BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

jeudi 27 mai 2021

Vaccins : et soudain Michel Onfray, libertaire autoritaire, cessa de penser.



L'Arabie saoudite augmente la pression sur ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner, avec l'intention de les interdire de pèlerinages, d'universités, de centres commerciaux, de bureaux et de voyager à l'étranger. Ah, les beaux alliés des néo-zététiciens de pacotille ! Et les nouveaux copains de Michel Onfray, par la même occasion !

Voici ce que ce dernier a osé proférer dans son sermon du jour : "On n'a pas le droit de tout faire", dit-il - pour le bien des autres, s'entend (les z'Autres, toujours, c'est très nietzschéen cette notion...). Pour expliquer le devoir moral que le vulgaire aurait de se faire vacciner, le philosophe à la mode de Caen prend, comme s'il allait de soi, l'exemple du viol : mais pardi, lance-t-il, on n'a pas le droit de violer, alors pourquoi diantre aurait-on le droit de nuire aux autres en ne se faisant pas vacciner ? C'est kif-kif bourricot, voyons !

Mais non. Précisément, non, bourricot. C'est amusant de voir à quel point la mauvaise foi, la peur, le manque de tenue ou la bassesse morale peuvent amener des gens a priori pas trop idiots à proférer des sophismes maladroits qu'un lycéen ayant à peu près la moyenne en classe de philo n'oserait pas tenter sur sa copie de peur de se faire descendre en flèche par son prof.

Certes, Révérend Père Onfray, le viol n'est pas un droit. Certes !

Ce n'est pas un droit car c'est une agression. Une atteinte absolue à l'intégrité physique.

Une agression repose, c'est sa définition même, sur l'absence de consentement.

Or l'agression reposant sur l'absence de consentement, l'atteinte à l'intégrité physique, c'est précisément ce que réclament (sans même s'en douter) les partisans du vaccin obligatoire, puisqu'ils s'en prennent aux corps des autres, dont ils entendent disposer à leur gré, selon leur propres normes de conduite, leur morale, en vue d'un Bien qu'ils définissent comme s'il tombait du Ciel alors qu'ils ne provient que de leurs petits esprits sectaires. Par conséquent ces virulents militants, ces vertueux, sont comparables aux violeurs dénoncés par Michel Onfray, et non pas aux violés ! L'exemple que notre curé athéiste croyait si parlant et avec lequel il espérait clore le bec à ses adversaires lui revient ainsi en pleine poire.

Le corps appartient de droit à l'individu, nullement à la société ni à l'Etat. C'est la base de tout. C'est ce qu'Onfray n'a pas saisi car il pense à gauche, et pour la gauche l'individu doit se soumettre au collectif. Mais si ton corps n'est pas à toi, Michel, dis-moi donc à qui il appartient : je causerai avec lui et je lui dirai deux mots ! En attendant, le corps bénéficie du droit de légitime défense lorsqu'il est agressé, lorsqu'on lui porte atteinte.

Par les temps qui courent, le niveau de panique irrationnelle et de sous-alimentation intellectuelle est pis que jamais. Parmi les victimes de la crise Covid : la liberté de circulation, la liberté d'expression, la liberté de travailler, la liberté thérapeutique, mais aussi l'intelligence et la faculté de raisonner avec propreté.

Dois-je ajouter que je n'ai rien contre la vaccination, loin s'en faut, mais que je soutiens le droit de ne pas se faire vacciner, comme je soutiens la libre expression de gens qui ne pensent pas comme moi, puisque j'entends rester logique dans ma démarche intellectuelle se réclamant de la défense résolue de la liberté. A la manière de Benjamin Constant, "j'ai défendu quarante ans le même principe : liberté en tout, religion, littérature, philosophie, industrie, politique. Par liberté, j'entends le triomphe de l'individualité sur l'autorité qui veut gouverner par despotisme, et sur les masses qui réclament le droit d'asservir la minorité à la majorité."

A ce propos, avez-vous noté que ceux qui vitupèrent les propos grossiers de Jean-Marie Bigard ne sont point choqués par les paroles incitant au viol du sieur Youssoufa ? Comme c'est étrange ! Je crois me souvenir d'un certain Coluche dont la devise était :"Tous ensemble pour leur foutre au cul", ce qui n'était guère un propos de dentellière, et pourtant le bougre fait la quasi unanimité dans l'ex-royaume de France.

