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vendredi 25 septembre 2015

Soral vs Blanrue : quelques petites précisions.... Par Marc George.

Profil FB de Soral


Alain Soral se répand actuellement en calomnies en tous genres contre le camarade Paul-Éric Blanrue, dans son style habituel. Il accuse ce dernier d'être "une fiotte", de s'être "déballonné" devant le Tribunal lors du procès "George-Blanrue- Robert Faurisson", et autres joyeusetés. On notera au passage qu'il prend bien garde en revanche de ne pas égratigner le camarade Mathias Cardet, on se demande bien pourquoi. A vrai dire, j'en ai soupé du cas Soral, et cela fait un moment déjà que je considère que le mieux est d'ignorer ses comportements, et de s'attacher à construire une alternative à ER, toute autre voie étant à mon avis vaine et condamnée à l'échec. 
J'avais d'ailleurs proposé à Soral, via mon ex-avocat Damien Viguier - désormais le sien - puis en direct par mail, une sorte de trêve, si toutefois il consentait à retirer de son site un texte particulièrement calomnieux à mon endroit. Proposition non retenue par Alain, du fait m'a-t-on dit de mon relais commenté de la délicieuse préface de Blanrue au livre du docteur Salim Laïbi. A dire vrai, j'avais écrit ce petit commentaire un peu à contrecœur. Pour les raisons que je viens d'évoquer bien sûr, mais aussi du fait de mes réserves concernant Salim Laïbi, on ne va pas se le cacher. Certes, ce dernier m'avait présenté des excuses, que j'ai du reste acceptées, concernant un certain nombre de propos particulièrement violents et injustes qu'il avait tenus à mon endroit à l'époque de son partenariat avec ER et de ma rupture avec Alain. Mais une chose est de passer l'éponge, une autre de faire combat commun. En outre je suis loin de souscrire à toutes ses positions, et je n'apprécie guère le côté souvent outrancier et caricatural du personnage, pas plus que ses attaques d'une rare férocité contre des gens que j'apprécie, même si je ne partage pas non plus toutes leurs positions. Je pense à Laurent James par exemple. Il m'a semblé qu'il avait évolué positivement, certes, mais laissons du temps au temps. 
La vérité est donc que j'ai fait la promo de cette préface, principalement par amitié pour Blanrue. Amitié intellectuelle pour être juste, puisque nous ne nous fréquentons pas dans la vie, ou si peu, mais que nous avons très souvent échangé sur divers sujets, spirituels, politiques et autres, et que nos positions se sont révélées souvent très proches. 
Ceci étant posé, je me sens le devoir de réagir à ces attaques, notamment parce que je connais bien l'origine du conflit Blanrue-Soral, puisqu'il a éclaté alors que j'étais encore Secrétaire général d'ER, en 2009 je pense. A l'époque, Blanrue était très en pointe dans le combat révisionniste, et il faisait grief à Soral de s'en tenir éloigné. Il est un fait que durant plusieurs années, Alain refusait de rencontrer Faurisson, et que s'il était en privé ouvertement révisionniste - et même au delà puisqu'il regrettait que le Führer n'ait pas "fini le boulot" - il considérait ce combat comme trop dangereux. On se souvient d'ailleurs, pour ceux qui ont vu ma vidéo chez Méta TV, qu'Alain avait lâché Le Pen à ce sujet dans son texte "Le droit au blasphème", considérant les positions du Menhir en la matière comme des "lubies d'un vieil homme", ce qui devait lui coûter sa place aux élections européennes de 2009. Il n'était du reste pas présent quand Dieudonné a invité Faurisson au Zénith, contrairement à Le Pen... Mais il voyait alors les critiques de Blanrue comme un danger, parce que susceptibles de nuire à son image de Leader Dissident Maximo sans peur et sans reproche, et ce d'autant plus que le camarade Blanrue connaissait fort bien le passé d'Alain, lequel renvoyait davantage à celui de Steevie, Laurent Ruquier ou Régine, qu'à celui de Degrelle, Lénine ou Mussolini, pour dire les choses gentiment. 
Une polémique entre les deux hommes avait alors éclaté, par mails largement diffusés, qui avait mis notre Alain dans tous ses états. Il m'avait donc demandé de "balancer" les activités de Blanrue à la police, histoire de voir s'il serait toujours aussi courageux au commissariat... J'avais bien évidemment refusé, ce qu'il avait clairement pris pour une trahison. J'ai appris par la suite qu'il avait également pris des contacts auprès d'amis communs pour un éventuel "cassage de genoux", qui grâce à Dieu n'a pas trouvé preneur. Inutile de dire que les histoires selon lesquelles Blanrue claquerait des genoux devant Alain sont inventées de toutes pièces, comme la plupart des accusations de Soral à l'endroit de ses rivaux, critiques ou adversaires, qu'il ne tarde jamais à transformer en ennemis absolus. 
Il me semble que la vocation d'ER, était plutôt de tenter de fédérer les talents et les énergies au service de causes communes, que de faire le ménage - et de quelle manière - contre toutes personne susceptible d'occuper un peu d'espace et de faire de l'ombre à Soral. "Touchez pas au grisbi" semble être devenu la devise cachée de l'association, en lieu et place de "gauche du travail, droite des valeurs". Donc pour terminer, le camarade Blanrue n'est certes pas parfait - qui l'est ? - mais il ne mérite certainement pas le tombereau de calomnies actuellement déversé contre lui, sous prétexte qu'il n'apprécie pas Soral. Voilà qui est dit.
Concernant le procès de la LICRA contre "Un homme", documentaire réalisé par Blanrue pour lequel j'étais poursuivi à titre principal pour diffusion sur Médialibre, et Blanrue et Faurisson pour complicité, je voudrais rappeler ici qu'il n'a pas été diffusé par ER, précisément pour éviter les poursuites. Aussi si l'on suit bien Soral, nous serions des "fiottes" parce que si contrairement à lui nous avons planqué des juifs en 42, nous ne sommes pas aller le revendiquer avec tambours et trompettes devant la Gestapo, et avons usé, grâce notamment à l'excellent Maître Yon, avocat de Robert Faurisson, d'arguments juridiques pour échapper à la condamnation. Si Soral veut nous montrer qu'il n'est lui, pas une fiotte, je lui suggère de diffuser à son tour ce documentaire, et éventuellement, d'utiliser l'argent de la dissidence qu'il détourne depuis cinq ans maintenant à son profit quasi exclusif, pour prendre en charge nos frais d'avocat.... Ajoutons que Blanrue s'est présenté volontairement devant le Tribunal, qui ne l'avait pas convoqué selon la procédure régulière : rien n'eût été plus simple que de se défiler s'il l'avait voulu !

Marc George