BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE
jeudi 8 octobre 2015
lundi 5 octobre 2015
dimanche 4 octobre 2015
L’envahissement occidental. Par René Guénon (1927). Une analyse prophétique... On en vit aujourd'hui le "backlash".
Le
désordre moderne, nous l’avons dit, a pris naissance en Occident, et,
jusqu’à ces dernières années, il y était toujours demeuré strictement
localisé ; mais maintenant il se produit un fait dont la gravité ne doit
pas être dissimulée : c’est que ce désordre s’étend partout et semble
gagner jusqu’à l’Orient. Certes, l’envahissement occidental n’est pas
une chose toute récente, mais il se bornait jusqu’ici à une domination
plus ou moins brutale exercée sur les autres peuples, et dont les effets
étaient limités au domaine politique et économique ; en dépit de tous
les efforts d’une propagande revêtant des formes multiples, l’esprit
oriental était impénétrable à toutes les déviations, et les anciennes
civilisations traditionnelles subsistaient intactes. Aujourd’hui, au
contraire, il est des Orientaux qui se sont plus ou moins complètement «
occidentalisés », qui ont abandonné leur tradition pour adopter toutes
les aberrations de l’esprit moderne, et ces éléments dévoyés, grâce à
l’enseignement des Universités européennes et américaines, deviennent
dans leur propre pays une cause de trouble et d’agitation. Il ne
convient pas, d’ailleurs, de s’en exagérer l’importance, pour le moment
tout au moins : en Occident, on s’imagine volontiers que ces
individualités bruyantes, mais peu nombreuses, représentent l’Orient
actuel, alors que, en réalité, leur action n’est ni très étendue ni très
profonde ; cette illusion s’explique aisément, car on ne connaît pas
les vrais Orientaux, qui du reste ne cherchent nullement à se faire
connaître, et les « modernistes », si l’on peut les appeler ainsi, sont
les seuls qui se montrent au dehors, parlent, écrivent et s’agitent de
toutes façons. Il n’en est pas moins vrai que ce mouvement
antitraditionnel peut gagner du terrain, et il faut envisager toutes les
éventualités, même les plus défavorables ; déjà, l’esprit traditionnel
se replie en quelque sorte sur lui-même, les centres où il se conserve
intégralement deviennent de plus en plus fermés et difficilement
accessibles ; et cette généralisation du désordre correspond bien à ce
qui doit se produire dans la phase finale du Kali-Yuga.
Déclarons-le
très nettement : l’esprit moderne étant chose purement occidentale,
ceux qui en sont affectés, même s’ils sont des Orientaux de naissance,
doivent être considérés, sous le rapport de la mentalité, comme des
Occidentaux, car toute idée orientale leur est entièrement étrangère, et
leur ignorance à l’égard des doctrines traditionnelles est la seule
excuse de leur hostilité. Ce qui peut sembler assez singulier et même
contradictoire, c’est que ces mêmes hommes, qui se font les auxiliaires
de l’« occidentalisme » au point de vue intellectuel, ou plus exactement
contre toute véritable intellectualité, apparaissent parfois comme ses
adversaires dans le domaine politique ; et pourtant, au fond, il n’y a
là rien dont on doive s’étonner. Ce sont eux qui s’efforcent d’instituer
en Orient des « nationalismes » divers, et tout « nationalisme » est
nécessairement opposé à l’esprit traditionnel ; s’ils veulent combattre
la domination étrangère, c’est par les méthodes mêmes de l’Occident, de
la même façon que les divers peuples occidentaux luttent entre eux ; et
peut-être est-ce là ce qui fait leur raison d’être. En effet, si les
choses en sont arrivées à un tel point que l’emploi de semblables
méthodes soit devenu inévitable, leur mise en œuvre ne peut être que le
fait d’éléments ayant rompu toute attache avec la tradition ; il se peut
donc que ces éléments soient utilisés ainsi transitoirement, et ensuite
éliminés comme les Occidentaux eux-mêmes. Il serait d’ailleurs assez
logique que les idées que ceux-ci ont répandues se retournent contre
eux, car elles ne peuvent être que des facteurs de division et de ruine ;
c’est par là que la civilisation moderne périra d’une façon ou d’une
autre ; peu importe que ce soit par l’effet des dissensions entre les
Occidentaux, dissensions entre nations ou entre classes sociales, ou,
comme certains le prétendent, par les attaques des Orientaux «
occidentalisés », ou encore à la suite d’un cataclysme provoqué par les «
progrès de la science » ; dans tous les cas, le monde occidental ne
court de dangers que par sa propre faute et par ce qui sort de lui-même.