Quant à Onfray, il est devenu clair qu'il a cessé de penser. En 2020-21 nous aurons ainsi assisté à un spectacle étonnant mais révélateur : des gens de droite et de gauche, des socialistes et des prétendus libéraux, des libertaires même, qui n'ont en général que le mot liberté à la bouche, l'ont soudain banni de leur vocabulaire lorsqu'il s'est agi de défendre le choix de se laisser confiner ou non, de se masquer ou non, et celui de se faire vacciner ou non.

On n'en est pas autrement surpris, avouons-le : ces mêmes personnes n'accordent régulièrement aucun intérêt au principe de la liberté d'expression et se regardent les pieds ou applaudissent des deux mains lorsqu'une personne ne pensant pas comme elles subit des ennuis de la part de l'Etat, abhorré en principe, mais révéré en pratique. Car, voyez-vous, c'est dangereux, la liberté.

Onfray, philosophe fragile. Son parcours de La Volonté de Puissance à La Versatilité de l'Impuissant n'est pas reluisant.

Paul-Eric Blanrue

dimanche 23 mai 2021

Comment la science a été corrompue.

 "La pandémie a mis en lumière une dissonance entre notre image idéalisée de la science, d'une part, et le travail que la «science» est appelée à faire dans notre société, d'autre part. Je pense que la dissonance peut être attribuée à ce décalage entre la science en tant qu'activité de l'esprit solitaire et la réalité institutionnelle de celle-ci. La grande science est fondamentalement sociale dans sa pratique, et cela entraîne certaines implications. En pratique, la «science politisée» est la seule qui existe (ou plutôt la seule dont vous êtes susceptible d’entendre). Mais c'est précisément l'image apolitique de la science, en tant qu'arbitre désintéressé de la réalité, qui en fait un instrument politique si puissant. Cette contradiction est maintenant ouverte au grand jour. Les tendances «anti-science» du populisme sont en grande partie une réponse au fossé qui s'est ouvert entre la pratique de la science et l'idéal qui sous-tend son autorité. En tant que moyen de générer des connaissances, c'est la fierté de la science d'être falsifiable (contrairement à la religion). Pourtant, quelle sorte d'autorité serait celle qui insiste sur le fait que sa propre compréhension de la réalité n'est que provisoire? Vraisemblablement, tout le but de l'autorité est d'expliquer la réalité et d'apporter la certitude dans un monde incertain, dans un souci de coordination sociale, même au prix de la simplification. Pour remplir le rôle qui lui est assigné, la science doit devenir quelque chose de plus comme la religion. (...) L'expression «suivez la science» sonne faux. C'est parce que la science ne mène nulle part. Elle peut éclairer différentes pistes d'action, en quantifiant les risques et en précisant les compromis. Mais elle ne peut pas faire les choix nécessaires à notre place. En prétendant le contraire, les décideurs peuvent éviter d'assumer la responsabilité des choix qu'ils font en notre nom. De plus en plus, la science est pressée d'être une autorité. Elle est invoquée pour légitimer le transfert de souveraineté des organes démocratiques vers les organes technocratiques, et comme moyen d'isoler ces mouvements du domaine de la contestation politique. Au cours de l'année écoulée, un public craintif a consenti à une extension extraordinaire de la compétence des experts sur tous les domaines de la vie. Un modèle de «gouvernement d'urgence» est devenu prédominant, dans lequel la résistance à de telles incursions est qualifiée d '«anti-science». Mais la question de la légitimité politique qui pèse sur le pouvoir des experts ne va probablement pas disparaître. Au contraire, elle sera plus violemment combattue dans les années à venir alors que les dirigeants des organes directeurs invoquent une urgence climatique qui exigerait une transformation globale de la société. (...) Pour que l'autorité fasse vraiment autorité, elle doit revendiquer un monopole épistémique, qu'il s'agisse de la connaissance sacerdotale ou scientifique. Au XXe siècle, en particulier après les succès spectaculaires du projet Manhattan et de l'atterrissage sur la lune d'Apollo, se développa une spirale dans laquelle le public en vint à s'attendre à des miracles d'expertise technique (les voitures volantes et les colonies lunaires étaient considérées comme imminentes). Réciproquement, la stimulation des attentes d'utilité sociale est normalisée dans les processus de recherche de subventions et de concurrence institutionnelle qui sont désormais inséparables de la pratique scientifique. (...) Maintenant, la science est principalement organisée autour de «monopoles du savoir» qui excluent les opinions dissidentes. Ils ne le font pas par échec fragmentaire d'ouverture d'esprit de la part d'individus jaloux de leur territoire, mais de manière systémique."

