"On a vingt quatre heures pour maudire ses juges. Je l'ai maudite. Elle
veut ma tête? Je suis sulfureux, c'est ça? Les sanctions qu'elle a
prises ou laissées se prendre contre moi sous l'influence de son
entourage, sont abjectes. Elle souhaite me dépouiller, me retirer
l'honneur et les prérogatives qui vont avec mon titre de Président
d'honneur, c'est-à-dire assister à toutes les réunions et toutes les
instances internes du Front national?
Mais de quel droit! Je vis dans un pays où la liberté de penser existe.
(...) Florian Philippot fait son travail de subversion. Il est là pour
ça. C'est un socialo-gaulliste qui est arrivé au Front national pour
faire ce travail précis. Au début, il était prudent, moins visible. Il a
placé ses hommes partout, sans faire de bruit. Des jeunes hommes
frétillants qui sont arrivés, avec leurs certitudes, avec l'idée
forcenée de diriger ce mouvement. Florian Philippot considère le Front
national comme un mouvement de péquenots, de ploucs incultes. (...)
Marion Maréchal-Le Pen ne m'avait pas habitué à être perfide. A moins
que ce ne soit la contagion de sa tante…"