La seule question qui se pose est celle-ci : l’Orient n’aura-t-il à
subir, du fait de l’esprit moderne, qu’une crise passagère et
superficielle, ou bien l’Occident entraînera-t-il dans sa chute
l’humanité tout entière ? Il serait difficile d’y apporter actuellement
une réponse basée sur des constatations indubitables ; les deux esprits
opposés existent maintenant l’un et l’autre en Orient, et la force
spirituelle, inhérente à la tradition et méconnue par ses adversaires,
peut triompher de la force matérielle lorsque celle-ci aura joué son
rôle, et la faire évanouir comme la lumière dissipe les ténèbres ; nous
dirons même qu’elle en triomphera nécessairement tôt ou tard, mais il se
peut que, avant d’en arriver là, il y ait une période d’obscuration
complète. L’esprit traditionnel ne peut mourir, parce qu’il est, dans
son essence, supérieur à la mort et au changement ; mais il peut se
retirer entièrement du monde extérieur, et alors ce sera véritablement
la « fin d’un monde ». D’après tout ce que nous avons dit, la
réalisation de cette éventualité dans un avenir relativement peu éloigné
n’aurait rien d’invraisemblable ; et, dans la confusion qui, partie de
l’Occident, gagne présentement l’Orient, nous pourrions voir le «
commencement de la fin », le signe précurseur du moment où, suivant la
tradition hindoue, la doctrine sacrée doit être enfermée tout entière
dans une conque, pour en sortir intacte à l’aube du monde nouveau.
Mais
laissons là encore une fois les anticipations, et ne regardons que les
événements actuels : ce qui est incontestable, c’est que l’Occident
envahit tout ; son action s’est d’abord exercée dans le domaine
matériel, celui qui était immédiatement à sa portée, soit par la
conquête violente, soit par le commerce et l’accaparement des ressources
de tous les peuples ; mais maintenant les choses vont encore plus loin.
Les Occidentaux, toujours animés par ce besoin de prosélytisme qui leur
est si particulier, sont arrivés à faire pénétrer chez les autres, dans
une certaine mesure, leur esprit antitraditionnel et matérialiste ; et,
tandis que la première forme d’invasion n’atteignait en somme que les
corps, celle-ci empoisonne les intelligences et tue la spiritualité ;
l’une a d’ailleurs préparé l’autre et l’a rendue possible, de sorte que
ce n’est en définitive que par la force brutale que l’Occident est
parvenu à s’imposer partout, et il ne pouvait en être autrement, car
c’est en cela que réside l’unique supériorité réelle de sa civilisation,
si inférieure à tout autre point de vue. L’envahissement occidental,
c’est l’envahissement du matérialisme sous toutes ses formes, et ce ne
peut être que cela ; tous les déguisements plus ou moins hypocrites,
tous les prétextes « moralistes », toutes les déclamations «
humanitaires », toutes les habiletés d’une propagande qui sait à
l’occasion se faire insinuante pour mieux atteindre son but de
destruction, ne peuvent rien contre cette vérité, qui ne saurait être
contestée que par des naïfs ou par ceux qui ont un intérêt quelconque à
cette œuvre vraiment « satanique », au sens le plus rigoureux du mot.
(...)
Il est vrai que, quand certaines passions
s’en mêlent, les mêmes choses peuvent, suivant les circonstances, se
trouver appréciées de façons fort diverses, voire même toutes contraires
: ainsi, quand la résistance à une invasion étrangère est le fait d’un
peuple occidental, elle s’appelle « patriotisme » et est digne de tous
les éloges ; quand elle est le fait d’un peuple oriental, elle s’appelle
« fanatisme » ou « xénophobie » et ne mérite plus que la haine ou le
mépris. D’ailleurs, n’est-ce pas au nom du « Droit », de la « Liberté »,
de la « Justice » et de la « Civilisation » que les Européens
prétendent imposer partout leur domination, et interdire à tout homme de
vivre et de penser autrement qu’eux-mêmes ne vivent et ne pensent ? On
conviendra que le « moralisme » est vraiment une chose admirable, à
moins qu’on ne préfère conclure tout simplement, comme nous-même, que,
sauf des exceptions d’autant plus honorables qu’elles sont plus rares,
il n’y a plus guère en Occident que deux sortes de gens, assez peu
intéressantes l’une et l’autre : les naïfs qui se laissent prendre à ces
grands mots et qui croient à leur « mission civilisatrice »,
inconscients qu’ils sont de la barbarie matérialiste dans laquelle ils
sont plongés, et les habiles qui exploitent cet état d’esprit pour la
satisfaction de leurs instincts de violence et de cupidité.
René Guénon, La crise du monde moderne, Chapitre VIII : L’envahissement occidental. 1927
La fin du soralisme.
Comment peut-on être soralien ?