Matthew Crawford

LIEN VERS L'ARTICLE COMPLET

Contre le nouveau totalitarisme qui se lève : la religion hygiéniste et réchauffiste.


"La société ouverte se caractérise par le fait qu’elle reconnaît chaque être humain comme une personne : la personne a une dignité inaliénable. Elle a la liberté de façonner sa vie selon ses choix, ainsi que la responsabilité de rendre compte de ses actes sur demande. La liberté est la condition humaine (...) Selon Popper, les ennemis intellectuels de la société ouverte sont ceux qui prétendent posséder la connaissance d’un bien commun. Sur la base de ces connaissances, ils prétendent être en mesure de contrôler la société de manière technocratique afin de réaliser ce bien. (...) Cette connaissance se situe au-dessus de la liberté des individus, c’est-à-dire au-dessus de leur propre jugement sur la façon dont ils veulent façonner leur vie. (...) les nouveaux ennemis de la société ouverte n’opèrent pas avec le mirage d’un bien absolu, mais avec la peur délibérément alimentée de menaces qui mettraient prétendument notre existence en danger. Ces menaces sont sous-tendues par des faits, tels que la propagation du coronavirus ou le changement climatique. Ces menaces sont prises comme une opportunité de rendre certaines valeurs absolues, comme la protection de la santé ou la protection du climat. Une alliance de scientifiques, de politiciens et de dirigeants de l’économie prétendent savoir comment gérer la vie sociale, familiale et individuelle afin de préserver ces valeurs. Là encore, il s’agit d’un bien social supérieur – protection de la santé, conditions de vie des générations futures – derrière lequel la dignité humaine individuelle et les droits fondamentaux doivent passer au second plan. (...) Les nouveaux ennemis de la société ouverte alimentent la crainte de la propagation d’un soit-disant fléau du siècle ; pourtant, il est évident que toute forme de contact physique peut contribuer à la propagation du coronavirus (ainsi qu’à d’autres virus et bactéries). Ils suscitent la peur d’une catastrophe climatique imminente ; pourtant, il est évident que toute action a un impact sur l’environnement non humain et peut ainsi contribuer au changement climatique. Par conséquent, chacun est censé prouver que ses actions ne font pas avancer involontairement la propagation d’un virus, la dégradation du climat, etc. – on peut prolonger cette liste à son gré. De cette manière, tous les individus sont placés sous la suspicion générale de nuire aux autres par tout ce qu’ils font. (...) Cela abolit la liberté et installe un nouveau totalitarisme, car l’exercice de la liberté et la garantie des droits fondamentaux dépendront alors d’un permis accordé – ou refusé – par une élite d’experts."

Michael Esfeld



Front Covid : contre tous les mensonges, voici de véritables infos, des remarques taboues, des questions interdites.



