Profil FB de Soral |
Alain Soral se répand actuellement en calomnies en tous genres contre le camarade Paul-Éric Blanrue,
dans son style habituel. Il accuse ce dernier d'être "une fiotte", de
s'être "déballonné" devant le Tribunal lors du procès "George-Blanrue- Robert Faurisson", et autres joyeusetés. On notera au passage qu'il prend bien garde en revanche de ne pas égratigner le camarade Mathias Cardet,
on se demande bien pourquoi. A vrai dire, j'en ai soupé du cas Soral,
et cela fait un moment déjà que je considère que le mieux est d'ignorer
ses comportements, et de s'attacher à construire une alternative à ER,
toute autre voie étant à mon avis vaine et condamnée à l'échec.
J'avais
d'ailleurs proposé à Soral, via mon ex-avocat Damien Viguier
- désormais le sien - puis en direct par mail, une sorte de trêve, si
toutefois il consentait à retirer de son site un texte particulièrement
calomnieux à mon endroit. Proposition non retenue par Alain, du fait
m'a-t-on dit de mon relais commenté de la délicieuse préface de Blanrue
au livre du docteur Salim Laïbi.
A dire vrai, j'avais écrit ce petit commentaire un peu à contrecœur.
Pour les raisons que je viens d'évoquer bien sûr, mais aussi du fait de
mes réserves concernant Salim Laïbi, on ne va pas se le cacher. Certes,
ce dernier m'avait présenté des excuses, que j'ai du reste acceptées,
concernant un certain nombre de propos particulièrement violents et
injustes qu'il avait tenus à mon endroit à l'époque de son partenariat
avec ER et de ma rupture avec Alain. Mais une chose est de passer
l'éponge, une autre de faire combat commun. En outre je suis loin de
souscrire à toutes ses positions, et je n'apprécie guère le côté souvent
outrancier et caricatural du personnage, pas plus que ses attaques
d'une rare férocité contre des gens que j'apprécie, même si je ne
partage pas non plus toutes leurs positions. Je pense à Laurent James
par exemple. Il m'a semblé qu'il avait évolué positivement, certes,
mais laissons du temps au temps.
La vérité est donc que j'ai fait la
promo de cette préface, principalement par amitié pour Blanrue. Amitié
intellectuelle pour être juste, puisque nous ne nous fréquentons pas
dans la vie, ou si peu, mais que nous avons très souvent échangé sur
divers sujets, spirituels, politiques et autres, et que nos positions se
sont révélées souvent très proches.
Ceci étant posé, je me sens le
devoir de réagir à ces attaques, notamment parce que je connais bien
l'origine du conflit Blanrue-Soral, puisqu'il a éclaté alors que j'étais
encore Secrétaire général d'ER, en 2009 je pense. A l'époque, Blanrue
était très en pointe dans le combat révisionniste, et il faisait grief à
Soral de s'en tenir éloigné. Il est un fait que durant plusieurs
années, Alain refusait de rencontrer Faurisson, et que s'il était en
privé ouvertement révisionniste - et même au delà puisqu'il regrettait
que le Führer n'ait pas "fini le boulot" - il considérait ce combat
comme trop dangereux. On se souvient d'ailleurs, pour ceux qui ont vu ma
vidéo chez Méta TV, qu'Alain avait lâché Le Pen à ce sujet dans son
texte "Le droit au blasphème", considérant les positions du Menhir en la
matière comme des "lubies d'un vieil homme", ce qui devait lui coûter
sa place aux élections européennes de 2009. Il n'était du reste pas
présent quand Dieudonné a invité Faurisson au Zénith, contrairement à Le Pen... Mais il voyait
alors les critiques de Blanrue comme un danger, parce que susceptibles
de nuire à son image de Leader Dissident Maximo sans peur et sans
reproche, et ce d'autant plus que le camarade Blanrue connaissait fort
bien le passé d'Alain, lequel renvoyait davantage à celui de Steevie,
Laurent Ruquier ou Régine, qu'à celui de Degrelle, Lénine ou Mussolini,
pour dire les choses gentiment.
Une polémique entre les deux hommes
avait alors éclaté, par mails largement diffusés, qui avait mis notre
Alain dans tous ses états. Il m'avait donc demandé de "balancer" les
activités de Blanrue à la police, histoire de voir s'il serait toujours
aussi courageux au commissariat... J'avais bien évidemment refusé, ce
qu'il avait clairement pris pour une trahison. J'ai appris par la suite
qu'il avait également pris des contacts auprès d'amis communs pour un
éventuel "cassage de genoux", qui grâce à Dieu n'a pas trouvé preneur.
Inutile de dire que les histoires selon lesquelles Blanrue claquerait
des genoux devant Alain sont inventées de toutes pièces, comme la
plupart des accusations de Soral à l'endroit de ses rivaux, critiques ou
adversaires, qu'il ne tarde jamais à transformer en ennemis absolus.
Il
me semble que la vocation d'ER, était plutôt de tenter de fédérer les
talents et les énergies au service de causes communes, que de faire le
ménage - et de quelle manière - contre toutes personne susceptible
d'occuper un peu d'espace et de faire de l'ombre à Soral. "Touchez pas
au grisbi" semble être devenu la devise cachée de l'association, en lieu
et place de "gauche du travail, droite des valeurs". Donc pour
terminer, le camarade Blanrue n'est certes pas parfait - qui l'est ? -
mais il ne mérite certainement pas le tombereau de calomnies
actuellement déversé contre lui, sous prétexte qu'il n'apprécie pas
Soral. Voilà qui est dit.
Concernant le procès de la LICRA
contre "Un homme", documentaire réalisé par Blanrue pour lequel j'étais
poursuivi à titre principal pour diffusion sur Médialibre, et Blanrue et
Faurisson pour complicité, je voudrais rappeler ici qu'il n'a pas été
diffusé par ER, précisément pour éviter les poursuites. Aussi si l'on
suit bien Soral, nous serions des "fiottes" parce que si contrairement à
lui nous avons planqué des juifs en 42, nous ne sommes pas aller le
revendiquer avec tambours et trompettes devant la Gestapo, et avons
usé, grâce notamment à l'excellent Maître Yon, avocat de Robert
Faurisson, d'arguments juridiques pour échapper à la condamnation. Si
Soral veut nous montrer qu'il n'est lui, pas une fiotte, je lui suggère
de diffuser à son tour ce documentaire, et éventuellement, d'utiliser
l'argent de la dissidence qu'il détourne depuis cinq ans maintenant à
son profit quasi exclusif, pour prendre en charge nos frais d'avocat.... Ajoutons que Blanrue s'est présenté volontairement devant le Tribunal, qui ne l'avait pas convoqué selon la procédure régulière : rien n'eût été plus simple que de se défiler s'il l'avait voulu !
Marc George