Par François-Xavier Rochette
(Écrits de Paris, n°790, octobre 2015)
La question ne peut manquer d’intérêt aujourd’hui,
alors que le personnage médiatique, autoproclamé dissident, punk mondain
avoué (l’homme est un féru de mode, de cols roulés et peut-être de
mocassins à glands) subit en ce moment-même les féroces critiques
d’anciens proches, complices, acolytes (c’est ce qu’a voulu faire
comprendre sans grandes ambiguïtés M. Cardet lors d’un entretien avec le
très résolu Kabyle Salim Laïbi, maître d’orchestre d’une attaque
concertée contre le maître insoupçonné du Logos) et connaissances
d’Alain Bonnet de Soral, grand noctambule lié d’une manière inextricable
au showbiz par l’entremise de sa sœur Agnès Soral. Comment peut-on être
soralien ? Non pas lecteur occasionnel du bonhomme, jovial spectateur
de l’une de ses vidéos ou ancien téléspectateur d’une émission trash où
il jouait l’avocat du diable dans un état de stress légendaire, non !
Comment être soralien ? Comment être le tenant de la doctrine d’un homme
qui n’en a pas ? C’est ainsi qu’il faut poser le problème afin d’éviter
les quiproquos.
La mangouste du PAF
Nous nous rappelons très bien des prestations de
Soral quand il sévissait à la télévision dans diverses émissions grand
public puis dans le néant avec Évelyne Thomas en guise de tutrice.
Livide, les yeux verdunisés, il semblait toujours surexcité, défendant
ses propos non par conviction, par je ne sais quelle force transcendante
mais pour faire le bon élève qu’il n’a jamais été devant ses maîtres,
ses patrons ou la gourmande animatrice. Dans ces jeux de rôle où il
brillait bien davantage que sa sœur sans talent dans son métier
officiel, Soral s’oubliait, concentrait toute son énergie pour accomplir
la meilleure prestation, lâchait ses mots à la vitesse de la mangouste
prédatrice, saignait les dindes qui lui servaient d’interlocutrices dans
une comédie finalement aussi sinistre qu’inutile. Il n’y avait rien
face à lui sinon d’obscures crypto-féministes d’une bêtise crasse qui
répétaient comme des perroquets déplumés la doxa républicaine sur
l’égalité et l’homosexualisme. On le revoit avec son col roulé noir, le
front mouvant, bondir sur la dévirilisation de l’homme sorti de la mine
pour consommer comme une « bonne femme » des crèmes hydratantes… Pour ce
faire, ce fils de notaire s’était inventé un déguisement de bolchévique
orthodoxe en convoquant Marx, Lénine puis le philosophe anti-gauchiste
et anticonsumériste Michel Clouscard qu’il qualifie aujourd’hui de
« vieux puceau », triste aveu de sa tartuferie. Soral cultivait alors
ingénieusement cette image de communiste ascète, celle d’un homme qui ne
trahissait pas la classe ouvrière et ses valeurs viriles, à tel point
qu’il ne nous serait pas venu à l’esprit l’idée d’un Soral frère de
Soral. Le Soral de la frangine, ça, c’était pour les copains du Palace
et des boîtes à la mode, et un instrument dans ses tentatives de drague
tous azimuts. Le Soral frangin, c’était pour ses amis homosexuels,
drogués, esthètes dégénérés, décadents de cette autre fin de siècle qui
auraient fait frémir Huysmans. Ses amitiés d’alors étaient une boue liée
au media, aux producteurs apatrides, aux animateurs à l’haleine
pestilentielle. Dans le privé, c’était la fête, mais devant les caméras,
Alain Soral, c’était alors l’homme mystérieux, inflexible quant à ses
valeurs et dialecticien de première devant la ménagère au stérilet
léger. Alain apportait la contradiction dans des réunions sextoys devant
les yeux brillants d’une Évelyne Thomas récemment mariannisée, ce qui
allait très bien à la république. Que s’est-il passé ensuite ? S’est-il
rendu compte que ses interventions faisaient mouche auprès d’un public
las des pleurniches féministes et progressistes ? S’est-il décidé à
utiliser son pouvoir de séduction et son expérience non plus seulement
pour s’assurer la continuité d’une sexualité débridée mais pour attirer
vers lui des esprits naïfs croyant découvrir la lune en le lisant ?
Ceux-là, au moins, seront les meilleurs vrp de ses bouquins, et les
bouquins ça rapporte. Quand un homme vu à la télé dit tout haut ce que
tout le monde pense, le succès commercial est, souvent, au rendez-vous.
Et qui mieux que Soral pouvait avant l’avènement de la suprématie du net
exploiter les frustrations et les attentes symboliques d’une grosse
minorité des téléspectateurs qu’il connaissait bien par l’abondant
courrier qu’il reçut durant sa période de trash TV ? Il a su brillamment
rentabiliser son expérience télévisuelle avec son fameux Jusqu’où va-t-on descendre ?
