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dimanche 24 avril 2022

C'est reparti pour 5 ans ! Par Paul-Éric Blanrue.


Ici et ailleurs, ça fait un bout de temps que j'ai pris mes responsabilités et annoncé à l'envi qu'Éric Zemmour ne serait pas présent au second tour et que Marine Le Pen serait battue comme en 2017 - n'en déplaisent aux partisans de ces deux politiciens, partisans dont certains me sont proches et sympathiques même si j'estime qu'ils se trompent pathétiquement dans leur choix.
Mes raisons me permettant depuis des mois de tirer de telles conculsions étaient purement objectives, elles résultaient de l'analyse fine d'un état de fait qui prend en compte la psychologie des foules du XXIe siècle, de la perte de la substance du peuple français, de la faiblesse de mentalités nouvelles acquises à l'égalitarisme et à l'assistanat, de la culture du vol au nom du bien d'autrui qui est désormais un acquis, du métissage obligatoire, du syndrome de Stockholm, de l'effet collabo, du pavlovisme persistant, du wokisme triomphant, du mépris enraciné pour la liberté authentique et l'opposition enragée à la singularité de l'Unique, de la force inimaginable des relais d'État, syndicats pourris, journaux subventionnés, les membres de la sous-culture perfusée, les médias aux ordres, le club des adeptes de la bonne soupe, les grands patrons et les grands banquiers, tous ces brigands de la connivence organisée.
Écoutera-t-on UN JOUR la voix de la raison pour faire SÉCESSION - ou préfèrera-t-on, par trouille ou bêtise crasse, s'enduire le corps et l'âme à l'huile de la passion partisane, attendant béatement "la prochaine fois", l'élection de l'espoir, la future, la bonne, la terre promise, le jour du Jugement où l'on rasera gratis grâce à l'arrivée impromptue de l'homme providentiel brisant tous les tabous sur son passage et faisant, d'un coup de baguette magique à la Majax, de la France de 2022 un écho doré de celle de 1922 ?
Voici en substance ce que j'écrivais sur la démocratie dans Sécession, en 2018 :
"La démocratie, c’est le court terme (cinq ans quand tout va bien), la loi du saint Nombre, la préférence de la quantité sur la qualité, l’empire de la majorité, la domination de la lourde masse inerte à un instant T, autant dire le triomphe de l’audimat - or une seule personne, correctement informée, peut avoir raison contre soixante millions d’autres, victimes d’une intox.
Comme le souligne Pascal Salin, l’un de nos meilleurs économistes, « la règle majoritaire n’a aucun statut moral ou scientifique » (Libéralisme, Odile Jacob, 2000). Le prix Nobel d’économie 1974, Friedrich Hayek, dans La Constitution de la liberté (1960), l’explique en peu de mots : « Nous ne considérons incontestablement pas qu’il soit légitime que les citoyens d’un grand pays dominent ceux d’un petit pays voisin, sous prétexte qu’ils sont plus nombreux que ces derniers. Il n’y a pas davantage de raison pour que la majorité des gens qui se sont assemblés pour un certain objectif, que ce soit une nation ou quelque organisation supra-nationale, ait le droit d’étendre son autorité à sa guise. »
La démocratie c’est le plein pouvoir donné à la propagande pour laver le cerveau des électeurs par l’utilisation à grands jets de promesses illusoires mais chatoyantes, de mensonges à répétition qui plongent le peuple surexcité et déçu dans un état d’insatisfaction endémique. C’est le contrôle des cerveaux jusque dans l’éducation des tout-petits, puisqu’il faut faire entrer l’individu, dès son jeune âge, dans le moule de la citoyenneté. Ce sont les hautes places de responsabilité offertes aux énergumènes les plus vicelards, aux rastaquouères les plus cor- rompus et à leurs larbins. C’est l’instabilité chronique à cause de la sempiternelle course au pouvoir. C’est la liberté tenue en bride au nom de « grands principes », parce que la clientèle des élus fait pression sur ceux-ci pour obtenir des privilèges et couper la parole à ses adversaires. C’est le peuple-souverain - qui ne gouverne jamais que par délégation ! C’est l’hypocrisie totale sur tous les sujets précédents. C’est une administration aussi despotique que politiquement irresponsable."