Israël en a rêvé ? Les salafistes l'ont fait. Dans une vidéo qui tourne sur les réseaux sociaux, l'imam Mehdi Kabir, de Villetaneuse, fait son show : "Si tu manges du porc, tu as le comportement du porc". Suivons sa logique : si tu
manges du boeuf, il te pousse des cornes, et tout le monde sait que lorsque tu avales un steack de cheval, tu bandes comme un étalon. Vous pouvez aussi faire comme Adolf Hitler et devenir végétarien :
vous serez doux comme un agneau. Sauf si vous estimez que pour devenir un homme véritable il vous incombe de devenir cannibale.
Ce genre de rigolos prétentieux n'ont pas besoin d'être payés par les sionistes pour faire le boulot qu'on attend d'eux. Ils sont ainsi. Ils ont la bêtise crasse. Soyons clairs : si j'accepte le principe selon lequel manger du porc est une interdiction
en islam, je n'accepte guère qu'on outrepasse ce principe en disant
de manière ridicule, méprisante et effrontément raciste, que ceux
qui en mangent sont eux-mêmes des porcs, ayant des comportements de
porcs. Non, mes ancêtres n'étaient pas des porcs ; non, les non-musulmans ne sont pas des porcs. Une interdiction religieuse et un comportement social sont deux choses différentes. J'espère que l'imam de Villetaneuse est la risée de sa mosquée.
Un autre rêve d'Israël s'est réalisé ce dimanche : deux excités armés se sont attaqués au Texas à un bâtiment
où se tenait un concours de "caricatures de Mahomet", en présence du
populiste néerlandais Geert Wilders. Ils ont été abattus après une
fusillade, comme c'est désormais la règle en pareil cas. Les islamo-nihilistes, d'autant plus manipulés qu'ils ont le crâne vide comme un dé à coudre, n'en ratent pas une. L'agent du Mossad, allié et ami de Marine Le Pen, Geert Wilders, alias Cap'tain
Peroxyde, peut à nouveau se présenter dans les
médias, tout sourire, comme le grand défenseur de la liberté parti en croisade contre
l'obscurantisme musulman. Comme nul ne précisera que la liberté dont il
parle est celle de ne pas dire ce qui déplaît à Israël et à ses
courroies de transmission, le plan fonctionne à merveille. La plus belle
des libertés que nous promet le wilderso-lepenisme est celle de nous
agenouiller à loisir à Yad Vashem et de battre notre couple pour expier le plus capital de nos péchés : ne pas être suffisamment soumis à leurs
exigences, ne pas baisser la tête devant le plus moléculaire de leurs caprices.
Il est loin le temps où le pape Pie XI
nommait au vicariat apostolique de Tripoli (Libye) l'évêque Camillo
Vittorino Facchinetti, en lui déclarant en confidence : "Ne croyez pas que vous alliez
parmi les infidèles. Les musulmans atteignent le salut. Les voies de
Dieu sont infinies".
Dans ces mêmes années, l'Empire fasciste, conscient que le catholicisme représentait la religion nationale du peuple italien, n'hésitait pas à se déclarer simultanément l'ami de l'islam, dont le Duce était déclaré "l'Épée" le 18 mars 1937, ce qui lui donnait pour mission de protéger les musulmans de Libye, d’Éthiopie, de Palestine et des autres pays de la Méditerranée. Il se rapprocha également du Grand Mufti de Jérusalem.
À cette époque flottait dans l'air une conception selon laquelle toute authentique tradition spirituelle représentait l'expression particulière d'un contenu unique, antérieur et supérieur à chacune de ses diverses expressions. Il y avait un élan transcendantal qui, s'il avait été poursuivi, aurait pu ouvrir de nouveaux horizons spirituels.
Depuis Vatican II, l'élan est retombé pour se cristalliser dans un syncrétisme maçonnique au ras de pâquerettes. On ne parle plus que de paix, de droits de l'homme, on a ouvert la porte à l'humanisme bêlant et à la charité au front de taureau, celle que le philosophe Jean Borella a dit "profanée". Ce rabougrissement des espérances les plus élevées, loin de permettre l'émergence d'une polyphonie des cultures, n'a contribué qu'à accoucher du conflit des civilisations.
Dans ces mêmes années, l'Empire fasciste, conscient que le catholicisme représentait la religion nationale du peuple italien, n'hésitait pas à se déclarer simultanément l'ami de l'islam, dont le Duce était déclaré "l'Épée" le 18 mars 1937, ce qui lui donnait pour mission de protéger les musulmans de Libye, d’Éthiopie, de Palestine et des autres pays de la Méditerranée. Il se rapprocha également du Grand Mufti de Jérusalem.
À cette époque flottait dans l'air une conception selon laquelle toute authentique tradition spirituelle représentait l'expression particulière d'un contenu unique, antérieur et supérieur à chacune de ses diverses expressions. Il y avait un élan transcendantal qui, s'il avait été poursuivi, aurait pu ouvrir de nouveaux horizons spirituels.
Depuis Vatican II, l'élan est retombé pour se cristalliser dans un syncrétisme maçonnique au ras de pâquerettes. On ne parle plus que de paix, de droits de l'homme, on a ouvert la porte à l'humanisme bêlant et à la charité au front de taureau, celle que le philosophe Jean Borella a dit "profanée". Ce rabougrissement des espérances les plus élevées, loin de permettre l'émergence d'une polyphonie des cultures, n'a contribué qu'à accoucher du conflit des civilisations.
Tout va mal, mais gardez à l'esprit les lumières des maîtres de la connaissance sacrée : "Le pouvoir véritable doit être légitimé par la sanction de quelque
chose de supérieur à l'ordre social : une autorité spirituelle", écrit ainsi René Guénon. Tant
que cet argument simple et de portée universelle ne sera pas médité,
creusé, travaillé, connu, diffusé et surtout assimilé par ceux qui
veulent renverser ce qu'ils nomment "le système", rien ne sera possible. Pourquoi ? Parce
que c'est la clé pour vous en évader, la seule pensée qui, mise en pratique, permette
d'échapper pour de bon à son emprise.
Chercher à s'évader, c'est bien, mais pas en
faisant du surplace dans la cage à hamsters qu'on nous a offert à la
naissance. Il convient de s'esquiver par le haut, comme Casanova des toits de la prison des Plombs de Venise ! Contre cette idée, le système ne
peut rien opposer sauf répéter ad nauseam les nanans qu'il rabâche depuis la
Révolution.
Paul-Éric Blanrue