Ouvrage qui n’apportait rien de nouveau au nationaliste et au patriote
sinon un courant d’air enfumé des plateaux télé, mais qui aurait pu,
croyons-nous alors, ouvrir les yeux de quelques Français intrigués par
la hargne de Soral et ses invectives. Il a eu du succès. Il incarnait
une nouvelle forme d’insolence, qu’il incarne d’ailleurs toujours aux
yeux d’admirateurs qui se veulent fidèles envers l’homme. Mais de
l’insolence à la dissidence, il y a un gouffre, une « solution de
continuité ». Quand l’insolent ne souhaite qu’infliger une petite fessée
au Système pour qu’il se montre enfin plus respectueux envers soi, le
dissident combat l’essence même de cette entité et ne saurait ainsi agir
à tort et à travers en multipliant les insolences et les fanfaronnades.
Or Soral est resté bloqué au stade de l’insolence juvénile, et bien
volontairement apparaît-il. C’est à l’aune de cette conjecture que nous
nous intéressons, d’une manière inégale, aux récents ouvrages consacrés à
une vedette dont l’activité première est de sauvegarder les apparences
bec et ongles.
Tout et son contraire
Le défaut principal d’un insolent professionnel épris
de buzz réside dans la contradiction interne de son discours. C’est ce
que met en évidence le livre de Salim Laïbi, Le Mythomane, la face cachée d’Alain Soral (disponible sur www.editionsfiatlux.com),
à côté d’une charge violente contre un Soral qui l’a outragé avec une
cruauté répugnante (la perte du fils de trois ans de Laïbi a été vue par
Soral comme une punition divine exercée contre son nouvel ennemi…). Le
procédé médiatique de Soral consiste en fait à capter toutes les
opinions minoritaires ou de séduire toutes les tendances marginales dans
un patchwork qu’il essaya de raccommoder avant de noyer le tout au
travers d’un e-commerce à la vitrine luxuriante et aux marchandises
hétéroclites. Les jeunots sionistes de StreetPress (dans le bouquin très
commenté Le Système Soral) se sont également penchés sur la
question mais que valent les attaques même argumentés, démontrés, d’un
ennemi aussi grossier, aussi détestable, diront certains ? Quand ces
gens-là ne font que décrire une activité sans inventer je ne sais quelle
fadaise, ils procurent aux lecteurs, devons-nous répondre, un document
objectif. RIVAROL a été attaqué une vingtaine de fois par ces
cosmopolites en nous qualifiant avec les plus effarants adjectifs, mais
ils nous citaient dans le texte et scannaient carrément nos papiers. Ils
pouvaient bien les trouver épouvantables et indicibles, qu’est-ce que
cela pouvait-il nous faire ? Soit, ces gens-là mentent et le public s’en
rend compte rapidement à l’heure d’internet (et Soral sait excellemment
s’en servir), et pour l’instant il semblerait qu’il n’y ait pas de
mensonges essentiels. Soit ils disent vrai et alors Soral doit accepter
le reflet du miroir, puisse-t-il être tenu par des mains juives. Il faut
appliquer nécessairement la même logique avec l’anti-maçon kabyle Salim
Laïbi que Soral appela soudainement après avoir « collaboré » avec lui
« Evola couscous »… Tant qu’il profitait à ses affaires, le côté semoule
et raisins secs de cet antimaçonnique ne le dérangeait pas, bien au
contraire. Il fut ainsi copain comme Cauchon avec Mathias Cardet
(l’auteur noir de L’Effroyable imposture du Rap) jusqu’à une
embrouille ou un différend commercial. Aujourd’hui Bonnet Soral
l’injurie au fusil à canons sciés, en sortant la grosse artillerie !
Salim Laïbi a donc tort de considérer Soral comme un individu raciste.
Il ne l’est pas dans la mesure où il n’est fidèle à aucune grille de
lecture, à aucune vérité. Si la femme noire à la drôle de tête, Binti je
crois, avait accepté par exemple ses avances classieuses, il ne
l’aurait pas insultée, c’est certain. Du reste, on ne l’a jamais entendu
railler la couleur de peau de Dieudonné qu’il inonderait selon
certaines rumeurs de coups de téléphone et au bras duquel il s’accroche
comme le ferait un naufragé sur son radeau de fortune… D’ailleurs il ne
peut être non plus « homophobe » malgré un discours anti-homosexualiste
pas toujours très clair. Sa vie mondaine, effroyable si l’on en croit
ses récits, contredisant à angle droit ses positions sur sofa rouge. Si
une idée a l’odeur et le goût du bon miel qui attire la mouche, il
l’agite en fait tout en vendant des vidéos indigentes à deux euros qui
renvoient par un biais ou par un autre à des publicités pour des livres
ou des produits. La ligne directrice, la seule qui perdure, est cette
volonté de tirer profit des modes en cours. Pensons en particulier à la
supercherie du survivalisme tel qu’il a été vendu en tout cas par Soral
et son ami de chéquier Piero San Giorgio qui se vante sur diverses
vidéos de passer ses vacances en Israël en matant les fessiers de juives
sur ses plages puantes. Et voilà nos deux compères vendre à
d’innombrables naïfs des lampes à pétrole au prix trois fois plus élevé
que celles que l’on trouve dans n’importe quel Nature et Découverte.
