre des juifs, mais sur bien d'autres sujets, comme le Journal d'Anne Frank et sur Lautréamont. J'en passe ! Quant à son affirmation bruyante, répétée durant des années, consistant à dire, sur ce ton péremptoire qu'il affectionnait tant, qu'il ne fallait en aucun cas parler des "pamphlets" de Céline mais de ses "satires", elle est à son tour anéantie depuis quelque temps. On sait aujourd'hui que L-F C. désigne lui-même, le 5 mars 1946, Mea culpa comme un pamphlet (p. 807, Correspondance, coll. Pléiade, Gallimard, 2009) et encore que le 15 avril 1948, évoquant Bagatelles et le reste de ses écrits polémiques, il écrit : "On joue avec grande canaillerie sur le sens de mes pamphlets." (p. 1038, Id°). Une nouvelle fois : case closed pour RF ! 
Bien à vous sur ce bout de plage, 
Paul-Eric Blanrue."





La France maçonnique.

Unique en son genre, "La France maçonnique", réalisé en 2015, explore l'influence de la franc-maçonnerie dans l'histoire de France, de la Révolution à nos jours. 

Cette influence est-elle positive ou négative pour la destinée du pays ? 

La franc-maçonnerie est-elle un cercle de pensée, un lobby, un réseau parallèle pour affairistes sans scrupule - voire une secte ? 

Afin que chacun puisse se forger sa propre opinion sur cette association opaque, aux buts étranges et au symbolisme mystérieux, Paul-Eric Blanrue a tenu à montrer le rôle joué par cette société secrète dans la vie politique, culturelle et économique de la République en prenant l'avis d'experts les plus divers, maçons notoires ou anti-maçons engagés. 

Que veut vraiment la franc-maçonnerie : se défaire des dogmes ou créer un dogme nouveau ? 

Est-elle la "religion de la République" ? 

Pourquoi est-elle opposée à l'Église catholique, comme l'a démontré la scandaleuse "affaire des fiches" ? 

Pourquoi certaines villes comme Paris sont-elles parsemées d'édifices maçonniques ? 

Pour répondre à ces questions et à bien d'autres, Paul-Éric Blanrue et le réalisateur Julien Teil sont partis à la rencontre des grands acteurs de cette nébuleuse sur laquelle on a écrit tout et son contraire, sans toujours prendre soin de vérifier les sources. 

Avec de nombreux intervenants de toute tendance et le Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française, Jean-Pierre Servel, qui répondent à des questions sans concession, il s'agit du résultat d'un an d'enquête sans tabou !

 

Ennemi de l'Etat, trois ans après : "Fais en sorte que ce sur quoi tu n'as pas prise, ne puisse avoir de prise sur toi."