- Deux mois que le Texas a levé mandat de masque et restrictions. Experts et médias ont hurlé à s'en évanouir, selon la bonne vieille méthode de l'Eglise de la Trouille. Pourtant, les décès dans les très stricts et respectueux de normes "scientifiques" Etats du Michigan, New Jersey et New York sont 315% plus élevés qu'au Texas, le "Lone Star State" ! Texas : 1, Scientisme étatique : 0.
- 25 Etats US les plus restrictifs ont été comparés à 25 Etats les moins restrictifs. Bilan : kif-kif. Les mesures politiques contraignantes pour lutter contre le Covid sont inutiles. Les confinements ne réduisent aucunement la maladie. Mais leurs conséquences sanitaires et économiques sont une catastrophe humaine universelle, dont on commence tout juste à prendre conscience.
- On le sait désormais : le Covid est surtout transmis par des particules en suspension dans l'air. C'était clair dès l' étude de l'épidémie dans le Diamond Princess, mais passons : ce n'est que le 30 avril de cette année que l'OMS a finalement mis à jour son site Web pour indiquer que le Covid est transmis à la fois par des gouttelettes et des particules en suspension dans l'air. Jusque-là, il avait simplement affirmé que "le principal moyen de propagation du virus se fait par les gouttelettes respiratoires". Bref, quel est en conséquence l'endroit le plus sûr ? L'extérieur, où les particules se dispersent facilement. La majorité des infections se font dans des espaces intérieurs. L'ordre de rester enfermer était aberrant, voire criminel.
- Le New York Times a démontré que le CDC a énormément exagéré les risques d'être infectés à l'extérieur. Loin d'être de 10% comme annoncé, la part de la transmission produite à l'extérieur est inférieure à 1%, et peut être même inférieure à 0,1% !
- Voilà 3 mois que le gouverneur de la super-confinée Californie a tweeté qu'il était "absolument imprudent" pour le Texas de lever le masquage et d'abandonner les restrictions. Bilan : il n'y a aucune différence dans les taux de mortalité entre les deux États. Un média en parle?
- Même Slate (!) en vient à le reconnaître: "Il n'existe pas un seul exemple dans le monde de preuve de contamination à la suite d'une interaction classique en plein air, comme croiser quelqu'un dans la rue ou se restaurer à une table voisine. " Il serait temps de se réveiller et d'agir en conséquence!
- "Les masques et la distanciation sociale doivent disparaître", déclare Camilla Tominey, rédactrice adjointe du Telegraph.
- Le marché des faux vaccins et certificats de test connaît une croissance exponentielle, rapporte le Guardian, avec 1200 fournisseurs opérant au Royaume-Uni et dans le monde, certains offrant les documents pour aussi peu comme £25 ! L'Etat a joué au con, il en récolte les fruits.
- Une étude de la société de sondage Opinium a révélé qu'un Britannique sur dix souhaite que les restrictions et les confinements restent en place indéfiniment ! De la servitude volontaire, comme disait La Boétie qui avait tout compris.
- En Grande-Bretagne, une femme enceinte sur cinq est obligée de porter un masque facial pendant l'accouchement. Certaines ont décrit cette expérience comme la plus terrifiante de leur vie. Leurs enfants les ont vues pour la première fois masquées. Bien entendu, ces situations se produisent aussi en France.
- Près d'un million de cas de cancer sont non diagnostiqués en l'Europe en raison du Covid, selon une nouvelle étude. Selon les données publiées par l'Organisation européenne du cancer (ECO), les diagnostics ne sont pas contrôlés en raison de la pandémie et des restrictions imposées.
- Une étude portant sur 200 000 utilisateurs de Kooth, un forum en ligne sur la santé mentale, a révélé la semaine dernière que 41% des utilisateurs "se sentent nerveux tous les jours". L'Eglise de la Trouille règne sur une multitude de consciences. La peur pour le contrôle.
- Une étude d'Ipsos Mori portant sur 4 896 adultes a révélé que 34% des Britanniques pensent que les restrictions du confinement seront toujours nécessaires. Le lavage de cerveau fonctionne à merveille.
- Le Telegraph rapporte : Le comité Sage a recommandé notoirement en mars de l'année dernière que les ministres aient besoin d'augmenter ′′le niveau de menace personnelle perçue′′ du Covid-19 parce que ′′un nombre substantiel de personnes ne se sentent toujours pas suffisamment menacées personnellement". Aujourd'hui, Gavin Morgan, un psychologue de l'équipe Sage, a admis devant Laura Dodsworth : ′′Clairement, utiliser la peur comme moyen de contrôle n'est pas éthique. C'est totalitaire. Ce n'est pas une position éthique pour un gouvernement moderne."