Autant donner directement son argent à l’État d’Israël ou au CRIF. Plus
grotesque, plus léger quoique un peu lourdingue, cette vidéo de Soral
sortie en DVD sur le thème de l’apprentissage de la boxe, indice s’il en
est de l’exploitation éhontée et mercantile d’une idolâtrie travaillée.
Que ne vendrait-il pas ?
Comme le dit Paul-Éric Blanrue dans la préface du Mythomane, « Soral a raison, mais à quelle heure ? » Comment peut-on, par exemple, louer le cauchemar robespierriste d’un côté et les principes catholiques de l’autre, comme il le fait ?
Divertissement et diversion
Entre téléachats et sketch, Soral divertit un public
jeune appréciant son caractère punk revendiqué mais totalement inventé,
assez facilement cependant grâce à ses insultes éparpillées au travers
des réseaux sociaux à l’encontre des esprits libres ne souffrant ses
errances, ses contradictions et ses trahisons. Soral n’argumente pas,
l’agression verbale est moins coûteuse en réflexion et en temps… Cet
homme est devenu une idole ne défendant plus des idées nettes, un
programme, une doctrine ou simplement une vision du monde ; il est le
colonel Kurtz du concept, celui qui a perdu le fil de la raison. Comme
le dit Paul-Éric Blanrue dans la préface du Mythomane, « Soral a
raison, mais à quelle heure ? » Comment peut-on, par exemple, louer le
cauchemar robespierriste d’un côté et les principes catholiques de
l’autre, comme il le fait ? Comment concilier république et monarchie ?
Surtout, comment peut-on se réclamer d’une quelconque dissidence et
persister dans une logique de défense du néo-Front national de Marine Le
Pen et Florian Philippot ? Comment faire son beurre avec un discours
antisioniste et soutenir un mouvement républicain ultrasioniste (proche
de Wilders) comme celui de Madame Le Pen ? Cela n’a pas de sens, à moins
que Soral ne serve de rabatteur, ou de tampon entre le public
antisioniste et judéosceptique et le FN maçonnique et sioniste. Soral
a-t-il mis en place, ces dernières années, les conditions d’un échec ?
L’échec du développement d’un fort courant antisioniste radical, actif,
prosélyte, militant et organique ? La question mérite d’être posée et ce
ne serait que lâcheté de l’éluder.
2009 ou le début de l’usurpation assumée
Alain Soral a eu un dernier accès de sincérité le 1er
février 2009 quand, terriblement déçu par son éviction aux élections
européennes sous l’étiquette frontiste, il décida de lâcher les chevaux,
de vider son sac, dans un texte qui aurait pu faire date, Marine m’a tuer.
Tout y passe : l’autorité de Marine ignare et faible, coupeuse de tête
pour ne s’entourer que de médiocres, de courtisans et d’imbéciles. Son
sionisme. L’immonde cage aux folles qui l’entoure. Les Maçons. Un texte
en définitive d’une grande sincérité qui annonçait, croyait-on avec
beaucoup d’autres, un mouvement antipoliticien, une tentative
patriotique, une entreprise dénonciatrice, au moins, qui aurait été
jusqu’au bout de sa logique. Mais, et ce fut une surprise énorme, le 9
février suivant, dans l’émission des Grandes Gueules où il sera l’invité
surprise (une double surprise pour le prix d’une), Alain Soral balance
au téléphone un discours tout différent d’une obséquiosité incroyable
sur Marine Le Pen alors présente dans les locaux de RMC. Subitement, il
déclare sa flamme, déclare que cette copie de Wilders qu’est Madame Le
Pen fait du bon travail et qu’il la soutient sans condition ! Il achève
son intervention pitoyable et véritable acte d’agression contre le
nationalisme par cet extraordinaire « Je t’embrasse Marine ! ». Nulle
ironie, nul délire punk, nul sous-entendu scatologique à l’adresse de la
gonzesse du Sépharade. Non, seulement et simplement un petit message
pour dire que le Soral rentrait à la niche, la queue basse. Que s’est-il
passé ? Comment peut-on expliquer une telle reptation ? Soral est-il la
victime d’un terrible chantage ? Ou a-t-il bénéficié « entre les deux
tours » des conseils appuyés du sherpa sioniste de Marine Le Pen,
Philippe Péninque, le copain de Cahuzac et de plein d’hommes du Système
avec lesquels il joue au golf pour parler placements et pognons ? C’est
l’hypothèse la plus plausible et celle qui expliquerait le marinisme
mécanique de Soral. Finalement le même marinisme que celui de
Jean-Claude Nataf, patron de la Ligue de Défense juive et grand ami et
camarade… de Philippe Péninque.