Trois ans après le tournage d'ENNEMI DE L'ETAT, rien n'a changé, le Temps s'est solidifié, recroquevillé, crispé, asséché, tout s'est cassé la gueule, la France se disloque, la dissidence est en lambeaux, les partis traditionnels sont en capilotade, tout, absolument tout a empiré ! La Chute se poursuit et s'accélère !
Songez ! Il n'y avait pas encore de GJ quand nous avons tourné ce document et nous n'y parlions pas non plus du diktat des masques obligatoires, des couvre-feux et des confinements Covid à répétition, des passes sanitaires, de la ségrégation de la population en fonction de ses comportement sanitaires... Pourtant le diagnostic était déjà là, posé, sec comme un coup de trique, et il n'a pas pris une ride.
Heureusement, si tout sombre autour de nous, les principes, eux, ont fait la force de ce que nous avons été jadis et naguère, demeurent et ne couleront pas à pic de sitôt. C'est la force des idées éternelles de rester un rocher d'idéal.
Si la substance humaine fait provisoirement défaut, nos principes sont la bouée de sauvetage nous permettant de ne pas sombrer dans la mer agitée qui détruit jour après jour, dans tous les domaines, le monde que nous avons aimé.
Il est important, comme l'enseigne Marc Aurèle, de toujours conserver notre calme en toute circonstance et d'avoir aussi constamment à l'esprit cette précieuse pensée de Julius Evola, le baron italien qui a compris avant bien d'autres, les activistes excités notamment, que la vie politique contemporaine, après être montée dans les tours au XXe siècle et avoir ouvert tant d'espoirs, ne nous mènera plus très loin désormais :
"Fais en sorte que ce sur quoi tu n'as pas prise, ne puisse avoir de prise sur toi."
Notez ça en lettres d'or !
Car oui, s'il importe de vivre libre, il est nécessaire tout autant (c'est la même chose) de vivre hors de la politique et sans la politique politicienne, dégagé de toute obligation politique. Il faut savoir opportunément se rendre dans la Forteresse de Solitude de l'Apolitéia, de l'A-politique que notre Royaume intérieur a pour mission de défendre comme si elle était une vierge consacrée.
Les belles âmes, fils de l'enfer, chaque jour, au-dehors, s'embêtent dur au sein du divertissement programmé et nous pressent de revenir dans le monde, d'y reprendre nos places, d'y agir, et c'est alors qu'il faut se souvenir de notre vieux compagnon Nietzsche, notre bon ange gardien qui nous recommande de prendre quand il sied l'esprit du lion pour dire face au "Tu Dois" : "Je Veux."
Et, à la manière de Paul Morand, nous voudrons fuguer, vite, loin, discrètement, à la manière d'Arsène Lupin, passant au besoin sous la table de la maîtresse de maison, loin des regards et des discussions oiseuses, des débats importants qu'affectionnent les grandes personnes, pour partir mener notre vie à l'air libre, où nous pourrons désobéir aux avis des uns et aux avertissements des autres, et foutre le camp loin du "devoir qui appelle" (il attendra !).
Nous vivons dans une époque où la liberté est emprisonnée, violée, méprisée, moquée, taxée, bientôt oubliée. C'est à elle que nous resterons fidèles : la liberté. Alors, quoi ? Un acte malgré tout, une action, un aventure quand même ? Pourquoi pas ! Allons donc, amis mousquetaires, trois ans après, lui ôter ses chaînes afin qu'elle revienne parmi nous danser une dernière danse dans sa magnifique et austère robe de lin blanc !
Paul-Eric Blanrue, 24 août 2021.



vendredi 20 août 2021

Mad masque. Par Paul-Eric Blanrue.

Rappel pour la rentrée (scolaire en particulier) : les masques chirurgicaux ont été conçus pour empêcher le personnel médical d'infecter par inadvertance les blessures des patients, et non pour empêcher la propagation des virus.
30 mars 2020 : le directeur exécutif du Programme d'urgences sanitaires de l'OMS, Mike Ryan, déclarait : "Il n'y a aucune preuve spécifique suggérant que le port de masques par la population de masse a un avantage particulier". Ajoutant : "Il y a des preuves suggérant le contraire".
Une étude sur les masques et la grippe en France par Canini et al., qui a établi des groupes de contrôle, conclut : "Nous n'avons identifié aucune tendance dans les résultats suggérant l'efficacité des masques faciaux." (https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0013998)
Une étude réalisée en 2011 à Bangkok par Simmerman et al. a observé des résultats très similaires pour les deux groupes.
Une étude financée par le CDC en 2009 à Hong Kong par Cowling et al. entre des groupes "mains lavées "et "avec masque" a fait conclure à Canini : "Aucun avantage supplémentaire n'a été observé lorsque le masque facial a été ajouté à l'hygiène des mains". (https://www.acpjournals.org/.../0003-4819-151-7-200910060...)
Dans une étude réalisée (2009) au Japon par Jacobs et al, les membres du groupe des masques sont significativement plus susceptibles d'avoir des maux de tête. Bilan : "Il n'a pas été démontré que l'utilisation de masques faciaux offrait des avantages".(https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19216002/)
L'efficacité spécifique du port du masque contre le Covid a été testée dans une étude réalisée en 2020 par Bundgaard et al. au Danemark, avec groupes témoins sur 4 862 participants. La différence entre avec et sans masque (0,3 point) n'est pas significative. (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33205991/)
Sur l'ensemble des études sérieuses, l'efficacité des masques chirurgicaux ne trouve pas de preuves décisives de leur efficacité et certains indices révèlent même qu'ils pourraient augmenter la transmission virale.
Amen !

