· 03/24/16 à 2:23 PM
À
Robert,
Au premier de l'an 2008, date de mon départ à la retraite, vous aviez déclaré, à minuit et devant des témoins tous acquis à votre cause, que vous perdiez un avocat mais que vous gagniez un ami. Désormais vous m'appelleriez Éric et non plus maître, comme il fallait que je vous appelle Robert.... Il en fut ainsi durant huit ans et, il n'y a pas 15 jours, vous me téléphoniez encore pour solliciter mes conseils et avis.
Et voici qu'à la sortie de l'audience de la Cour de Paris le 17 mars, après avoir dénoncé les "lâches" de votre entourage, vous expliquez devant les caméras, que " ... il y a vingt ans [donc vers 1996] (...) on me frappait. Mon avocat me laissait tomber, avec sa toge il allait se réfugier dans la XVIIe chambre et moi je me faisais massacrer. Et il n'a jamais protesté. Ce n'est plus concevable aujourd'hui ... ". Et cela circule sur Internet, sur ERTV (Égalité et Réconciliation) ou lapravda.CH. Et cela restera pour longtemps, voire pour toujours sur la Toile...
Or vous êtes le premier à savoir que cela est faux : jamais je ne vous ai laissé tomber, même quand il fallait vous exfiltrer par les caves du Palais de justice. Jamais vous ne m'aviez fait un tel reproche, ni entre nous, ni dans vos Écrits révisionnistes.
Pour la première fois, je vous entends proférer un mensonge et c'est pour me calomnier, vous dont j'ai servi la cause et les causes judiciaires pendant 27 ans.
C'est trop d'ingratitude. Rompons-là.
Avec ma déception de toujours fidèle révisionniste.
Eric Delcroix.
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