François-Xavier Rochette,
Journaliste à Rivarol et aux Écrits de Paris.
vendredi 2 octobre 2015
"Paul-Éric Blanrue et les juifs : de la reconnaissance à la censure". Par Guillaume Durocher (The Occidental Observer)
Traduction par Louis-Égoïne de Large d'un texte en anglais paru sur le site Occidental Observer.
Paul-Éric Blanrue est un
écrivain français dont les livres les plus récents se sont intéressés aux
réseaux de pouvoirs juifs en France, particulièrement leurs relations avec la
droite sous Nicolas Sarkozy et l'extrême-droite du Front National et de la
famille Le Pen. La thèse de ces livres, méticuleusement documentés, est
l'énormité de l'influence juive sur l'élite politique françaises et les cercles
culturels. Blanrue cite quantité de figures importantes de la politique
française sur le sujet, mais montre également la façon dont toute forme de
critique est sanctionnée.
Les élites politiques et le
pouvoir culturel en France sont déformés par les intérêts de la base ethnique
juive, au détriment des groupes non-juifs. Les français de souche souffrent
d'une diabolisation de la part d'un groupe dont la culture mémorielle est
centrée sur la Shoah, de l'exclusion de facto des nationalistes français de la
politique démocratique, et de la censure légale des défenseurs de l'indigénat
européens, des lucides, et des révisionnistes. Les Arabes et les musulmans
souffrent également, de l'intérieur de la combinaison nocives d'une immigration
de masse et d'une promotion du métissage, et sur le plan international du
soutien inconditionnel de la France à Israël et à l'empire américain contre les
palestiniens, les libyens et les syriens.
La carrière de Blanrue,
l'évolution de ses relations avec la communauté juive organisée, et sa difficulté
à publier des livres à propos des juifs, est en soi ironique et instructif. En
2007, il cherche à publier un dictionnaire de l'antisémitisme, contenant plus
de cinq-cents déclarations judéo-critiques faites à travers l'Histoire par des
figures importantes et intellectuelles, intitulé Le Monde contre soi. L'éditeur
grand public Grasset refuse le livre, le jugeant "impossible à
publier." L'éditeur en chef de Grasset, Jean-Paul Enthoven, écrit à
Blanrue en avril de cette année-là :
« Cher Paul-Éric Blanrue,
J'ai donc regardé de très près,
et avec un vif intérêt, ce Dictionnaire de l'Antisémitisme. C'est un travail
considérable et utile, bourré d'informations - mais, à mon sens, impossible à
publier...
À vous, en vive sympathie.
PS : Yann Moix, qui vous témoigne
une amitié ancienne et sans faille, m'a dit qu'il accepterait de préfacer votre
ouvrage. À supposer que celui-ci il puisse être un jour publié, croyez bien que
je lui conseillerais de toutes mes forces de ne pas s'acquitter d'un tel devoir
amical. Cela ajouterait un inutile nuage magnétique à sa réputation (telle que
certains de ses ennemis voudraient l'affliger) et compliquerait la sortie de
son prochain roman - et ni vous ni moi ne souhaitons que cela advienne.»
Un éditeur important jugeait
donc qu'une simple association avec un ouvrage documenté sur l'histoire de
l'antisémitisme était gravement dommageable pour la carrière d'un écrivain et
aboutirait à la censure informel de son travail.
Le Monde contre soi fut publié
par la suite par Les Éditions Blanche, un éditeur moins prestigieux publiant
principalement de la littérature érotique, et qui pour cette raison bénéficie
d'un degré de liberté intellectuelle hors-du-commun. (Blanche est également
l'éditeur du nationaliste français et militant anti-judaïque Alain Soral).
Ironie du sort, apparemment
contrairement à la peur de Grasset, ce dictionnaire de l'antisémitisme fit un
tabac au sein de la communauté organisée. Blanrue fut même invité au B'nai
B'rith de France (le groupe suprématiste de la maçonnerie juive) pour présenter
Le Monde contre soi à leur salon du livre de novembre 2007. L'ouvrage est
toujours mis en avant sur la boutique en ligne du mémorial de la Shoah de
Paris. Les chefs de file de la communauté juive considèrent manifestement que
le livre peut servir à "éduquer" les non-juifs au sujet de la
terrible hostilité manifestée à l'égard de la culture juive, de tous temps et
en tous lieux.