Un scientifique de Sage a confié à Mme Dodsworth : "Il y a eu des discussions sur la NECESSITE DE LA PEUR pour ENCOURAGER le respect des règles, et des décisions ont été prises sur la façon d'augmenter la peur. La façon dont nous avons utilisé la peur est DYSTOPIQUE." Un autre membre Sage a déclaré : "Vous pourriez appeler cette psychologie ′CONTROLE DE L'ESPRIT". Le Telegraph ajoute : ′"Un membre de Sage a averti que ′′les gens UTILISENT LA PANDEMIE POUR PRENDRE LE POUVOIR et faire des choses qui n'arriveraient pas autrement. Nous devons être très prudents face à l'AUTORITARISME qui s'installe." Un autre membre de Sage a déclaré qu'ils étaient ′′stupéfaits par l'armement de la psychologie comportementale" pendant la pandémie.′′ Les psychologues ne semblaient plus remarquer qu'ils cessé d'être altruistes pour devenir MANIPULATEURS. Ils ont trop de pouvoir et ça les intoxique." Le député Steve Baker a déclaré : "S'il est vrai que l'État a pris LA DECISION DE TERRIFIER LE PUBLIC pour obtenir le respect des règles, cela soulève des questions extrêmement sérieuses sur le type de société que nous voulons devenir. Est-ce que je crains que la politique gouvernementale d'aujourd'hui joue dans les RACINES DU TOTALITARISME ? Oui, bien sûr que c'est ça." Imaginons-nous vraiment, qu'après 14 mois de peur ces tactiques s'arrêteront ? Comme Sage le sait très bien, la peur est notre émotion la plus puissante. Elle est ancrée au plus profond des limites intérieures de nos esprits. Quand on a peur, on fait des choses dangereuses et irrationnelles. La manipulation de notre instinct le plus primitif afin de changer de comportement est issue d'un manuel de tyrans. Au cours de l'année écoulée, nous avons vu la plus grande campagne de peur que le monde ait jamais connue. Le gouvernement a pris la décision consciente d'utiliser la peur pour assurer le respect des règles. Nous sommes maintenant confrontés à une crise de santé mentale sans précédent. La peur a été utilisée comme une bombe sale par Sage : les retombées contaminent désormais tous les aspects de la vie.
- Pr. Dingwall, du groupe consultatif gouvernemental britannique, sur BBC Radio 5 : "L'accent a été mis sur les hospitalisations, décès, sur l'amplification et la prolongation de la PEUR juste pour essayer d'encourager les gens à maintenir diverses sortes de comportements. Je pense que le problème que nous avons maintenant est vraiment de CALMER CETTE PEUR de demander vraiment aux spécialistes du comportement du gouvernement de faire demi-tour, au lieu d'essayer de trouver des moyens de nous rendre plus effrayés et plus DOCILES. Probablement la seule mesure de distanciation sociale qui a eu un réel impact a été le travail à domicile, pour le reste, les preuves sont très équivoques. Y compris les MASQUES. La science autour des masques est très incertaine, il y a peu de preuves qu'il pourrait y avoir un petit avantage, mais ensuite il y a d'autres preuves qui indiquent des problèmes à court et à long terme."
- Il y a quelques semaines, dans un mouvement qui restera dans l'histoire comme la fin officielle de l'ère de la raison, Washington, DC a interdit de danser et de se tenir debout lors des mariages.
Or trois semaines plus tard les cas ont légèrement augmenté. Rions.
- Les hospitalisations dans le Michigan, New Jersey et New York sont toujours plus élevées que dans les États sans masques ni restrictions jugés "néandertaliens" par le sénile Joe Biden. C'est ainsi. Masques et confinements sont de la poudre aux yeux, c'est tout.
- Le ministère de la Santé du Minnesota a publié les données sur les décès par suicide et surdose en 2020, qui montrent qu'à une écrasante majorité les jeunes adultes et les enfants sont plus susceptibles de mourir de l'un ou de l'autre que du Covid.
- Un début de prise de conscience ? Le Pr Neil Ferguson de l'équipe de modélisation de l'Imperial College de sinistre mémoire est apparu sur la BBC, où il a adopté une attitude étonnamment optimiste face aux données émergentes sur le variant indien au Royaume-Uni !
- Où l'on apprend, dans The Telegraph, que les membres de Sage qui n'étaient pas d'accord avec le confinement ont été menacés d'être virés. 2020-21 : le grand retour du lyssenkisme.
- AstraZeneca fait face à de nouvelles interdictions en Slovaquie , au Québec et au Brésil (pour les femmes enceintes). Que de complotisme, pas vrai ?
- Les cas augmentent à nouveau rapidement en Malaisie, malgré 93% de conformité au masque, tout comme ils ont de nouveau augmenté à l'automne dernier malgré 85% de conformité au masque. Conclusion : la conformité aux masques n'a aucune importance parce que les masques n'ont PAS d'importance.
- De plus en plus de scientifiques pensent maintenant que le variant indien n'est peut-être pas le désastre prédit. Attendons.
- La BBC rapporte que les autorités de Singapour ont rejeté les affirmations de Delhi selon lesquelles une nouvelle "souche singapourienne extrêmement dangereuse pour les enfants" a été trouvée dans la cité-état.
- Euronews rapporte qu'un certain nombre de pays d'Asie constatent que le virus reste résilient malgré des mandats de masque stricts. Lesquels sont inutiles, on le sait désormais.
- La probabilité qu'un enfant asymptomatique infecte un autre enfant et entraîne son hospitalisation pour Covid est de... 1 sur 42 millions ! C'est des milliers de fois moins élevé que le risque lié aux vélos, aux autobus scolaires et aux piscines.