Paul-Éric Blanrue


mardi 17 août 2021

L'autre guerre ingagnable de Biden. Par Jeffrey Tucker (16 août 2021).

BHL lorsqu'il soutenait les talibans (1981)


Le discours de Joe Biden à la suite de la débâcle en Afghanistan a rendu la télévision convaincante pour une raison principale : voici un fonctionnaire du gouvernement - l'homme qui occupe ce poste autrefois appelé le "leader du monde libre" - reconnaissant les limites du gouvernement.
Peu importe combien de temps les États-Unis sont restés, peu importe combien de troupes ils déploient, peu importe combien de sang et de trésors sont élargis sur cette guerre, les États-Unis n'ont pas pu atteindre ses fins. « Combien d'autres vies, vies américaines, cela vaut-il la peine ? Combien de rangées infinies de pierres tombales au cimetière national d'Arlington ? Je suis clair sur ma réponse", a-t-il demandé.
« Bien que nous ayons passé 20 ans et des dizaines de milliards de dollars à donner le meilleur équipement, la meilleure formation et la meilleure capacité aux forces de sécurité afghanes, nous n'avons pas pu leur donner la volonté et elles ont finalement décidé qu'elles ne se battraient pas pour Kaboul et qu'elles ne se battraient pas pour le pays », a ajouté son conseiller à la sécurité nationale.
En écoutant, j'ai commencé à remplacer un ensemble de mots par un autre. Les talibans sont identiques au SRAS CoV-2. Des vies et une fortune ont engendré des dommages collatéraux égaux aux confinements. Le rêve d'un Afghanistan libre et démocratique équivaut à une nation sans l'agent pathogène qui cause le Covid. Les confinements, les mandats de masques et de vaccins et d'autres mesures d'atténuation sont tous identiques aux mesures déployées depuis 20 ans pour atteindre l'inatteignable.
La veille même de ce discours de Biden - un discours qui a finalement exprimé un certain degré d'humilité dans la conduite des affaires publiques et de la politique étrangère - Anthony Fauci avait un autre message pour le peuple américain. Elle concernait la nécessité de poursuivre la guerre intérieure contre le Covid.
« Mettez de côté toutes ces questions préoccupantes concernant les libertés et les libertés personnelles », a-t-il déclaré. « et réalisez que nous avons un ennemi commun et que l'ennemi commun est le virus. Et nous devons vraiment avancer ensemble pour nous en sortir. »
Les deux semaines pour aplatir la courbe se sont transformées en 18 mois de politique chaotique qui ont privé les Américains de toutes leurs attentes traditionnelles concernant leurs droits et libertés. Nous ne le savions pas - ou la plupart ne le savaient pas - mais le gouvernement peut fermer nos entreprises, fermer nos églises, vider nos écoles, restreindre nos déplacements, nous séparer de nos proches, le tout au nom de l'écrasement d'un virus.
Autant remplacer l'écrasement du virus par la chasse aux talibans de la vie publique en Afghanistan. Certaines choses que le gouvernement peut faire ; d'autres qu'il ne peut pas faire. Il est temps d'entendre un président américain le reconnaître. Maintenant, cette reconnaissance a également besoin d'une application nationale.
Les nouvelles d'Afghanistan ont présenté au monde un tableau insupportablement tragique. Peu importe la rotation de l'administration Biden, peu importe ce que disent les têtes parlantes, peu importe combien d'experts sont là pour assurer aux gens que ce n'est pas un échec, l'humiliation pour la politique étrangère américaine a été affichée comme jamais auparavant.
Parmi les images les plus choquantes, on peut citer l'aéroport de Kaboul, où des milliers d'Afghans ont envahi l'aire de trafic mendiant à bord d'avions quittant le pays. Certains se sont accrochés aux avions à l'approche de la piste. On prétend que quelques personnes ont réussi à s'accrocher aux ailes lorsque l'avion a décollé, puis est tombé à la mort.
J'ai regardé le film et je ne peux pas dire si c'est vrai, mais le point demeure. Toute la scène donne un nouveau sens au mot chaos, rendant même la sortie de Saigon de 1975 ordonnée par comparaison. Il y avait sûrement de meilleures façons de mettre fin à ce gâchis, sûrement des moyens par lesquels les États-Unis auraient pu mieux protéger leurs partisans sur le terrain, sûrement un moyen d'éviter cette catastrophe.