Le livre fut republié en 2012
par Kontre Kulture, la maison d'édition de Soral. Cette fois, en revanche, les groupes
juifs ne l'acceptèrent pas, et la Ligue Internationale Contre le Racisme et
l'Antisémitisme (LICRA) déposa une plainte dans le but de censurer le
dictionnaire, ainsi que quatre autres ouvrages historiques à propos de la
juiverie (La France juive d'Édouard Drumont, Le Salut par les Juifs de Léon
Bloy, et les traductions françaises du Juif International d'Henry Ford et de La
Controverse de Sion de Douglas Reed) pour "incitation à la haine
raciale." Il se trouve que la LICRA "antiraciste" et le B'nai B'rith
n'acceptant-pas-les-goyms sont deux organismes très proches, qui ont eu le même
président durant de nombreuses années.
Comme toujours, la question
statuant sur le fait de savoir si les ouvrages devaient être autorisés ou
interdits ne reposait pas sur la véracité ou la valeur historique des
documents, mais sur de vulgaires intérêts tribaux. Le B'nai B'rith avait promu
le livre en pensant qu'il créerait de la sympathie pour les Juifs. La LICRA l'a
fait interdire quand ils ont réalisé qu'un tel dictionnaire pouvait pousser les
gens à se demander : Attendez, pourquoi diable cette culture s'est-elle attirée
autant de critiques consistantes et pointues à travers le monde et les âges, de
la part de tant des plus grands leaders politiques de l'Histoire et des génies
intellectuels ? La LICRA a senti intuitivement que le pouvoir et les privilèges
Juifs se remettraient difficilement d'un examen aussi minutieux. À l'heure
actuelle, les quatre ouvrages historiques sont toujours censurés, tandis que le
tribunal a relaxé en appel le dictionnaire de Blanrue, en février dernier.
Plus tôt, durant le mandat
présidentiel de Sarkozy, inspiré par Le Lobby Israélien de John J. Mearsheimer
et Stephen M. Walt, Blanrue décida de réaliser une étude similaire pour la
France. Ce fut Sarkozy, Israël et les juifs, un ouvrage très mesuré et modéré.
Blanrue s'attacha à démontrer que le quart-de-juif Sarkozy avait été élevé à la
fois dans un milieu social de culture juive (par son grand-père juif) et évolué
dans ce milieu, nommé maire de la ville de Neuilly (prêtant bien attention à y
cultiver la richesse de la communauté juive et du rabbinat). Il présente
l'élection de Sarkozy au poste de président de la République comme un forme de
remplacement des vestiges de l'élite gaulliste française, qui s'attachait à
conserver une indépendance vis-à-vis des États-Unis et une politique équilibrée
à l'égard d'Israël, via les néoconservateurs juifs.
Sarkozy - à présent dans
l'opposition et visant une réélection pour la présidence - a fait un certain nombre
de déclaration judéo-centrée depuis la publication du livre de Blanrue, sans
doute parce qu'il navigue dans ces milieux, et certainement pour flatter
l'oligarchie juive. Le 25 novembre 2014, Sarkozy a dit, devant un public
français : "Je n'accepterai jamais que le droit à la sécurité d'Israël
soit remis en question. Jamais. C'est le combat de ma vie." Le 8 juin
2015, il a dit, devant un public israélien : "[La Shoah] demeure une tâche
indélébile sur la conscience de l'humanité, et nous avons tous contracté envers
le peuple juif une dette qui ne peut pas s'éteindre." Ainsi qu'aurait pu
le dire Russell Kirk : Sarkozy vise-t-il le Palais de l'Élysée ou la Knesset israélienne ?! Et pourtant cet homme fut et aspire à être à nouveau le Chef de
l'État Français ! Ses commentaires judéo-centrés et israélo-centrés - et
permettez-moi de rappeler que 99% de la population française est composée de
non-juifs - n'ont rencontré aucune critique dans les médias de masse. La
reconnaissance qu'Israël passe en priorité dans son cœur ("le combat de ma
vie") et la réduction manifeste de l'humanité à un éternel esclavage
débiteur ("une dette qui ne peut pas s'éteindre") ne le rend-il pas
inéligible à la présidence de la République Française ?
En tout cas, la publication de
son Sarkozy s'est avérée très difficile pour Blanrue en 2009, en dépit du
travail de prudence au niveau du langage. Même Franck Spengler, qui n'est pas
étranger à la controverse, étant à la tête des Éditions Blanche, refusa de le
publier. Il écrivit à Blanrue :
« Pour le publier, c'est hélas
non, car outre les risques, mesurés malgré tout, de sortir ce livre, on n'aura
pas une ligne de presse, et encore moins de médias télé ou radio, justement du
fait de la mainmise de ceux dont on ne peut pas dire le nom et leurs affiliés.
