... mais une vénérable icône fabriquée au XIVe siècle, comme Blanrue l'a démontré après une minutieuse enquête scientifique et historique rapportée dans QUATRE livres (Miracle ou imposture ?, EPO-Golias, 1999, L'Histoire dans tous ses états, book-e-book.com, coll. zététique, 2005, Le Secret du Suaire, Pygmalion 2006) et Secrets historiques et grandes énigmes (Point de vue - Express Roularta Éditions, Paris, juin 2010, republié
chez Omnibus, collection de poche bibliomnibus en collaboration avec L'Express en octobre 2014).
Deux éminents spécialistes de la démystification ont rejoint ses conclusions : le professeur Henri Broch, professeur de physique à l'Université de Nice, membre de l'Académie des Sciences de New York et auteur du classique Devenez sorciers, devenez savants (Odile Jacob, 2003) ; et Gérald Messadié, auteur du best-seller L'Homme qui devint Dieu (Robert Laffont, 1988), ancien rédacteur en chef du mensuel scientifique Science&Vie.
- Henri BROCH, Gourous, sorciers et savants, Odile Jacob, 2006 :
"Au début de l’été 2005, plusieurs médias se
sont faits l’écho d’une expérience menée par Paul-Éric Blanrue et Patrick
Berger à propos de ce fameux tissu. Le Monde du 4 juin titrait, dans sa
rubrique “Sciences” : “La recette du suaire de Turin livrée par les zététiciens”.
Un article d’Hervé Morin décrivait la “cérémonie iconoclaste” qui s’était
déroulée trois jours plus tôt au Muséum national d’histoire naturelle et au
cours de laquelle le secret de fabrication d’un suaire identique à celui de
Turin était explicité :
“Une recette à la portée “d’une ménagère de
moins de 50 ans.”, mais aussi “d’un faussaire du Moyen Age”. Prenez un
bas-relief en plâtre, que vous recouvrez d’une étoffe de lin humide pour
épouser les contours du visage. Tamponnez le tout avec un mélange d’oxyde ferrique
et de gélatine, des produits connus des peintres médiévaux – et dont la trace a
été retrouvée sur le suaire. Ajoutez quelques coulures vermillons pour figurer
le sang. Laissez sécher. Déployez. Faites adorer.”
Cette recette de fabrication fort simple
est, bien que fort peu médiatisée jusqu’à cette date, connue depuis longtemps,
puisqu’on la doit, semble-t-il à un chercheur du début du XXe siècle. C’est en
effet à cette époque que l’expérience de réalisation d’un suaire sur un
bas-relief de terre ou de bois paraît avoir été faite pour la première fois
(Cf. RR. Dom Cabrol, dom H. Leclercq, Dictionnaire d’archéologie chrétienne et
de liturgie, Letouzy et Ané, 1950. Signalons également un ouvrage qui fait le
tour de la question : Le Secret du Suaire. Autopsie d’une escroquerie, P-E
Blanrue, Pygmalion, 2006)."
- Gérald MESSADIÉ, "Le suaire de Turin et autres reliques", Réalités et mystifications du paranormal, L'Archipel, février 2015 :
"L'historique des divers linges ayant
prétendument enveloppé le corps de Jésus a été minutieusement établi par
l'historien Paul-Éric Blanrue.... Comme le révèle Blanrue, on ne trouve
pas sur cette image les nuances ordinaires... La conclusion est que le
paranormal est intégralement absent du Suaire de Turin : on ne le trouve
que dans l'esprit de ceux qui s'obstinent à y croire... Le dossier
technique étant considérablement plus détaillé et complexe, nous
renverrons le lecteur aux deux ouvrages de Paul-Éric Blanrue, Miracle ou imposture, etc."
Dès 2000, la revue sceptique Science et Pseudo-Sciences (n° 241, mars 2000) a appuyé la thèse de Blanrue ; elle y est revenue en 2005 ("la petite phrase la plus percutante revient à Paul-Éric Blanrue : « Il n’est visiblement pas facile de placer sa spécialité scientifique au-dessus de ses croyances »").
Dans Charlie Hebdo, Antonio Fischetti a écrit un article décrivant une expérience de Blanrue consistant à réaliser un faux suaire de Mickey Mouse (avec des dessins de Honoré).
Un dossier de 14 pages établi par Isabelle Bourdial a repris les conclusions de Blanrue, avec son concours (Science&Vie, n°1054, juillet 2005, CLIQUEZ ICI), ainsi que le magazine Historia (n°718, octobre 2006) qui a demandé à Blanrue de rédiger un long article sur le sujet (CLIQUEZ ICI).
Le site Futura-Science a publié un compte rendu de l'expérience réalisée par Blanrue et Berger au Muséum d'histoire naturelle en 2005 (CLIQUEZ ICI). Le journal de 13 heures de France 2 du 22 juin 2005 y a consacré un reportage ; le 25 juin, le journal de 13h de TF1 l'interviewe en train de façonner des faux suaires.
Le 11 mars 2007, Blanrue est invité dans l'émission "La foi prise au mot", sur la chaîne catholique KTO (52 mn), pour livrer le fruit de ses recherches. Paul Wermus l'invite sur France 3 pour débattre face au sindonologue Daniel Raffard de Brienne, président du Centre international d'études sur le Linceul de Turin. À la radio, il a débattu avec Gérard Lucotte, qui prétend avoir découvert sur la sainte étoffe... les morpions du Christ ! Le 4 octobre 2006, il est également invité par Stéphane Bern à participer à l'émission "L'Arène de France" (France 2) pour évoquer son dernier ouvrage portant sur le Suaire.
Des partisans de l'authenticité comme PierLuigi Baima Bollone (101 questions sur le Saint Suaire, éditions Saint-Augustin, 2001), Didier Van Cauwelaert (Cloner le Christ ?, Albin Michel, 2005), Pierre Bellemare (Sur le fil du rasoir: Quand la science traque le crime, Albin Michel, 2009) ont cité ses recherches, désormais incontournables.
Avec le professeur Henri Broch sur France 2 |
Des partisans de l'authenticité comme PierLuigi Baima Bollone (101 questions sur le Saint Suaire, éditions Saint-Augustin, 2001), Didier Van Cauwelaert (Cloner le Christ ?, Albin Michel, 2005), Pierre Bellemare (Sur le fil du rasoir: Quand la science traque le crime, Albin Michel, 2009) ont cité ses recherches, désormais incontournables.
Il a répondu à trois principaux critiques : CLIQUEZ ICI, ICI ET ICI.
Vrai-faux suaire réalisé en cinq minutes par Blanrue |
Pour aller plus loin, voici un article de Blanrue brossant la synthèse de ses recherches (CLIQUEZ ICI).