Pourtant, la fin que nous voyons était en quelque sorte inévitable ; les États-Unis ne pouvaient pas vraiment gagner cela. Biden a raison à ce sujet.
Les États-Unis sont entrés en Afghanistan en 2001, pas seulement pour punir les auteurs du 11 septembre, bien qu'il n'ait jamais été établi que le gouvernement avait quoi que ce soit à voir avec le financement ou la planification de cette attaque. La décision de répéter l'échec de style soviétique dans ce pays était une décision de George W. Bush - une décision terrible parmi tant d'autres prise par cette administration au cours de ses années au pouvoir (une autre était de comploter des confinements pour la maladie).
En poussant rapidement les talibans sur les collines et en déclarant la victoire immédiatement, les États-Unis ont adopté un objectif idéologique plus ambitieux de reconstruire le pays en une république démocratique moderne. La touche Midas de présence militaire américaine y parviendrait sûrement - de même que la puissance américaine pourrait faire tomber les cas et laisser le virus disparaître.
Parlez d'ignorer complètement l'histoire ! Ce n'est pas comme si cet échec ne pouvait pas être prévu. Les États-Unis dépenseraient des vies et des trésors pour une mission futile, comme les empires britannique et soviétique auparavant. Rien ne pouvait changer ce résultat. Les États-Unis ont dû partir à un moment donné. Les talibans reviendraient à un moment donné. Plutôt que de se préparer et de protéger, les États-Unis ont été libérés sous caution dans la panique et ont simplement permis aux événements de se dérouler avec les gens qu'ils avaient combattus pendant 20 ans, regagnant une hégémonie totale en quelques jours. Vingt ans de travail et de sacrifice ont disparu comme de la poussière dans le vent.
Pendant toutes ces années, les États-Unis ont affirmé que le gouvernement afghan n'était pas du tout sa marionnette, mais tout à fait légitime et soutenu par le peuple. Les dizaines de milliers d'Afghans qui ont travaillé avec les occupants étrangers n'ont pas été méprisés à l'intérieur, mais respectés en tant qu'agents de modernisation. Ils n'étaient pas vulnérables à leur renversement, mais représentaient plutôt une vision brillante et entièrement occidentalisée de l'avenir du pays. Ceux d'entre nous qui avaient des doutes étaient régulièrement attaqués comme antipatriotiques.
Vingt ans plus tard, en l'espace d'une semaine, quelques mois seulement après l'annonce du retrait par les États-Unis, les Taliban ont fait une marche de victoire facile directement vers la capitale Kaboul et ont inspiré la reddition rapide de centaines de milliers de forces entraînées par les États-Unis qui ont vu l'écriture sur le mur. Alors même que Biden promettait d'envoyer des milliers de soldats supplémentaires pour parvenir à une transition ordonnée, l'ambassade américaine a rapidement été abandonnée et la priorité est devenue de faire sortir les travailleurs humanitaires, les journalistes, les responsables américains et leurs alliés dès que possible.
Habituellement, le gouvernement tente de cacher son échec. Se cacher était impossible cette fois-ci. Les responsables de l'administration Biden blâmé l'administration Trump, affirmant qu'il s'agissait d'une victoire déguisée, et ainsi de suite. Mais rien ne pourra changer l'image des combattants talibans se délectant de la victoire dans tout le pays, aux acclamations de nombreuses personnes et à la terreur de beaucoup d'autres. Même maintenant, les responsables américains sont à la télévision pour expliquer comment ils travaillent pour une transition ordonnée alors qu'il devrait être clair que l'acte a été accompli.
Combien ont coûté 20 ans de guerre non déclarée ? Tués chez les troupes américaines : 2 448. Entrepreneurs tués : 3 846. Militaire et police afghans tués : 66 000. Civils tués : 47 245. Taliban et combattants de la résistance tués : 51 191. Travailleurs humanitaires décédés : 444. Journalistes morts : 72. Le coût de la dette de ce fiasco dépasse certainement 2 milliards de dollars. Il y a un coût plus important et plus significatif pour le gouvernement américain : l'humiliation absolue qui accompagne la défaite totale.