- Une réflexion au passage : la panique suscitée par l'hésitation à l'égard des vaccins n'est que l'expression d'une tendance générale à l'autoritarisme. Le mouvement anti-vaxx est majoré. L'Eglise de la Trouille en rajoute pour faire taire toute critique sur l'obligation vaccinale et le passeport sanitaire.
- Au fait, il serait tout de même temps de dire et de répéter que les directives officielles du CDC indiquent maintenant que les personnes vaccinées peuvent enlever les masques.
- Selon le Sydney Morning Herald, les Australiens sont autorisés à entrer ou à sortir du pays pour voir la "famille immédiate", mais cela couvre les conjoints et les personnes à charge... et pas les parents !
- Plus de 8 Américains sur 10 ont signalé au moins un symptôme de dépression pendant les confinements, selon les résultats d'une nouvelle enquête menée par YouGov et commandée par Field Trip.
- Fun fact : le nombre de cas Covid dans le Dakota du Sud a commencé à baisser rapidement dès la mi-novembre, bien AVANT la campagne de vaccination, et bien qu'il n'y ait AUCUNE restriction gouvernementale. Et ils sont restés bas depuis.
- Fun fact : le Japon a vu l'épidémie Covid exploser durant l'hiver 2020-2021. Pourtant cette épidémie a reculé SANS qu'aucune véritable mesure de confinement ne soit imposée.
- Les confinements au Royaume-Uni ont été une catastrophe pour l'économie. Le pays a enregistré la deuxième plus faible croissance du PIB en 2020 de tous les grands pays d'Europe - et sa PIRE récession depuis 300 ans !
- Le confinement a-t-il fait baisser les taux de Covid ? Le professeur Simon Wood a montré que les infections étaient déjà en déclin AVANT les trois confinements en Angleterre, et ne pouvaient donc pas être la cause de la chute du Covid.
- Les pays d'Asie de l'Est ont subi MOINS de décès que les pays d'Europe et des Amériques. Mais le Japon n'a PAS imposé de confinement strict, ni Taïwan ni la Corée du Sud ! Les pays avec confinements les plus stricts, comme le Pérou et le Chili, ont plus souffert, bien davantage que la Suède!
- Le CDC affirme que le Covid a entraîné la mort de 277 personnes de moins de 18 ans aux États-Unis, soit environ 0,46 pour 100 000. Donc beaucoup moins de décès dans ce groupe d'âge que lors d'une saison grippale typique. Pourquoi leur faire porter des masques ?
- Plus de trois dizaines d'études n'ont montré AUCUNE relation entre les restrictions Covid et de meilleurs résultats pour la maladie: c'est un point dévastateur qui sape toute la base idéologique des enfermistes, et dont ils devront payer durement les conséquences.
- La cheffesse du CDC vient de déclarer que "la pandémie mondiale est maintenant plus grave que jamais". S'il est vrai que les cas étaient élevés quelques semaines auparavant, ils étaient toutefois en nette baisse plusieurs jours AVANT sa déclaration. Pourquoi ces mensonges ?
- La question que les médias n'ont jamais posé durant l'an passé : si les confinements fonctionnent et nous permettent de revenir à la normale, pourquoi devons-nous continuer à les imposer, et pourquoi la normale n'arrive-t-elle jamais ?
- Données tragiques sur le suicide chez les jeunes en Californie ultraconfinée-hypermasquée (CDPH) : augmentation de 24% du nombre de suicides lors des fermetures d'écoles en 2020 (vs 2019). A quand la prison pour les enfermistes ?
- Pour les neuneus qui confondent "non au vaccin" et "non au vaccin obligatoire". Le corps n'appartient pas à l'Etat mais à l'individu. Nul n'a le droit d'injecter dans ce corps ce que l'individu refuse, de même que nul n'a le droit de lui prélever un organe sans son consentement.
- La Suède est n°28 au monde en termes de décès de Covid/habitant : elle continue de considérablement faire mieux que la moyenne de l'Union européenne où de prétentieux médiocres imbus de pouvoir n'ont cessé de la sermonner en lui disant qu'elle était le mauvais élève de la classe.
- Une vingtaine de scientifiques publient, dans la revue Science, une lettre appelant à considérer sérieusement l’hypothèse d’un accident de laboratoire comme source de la pandémie. Cela commence à faire beaucoup de complotistes !
- Conspi, conspi ! En février 2020, 27 scientifiques écrivaient au Lancet pour dire que les études "concluent à une écrasante majorité que ce coronavirus est originaire de la faune". Ils "condamnaient les théories du complot suggérant que le Covid n'a pas d'origine naturelle".
- Conspi, conspi ! Vous vous souvenez ? En septembre 2019, Twitter a suspendu la virologue chinoise Li-Meng Yan qui avait affirmé que le SRAS-CoV-2 avait été fabriqué dans un laboratoire et accusé le gouvernement chinois de dissimuler des preuves. Elle avait fui aux États-Unis.
- Conspi, conspi ! "L'enquête de l'OMS en janvier et février était si ridicule qu'elle s'est retournée contre lui !" Lord Ridley était sur talkRADIO pour évoquer la lettre des scientifiques appelant à une enquête approfondie sur la théorie des "fuites de labo", une hypothèse qui gagne du terrain.
- Question : Si les vaccins protègent les vaccinés, pourquoi les vaccinés ont-ils si peur des non-vaccinés ?