Et ce ne sont pas quelques remous sur Internet qui feront vendre le livre en
librairie. Livre pas interdit, bien sûr, mais livre passé sous silence et avec
encore moins de ventes que Le Monde contre soi qui, hélas, n'eut pas le succès
qu'il méritait, en raison du silence fait autour de lui. »
Le livre finit par trouver un
éditeur hors de France - la maison belge Oser Dire - et dut, par la suite,
faire face à des difficultés, même pour trouver un distributeur pour accéder
aux librairies françaises, ce qui prit quatre mois en tout. En juin 2009,
Blanrue donna une conférence de presse à Paris pour promouvoir le livre.
L'événement fit salle comble, mais le public comptait seulement deux
journalistes : une journaliste indépendante de nationalité britannique et Marc
de Miramon, du journal communiste L'Humanité. Pas longtemps après, la librairie
parisienne Résistances, qui avait placé Sarkozy, Israël et les juifs en
vitrine, fut saccagée par des voyous de la Ligue de Défense Juive - une milice
extrémiste suprématiste interdite en Israël et aux États-Unis, mais qui a
pignon sur rue en France - les ordinateurs et les livres furent détruits, ces
derniers trempés dans de l'huile. À nouveau, il n'y eu pas le moindre écho
médiatique sur ce qui peut s'apparenter à un autodafé.
Le livre de Blanrue fit ensuite
face à un blackout médiatique général, et fut seulement mentionné dans les
médias tunisiens, égyptiens, et saoudiens (qui, je suis bien obligé de le faire
remarquer, témoignent indéniablement du plus grand degré de liberté
d'expression sur les questions juives dans les pays non-occidentaux).
On pourrait penser que le titre
plutôt provocateur du livre - qui fait référence à un ouvrage plus ancien écrit
par le célèbre philosophe juif libéral-conservateur Raymond Aron - soit le
problème qui a conduit à l'omerta. Mais Blanrue remarque que les médias de
masse français utilisent ce titre dans l'article "Obama, Israël, et les
Juifs" et que le livre pro-israélien, ayant reçu un accueil critique
favorable, écrit par l'ancien ambassadeur israélien Freddy Aytan, a un titre
étonnamment similaire. Le problème, en fait, ne résidait pas dans le titre,
mais dans le fait que le livre de Blanrue était critique vis-à-vis des
flatteries de Sarkozy pour des Juifs ethnocentristes clairement identifiés,
l'importance du nombre de ces Juifs dans son gouvernement, et ce virage
ethnique représentant un changement important pro-israélien dans la politique
étrangère française, au détriment à la fois des droits des Palestiniens et des
intérêts français objectifs.
Blanrue écrit : « J'ai affaire
à une censure de facto et à une interdiction officieuse. La méthode est
d'autant plus insidieuse : le bannissement brutal de mon livre sur ordre
ministériel, ou sur la suggestion d'une organisation ethnique, aurait pu
produire des dizaines de milliers de réactions d'indignation, et au minimum
signaler mon existence... Certains journalistes avaient peur... Jamais la
question israélienne n'a été aussi taboue ; jamais la République Française n'a
été aussi enclavée par un réseau dédié à la cause sioniste. »
Blanrue a été soutenu par un
certain nombre de personnalités qui ont eu l'honnêteté intellectuelle de
soumettre le racisme juif et le colonialisme israélien à la critique
habituellement réservée aux blancs. Alain Gresh, du magazine d'extrême-gauche
Le Monde diplomatique, a écrit : "Ces ouvrages méritent le débat, pas une
censure de facto."
Cela s'est cependant révélé
totalement insuffisant pour briser un omerta plus large et dans le livre
suivant de Blanrue, Jean-Marie, Marine et les juifs, l'écriture est plus
franche, plus mordante. Ne croyant évidemment plus que la liberté
intellectuelle soit encore possible en France, Blanrue s'est depuis expatrié,
ayant d'abord déménagé en Belgique, puis à Venise, où il réside à présent. Cela
dit, son travail jouit d'une visibilité considérable dans les médias
alternatifs français. Comme toujours, la liberté de penser sur cette question
n'existe que sur le net.
Il est à noter que le romancier
Yann Moix, qui s'est montré si favorable à la publication du dictionnaire de
Blanrue sur l'antisémitisme, et a même préfacé l'ouvrage, est depuis devenu
chroniqueur sur la chaîne de télévision publique France 2. Moix, qui s'est
également opposé à la censure légale sur le sujet de l'Holocauste, s'est
apparemment fait pincer et est à présent terrifié à l'idée d'être associé à des
figures politiquement incorrectes telles que Blanrue. C'est la carotte et le
bâton du showbiz. Lorsqu'il s'est récemment fait interroger, lors d'un
rassemblement d'écrivains, au sujet de sa préface au livre de Blanrue, Moix n'a
trouvé de meilleure réponse que celle de quitter la scène. Les êtres humains,
l'être humain, réagira généralement aux provocations, et la guerre menée contre
les Blancs et leur culture n'est rien d'autre que de la provocation...
Guillaume Durocher
24 septembre 2015
24 septembre 2015
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