BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

mercredi 29 mai 2019

L'effroyable Marx et le "marxisme culturel" contemporain.


"Le côté le plus exécrable de l’édifice branlant de Marx est sa théorie de la connaissance. 
Il estimait, sans la moindre preuve scientifique à l’appui, que « la conscience est un produit social », que « ce n’est pas la conscience qui détermine la vie mais la vie qui détermine la conscience » et que « l'essence de l'homme est l'ensemble des rapports sociaux » (v. L’Idéologie allemande et Thèses sur Feuerbach). 
C’est bien ce que Martin Heidegger lui reprochait : disposer l’économie avant l’homme, faire dépendre la superstructure (les idées, les opinions) de l’infrastructure (le mode de production), comme si l’économie ne nécessitait pas d’abord l’existence d’un homme pour fonctionner. 
Pour Marx, il n’existe pas de nature humaine. Les droits naturels sont une invention bourgeoise créée au bénéfice exclusif des bourgeois. 
Pour cet aruspice, les hommes ne sont que le produit de la société. Quand ils s’y intègrent, ils perdent leurs spécificités. Il suffit que la société se transforme pour que les hommes se transforment. Les êtres humains sont en pâte à sel.
On en voit aujourd’hui le résultat avec l’idéologie du gender, qui carillonne que les hommes et les femmes ne sont que des constructions sociales ; avec l’organisation du métissage forcé sous le fallacieux prétexte que les races n’existent pas ; avec l’idéologie égalitariste de la tabula rasa, qui nie, par exemple, l’existence des enfants « surdoués » (un philosophe marxiste français, Lucien Sève, a passé sa vie à réfuter leur existence, alors que le fait est bel et bien établi et analysé par les scientifiques contemporains).
Ce qui est excessivement ennuyeux c’est qu’un grand nombre de personnalités « anti-système » se réclament de ce zozo."

Blanrue, Sécession.

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samedi 25 mai 2019

Pourquoi Socrate détestait la démocratie.



"Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-la s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre?
C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même. L'égalité a préparé les hommes à toutes ces choses: elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.
Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger."

Tocqueville.

"Si la plus grande partie du monde est actuellement divisée en collectivités publiques qui disposent de monopoles sur des territoires donnés, on peut très bien imaginer - et même souhaiter - un monde où tous les États et autres collectivités publiques n'existeraient pas et où tout l'espace serait partagé en d'innombrables copropriétés (ou même, éventuellement, de propriétés privatives séparées). 
Chacune d'entre elles déciderait librement de ses propres règles de décision. Leurs membres y deviendraient propriétaires librement, passeraient à leur gré de l'une à l'autre - ce qui au demeurant ferait perdre tout son sens à la notion d'immigration - et accepteraient librement de se soumettre aux décisions collectives prises conformément aux règles communes. 
On verrait fleurir la diversité."

Pascal Salin.

"Le droit à la propriété est antérieur à la loi. Ce n’est pas la loi qui a donné lieu à la propriété mais au contraire, la propriété qui a donné lieu à la loi. 
Cette observation est importante, car il est assez commun, surtout parmi les juristes, de faire reposer la propriété sur la loi, d’où la dangereuse conséquence que le législateur peut tout bouleverser en conscience"


Frédéric Bastiat.

"La liberté en tant qu'homme, j'en exprime le principe pour la constitution d'une communauté dans la formule : personne ne peut me contraindre à être heureux d'une certaine manière (celle dont il conçoit le bien-être des autres hommes), mais il est permis à chacun de chercher le bonheur dans la voie qui lui semble, à lui, être la bonne, pourvu qu'il ne nuise pas à la liberté qui peut coexister avec la liberté de chacun selon une loi universelle possible (autrement dit, à ce droit d'autrui)."

Emmanuel Kant.

"On jouit d'une véritable liberté, quand on peut disposer librement, et comme on veut, de sa personne, de ses actions, de ses possessions, de tout son bien propre, suivant les lois sous lesquelles on vit, et qui font qu'on n'est point sujet à la volonté arbitraire des autres, mais qu'on peut librement suivre la sienne propre."

John Locke.

"Le peuple n'existe pas. Ce sont des personnes individuelles qui composent un groupe de personnes.
En pratique, toute tentative d’établir la démocratie est une tentative de faire en sorte que la majorité des membres d'un groupe établisse les règles du groupe.

Considérez ceci un moment comme appliqué à votre propre expérience dans les groupes de personnes vivantes que vous connaissez, et vous comprendrez pourquoi chaque tentative d'établir la démocratie a échoué. 
Il n'y a aucune raison de supposer que la règle de la majorité
soit souhaitable. Il n'y a pas de moralité dans de simples nombres : 99 personnes ne sont pas plus susceptibles d'avoir raison qu'une seule personne."

Rose Wilder Lane.


vendredi 3 mai 2019

La République coupable de génocide et de mémoricide.


"Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre, libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay suivant les ordres que vous m’aviez donnés. J’ai écrasé des enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes, qui au moins pour celles là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas de prisonniers à me reprocher, j’ai tout exterminé. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que par endroits ils font pyramide" (Westermann).

"Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec les femmes, filles et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées. Tous les villages, métairies, bois, genêts et généralement tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. Sous 15 jours, il n’existera plus en Vendée ni maisons, ni armes, ni vivres, ni habitants. Je sais qu’il peut y avoir quelques patriotes dans ce pays. C’est égal, nous devons tout sacrifier" (Turreau).