Paul-Eric Blanrue

lundi 10 mai 2021

Le 10 mai 1981 : la fin de l'innocence.

"Qu'est-ce, en somme, la rose
que la fête d'un fruit perdu."

Rilke.

Le 10 mai 1981 ? Souvenir personnel ! Le socialo-communisme d'Etat a motivé mon entrée en politique, ou plutôt mon intérêt pour la chose politique, car je n'ai jamais porté casaque dans une quelconque élection. Sous VGE on s'emmerdait ferme, mais sous Mitterrand on étouffait dur ! Il fallait agir. Au lycée, à la télé, dans les discussions familiales, partout, la moraline coulait à flot.

C'était tombé comme ça, d'un coup brutal, comme un éclair par beau temps : nous étions cadenassés. Bam ! Les chars russes n'étaient pas entrés dans Paris, mais tout à coup on nous empêchait de réfléchir par nous-mêmes. C'était fini, nous n'avions plus le droit d'être de droite même si on n'avait jamais pensé en être. La contestation c'était du nazisme. Le sectarisme nous faisait la leçon. Sous peine de lourdes réprimandes, nous étions sommés de fréquenter avec assiduité la grande église laïcarde, pourrie de bonne conscience et confite de grands mots vides de sens, gonflés à l'hélium, qui s'élevaient à perte de vue dans le ciel rose du néant. On avait l'impression d'être prisonniers à perpète dans la prison de la bien-pensance. Et puis Mauroy, Cheysson, Defferre, Jack Lang, Yvette Roudy, Pierre Joxe, quelles sales gueules !