À bien des égards, ce qui reste de l'empire militaire et économique américain repose sur les perceptions et l'histoire, la conviction que la plupart des gens ont sous-estimé la force américaine pendant une grande partie du siècle et qu'ils se sont généralement trompés. Les catastrophes des guerres de Corée et du Vietnam ont finalement été atténuées par la victoire durant la guerre froide. Cette fois, c'est différent. La perte de l'Afghanistan survient à la suite de la catastrophe de la guerre en Irak, et n'est suivie que de la montée et de l'ascension de la Chine en tant que superpuissance mondiale.
Si l'on veut isoler un seul vice du gouvernement américain, ce serait le manque d'humilité d'admettre que tout ne peut pas être contrôlé par la puissance économique et militaire. L'exemple des échecs passés en Afghanistan était accessible à tous il y a 20 ans, mais cela a été largement ignoré au profit d'une mission messianique visant à réaliser l'impossible et à contrôler l'incontrôlable.
Mentionnons également un autre échec extrême de l'administration de George W. Bush de ces années-là. En 2005, il a eu la brillante idée d'utiliser le pouvoir du gouvernement fédéral pour atténuer les maladies. Les ordres de rester à la maison, les fermetures d'écoles et d'entreprises, la tentative de supprimer un virus par la force, les restrictions de voyage - tout cela a été cartographié en 2006. Les plans sont restés pour la plupart inaperçus jusqu'en 2020, date à laquelle ils ont été déployés d'une manière qui a dévasté la liberté américaine.
Le même week-end que la catastrophe afghane a été diffusée à la télévision dans le monde entier, Fauci était à la télévision pour dire aux Américains qu'ils devaient renoncer davantage à leurs précieuses libertés afin de maîtriser la variante Delta. S'il y a jamais eu un moment dans l'histoire pour que les Américains se rendent enfin compte qu'ils ne peuvent pas faire confiance à leurs dirigeants pour dire la vérité, c'est maintenant.
Mon impression générale est que le port et l'éloignement du masque sont entièrement performatifs à ce stade, tout comme les combats en Afghanistan l'ont été pendant une bonne partie de 15 ans - performatifs dans le sens où personne ne croit vraiment qu'ils fonctionnent, mais très réels en termes de coût. Même les bars de D.C. ont des panneaux indiquant que bien que vous deviez vous faire couvrir le visage pour entrer, vous pouvez les enlever immédiatement parce que "nous savons que c'est stupide".
Les Américains font semblant de se conformer et de croire aux règles de Covid tout comme le régime soutenu par les États-Unis en Afghanistan a fait semblant de gouverner le pays, et les États-Unis ont fait semblant d'émanciper le pays de la tyrannie des Taliban. Les deux politiques représentent un orgueil fondé sur une ignorance délibérée de l'histoire et une réticence à admettre les limites du pouvoir. Maintenant, la réalité est un peu en arrière. Que nous appelions cette réalité les talibans ou le variant Delta, les gouvernements doivent finalement reconnaître leur incapacité à réaliser leurs rêves les plus fous de leur pouvoir pour perfectionner le monde.
Autrefois, avant que les États-Unis ne se retrouvent impliqués dans des guerres sans fin, un noyau de personnes intelligentes savait que la clé de la paix et de la prospérité dans le monde n'était pas la guerre messianique, mais le commerce et la diplomatie. De même, nous avons déjà compris que la meilleure voie vers la santé domestique et la longue vie était une combinaison de bonne science, d'accès aux soins médicaux, de relations médecin-patient et de bons modes de vie - pas de confinements, pas d'imposition de droits et de libertés.
Ces énormes plans collectifs visant à débarrasser le monde du mal du jour - quel qu'il soit - risquent de créer des problèmes encore plus importants. La guerre est souvent un remède pire que la maladie. Il en va de même pour les confinements et les mandats conçus pour notre propre bien.

Jeffrey Tucker.