"On décima sans pitié ceux qui refusaient de partir au combat en chantant La Carmagniole : les Vendéens. L’un des plus exceptionnels historiens français de notre temps, Reynald Secher a prouvé, documents à l’appui, dans Le Génocide franco-français : La Vendée-Vengé (PUF, 1986), que cette politique d’anéantissement fut un crime idéologique décidé par Comité de Salut public, notamment par Robespierre, Carnot et Barrère, avec l’appui de la Convention. 
Le 1er août 1793, une loi votée par cette dernière prescrivit la déportation des femmes et des enfants et le massacre de tous les habitants résidant en Vendée, la nationalisation de leurs biens et leur destruction. 
Une seconde loi du 1er octobre 1793 ordonna l’extermination de tous les habitants sans exclusion, appelés « brigands », soit plus de 800 000 âmes. Il fut ordonné expressément par le général Lazare Carnot, au nom du Comité de Salut public, d’annihiler tous les vieillards, les femmes et les enfants.
Ce génocide franco-français fit plus de 200 000 victimes du côté des insurgés Blancs, et tout autant du côté des Bleus. 
On y a tout essayé en matière d’abomination : l’armée avec les « colonnes infernales » du général Tureau qui rasaient tout sur leur passage, villages, forêts, bêtes, récoltes, individus, pour faire de la Vendée un « cimetière national » que repeupleraient des réfugiés républicains ; la noyade ; le gaz ; les fours ; les tanneries de peaux humaines ; la fonte des corps pour obtenir de la graisse.
Le Parlement de l’État républicain, dont les membres n’ont à la bouche que le mot de Mémoire, n’a jamais reconnu cet atroce crime d’État – une extravagante amnésie que Secher nomme un « mémoricide »."


Blanrue, Sécession.

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jeudi 2 mai 2019

La dramatique évolution gauchiste des Gilets jaunes et nous

J'apprends que Maxime Nicolle, alias Fly Rider, va écrire un livre pour nous faire part de ses pensées. On ne rigole plus.
Peut-être puis-je aider ? Titre possible : "Tout ça pour rien". Sous-titre: "Tourner en rond est un métier". Préface d'Étienne Chouard : "Vivez plus longtemps grâce au tirage au sort".
On me dit que l'introduction est déjà écrite : "Au début de ma vie, je croyais qu'il fallait travailler pour vivre. Quelle naïveté ! Éric Drouet a été le premier à m'ouvrir yeux : dans le système actuel, on galère et il est difficile de s'offrir chaque semaine une nouvelle jante. Grâce à une citation de Piketty, découverte sur un tract à un rond-point, j'ai capté qu'il suffisait de prendre aux riches pour gagner haut la main les compétitions de tuning. Je ne savais pas comment m'y prendre. Grâce aux vidéos de Chouard, j'ai compris qu'il suffisait de le demander aux autres : la majorité me fournirait des solutions pour arranger ma vie. C'était bonnard : plus la peine de penser, le RIC y pourvoirait et arrangerait tout. Puis vint François Boulo, qui, en tant qu'avocat, était forcément un grand économiste. Je fus illuminé. Ça bouillait dans ma tête. Depuis, pour garder mes idées géniales au chaud, je ne me sépare plus de ma casquette, que je mets à l'envers car je suis un rebelle".
Je souhaite bon amusement à son ghostwriter.



*

- Vous aimez les technocrates ?
- C'est des pourris.
- Vous aimez les impôts ?
- Y en a trop !
- Vous aimez les hommes politiques ?
- Tous des truands !
- Vous aimez les riches qui s'en mettent plein les fouilles en s'acoquinant avec l'État ?
- Des voleurs !
- Vous aimez ceux qui vivent de subventions et d'assistance ?
- C'est des parasites !
- Vous aimez quoi, alors ? Le secteur privé ?
- Nan ! Les services publics !
- L'État ?
- Évidemment ! Comment on ferait sans lui ? Les routes, les hôpitaux !
- Bon, on recommence.

*

Joie, honneur et avantage d'entendre en direct le discours du fringant François Boulo, entouré des drapeaux rouge sang de la CGT. 
Résumé : les "ultra-riches" ne sont rien que des méchants car ils ont donné des sous pour Notre-Dame et pas pour les gens. Ô coglione ! Il y aurait tant à dire sur les "ultra-riches" et le capitalisme de connivence - sauf cette inepte brève de comptoir !
Phrase-culte démontrant qu'il n'a strictement rien compris au sketch : "Quand tout sera privatisé, on sera privé de tout". 
Cet olibrius croit mordicus que lorsque l'État possède, "les gens" possèdent avec lui - alors que ce sont eux qui sont possédés et que l'État n'est qu'une fiction n'existant que par les sous que lui, Boulo, comme les autres, sont contraints de lui verser. 
Croit-il sincèrement que si l'État possédait tout, lui et ses copains ne seraient privés de rien ? 
L'absurdité de sa position est évidente : il se plaint que les gens ne soient pas propriétaires et nie en même temps le droit le propriété.
La liberté ? Connais pas. Le dogme marxiste dans sa plus crasse expression. 
Un démagogue est né. Si jeune et déjà si vieux.

Paul-Éric Blanrue