Je n'ai jamais fait partie de ces gens de droite fascinés par le trouble double visage du Florentin, causant de Marx dans les meetings et lisant Chardonne avant de s'endormir. Je voyais benoîtement ce qu'il se passait autour de moi, je flairais l'endoctrinement général, la montée des périls, la fin d'une époque que nous avions aimée, la mort de l'innocence, puisque nous étions tous désormais des coupables.

Mon premier article "de combat" date de 1984, dans les colonnes du journal des jeunesses RPR de Lorraine, "Vitamine C". Ce texte de deux pleines pages portait sur la francisque de François Mitterrand, dix ans avant la soi-disant révélation de Pierre Péan. Le directeur en était l'actuel maire de Metz, François Grosdidier. J'avais 14 ans. Je pensais faire un tabac, je croyais que tout le monde allait reprendre une info qui ne circulait que dans certains cercles confidentiels. Que tchi ! Le magazine passa dans les mains de Toubon, Messmer, Pasqua, tutti quanti, sans faire plus de bruit qu'une mouche qui succombe à un arrêt cardiaque.

On a souvent tort d'avoir raison trop tôt. Réflexion toujours valable aujourd'hui. La Sécession ? Songez-y ! Suivez mon regard.

Paul-Eric Blanrue



vendredi 7 mai 2021

DEALER. Par Paul-Eric Blanrue.




Petite révélation amusante puisque le débat du jour porte sur les drogues (je suis, bien entendu, pour l'absolue libéralisation du marché des stupéfiants) : en 2005, le babtou que j'étais a écrit, en tant que ghostwriter, un livre documentaire intitulé DEALER, racontant de manière très exacte la vie d'un trafiquant de shit et de coke de Paname, nommé Kader (son vrai prénom).

Beau gosse brun et bronzé ressemblant vaguement à Vin Diesel, 30 berges, ex taulard franco-algérien, total rodave au comico, il risquait de longues années de zonzon à cause du nesbi, mais il attendait à la coule, no stress, le verdict du tribunal tandis qu'on suait chaque soir à mon bureau à écrire sa bio, moi fonctionnant au J&B, lui les yeux rougis à force de bédave.

Une année complète à vivre en compagnie de ses étranges amis de la place Clignancourt, Shid, Check, Yass, Smak, Farid, Hamza, à côté des Puces de Saint-Ouen, dont les odeurs, les mystères, les ombres, les disparus assaillent le nouveau venu pour ne plus jamais le lâcher, comme des fantômes gluants. Il y avait aussi ce type impressionnant, un géant au physique de Frankenstein, très demandé vu ses qualités athlétiques aux partouzes rupines de l'avenue Foch ! Il y eut de sacrées rigolades !

Bref, une enquête de terrain au jour le jour, et la nuit la nuit, rue Myrrah et dans le square où de pauvres gosses de douze ans vendaient du crack à des armées de dos cassés qui n'auraient pas dépareillé dans le clip Thriller de Michael Jackson et à des gueuches dégueux et violents passé minuit.

Du lourd, rude, gras, cahoteux, tranchant, scabreux. La vraie vie des dealers de rue, des barons, les trafics dans le Rif, des leçons sur la meilleure façon de faire entrer diverses bricoles à la Santé, genre "trucs malins" à la Majax (autre ex-ami de Clignancourt). Et les courses-poursuites de la BAC. Et les différentes manières d'appâter le bolos et de le carotter.

Expérience terrible, mais terriblement éclairante.

A la sortie du livre, nous eûmes (moi dans l'ombre) les honneurs du Parisien, de l'Huma, de RTL, tout le saint frusquin.

Le pompon : une préface de Yann Moix. Un petit détail que ce gros filou vous avait bien caché ! Encore un !

J'oubliais : dans la foulée, c'est au nom de Kader que j'ai torché en une nuit pour Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale, un rapport comportant "Dix-huit solutions pour améliorer la vie des jeunes dans les quartiers difficiles".

Un rapport ministériel dont, évidemment, plus personne n'a jamais entendu parler !

Paul-Eric Blanrue