Vous je ne sais pas, mais moi je me contrefiche de cette gourde d'Audrey Pulvar et de sa minuscule affaire qui secoue les résidus sociaux. Elle fait ses réunions Tupperware avec qui elle veut. On s'en tamponne le coquillard.
Le vrai problème c'est que la réciproque de la théorie qu'elle dispense avec une niaiserie surjouée derrière ses lunettes de pauvres n'est pas vraie : le principe qu'elle invoque n'est pas universel, ni dans son esprit ni dans ceux de ses soutiens, adeptes du roi Woke et de la reine Cancel. Il ne touche qu'une seule catégorie de la population. Les autres, toujours les mêmes, peuvent aller se faire cuire un oeuf.
Elle le sait. Ses amis le savent. Tout le monde a très bien compris.
On vit à l’ère du « citoyennisme », cette lourdaude construction de l’esprit élaborée dans les cafardeux bureaux des ministères et qui définit l’homme non pas en raison de ce qu’il est mais en fonction des valeurs que l’État a décidé de lui accorder. Cet Etat, peu importe les partis qui ont accédé aux plus hautes fonctions, a voulu coûte que coûte intégrer, assimiler, unifier de force les masses humaines de ce pays.
Quel est le bilan de ce concassage géant au bout de plusieurs décennies ? Eh bien, c'est complètement raté. De bout en bout. Et encore, nous n'en voyons que les premiers effets. Les gens disposant de deux sous de jugeote devraient en tirer les conséquences logiques au lieu de rabâcher les lieux communs sur les valeurs républicaines, le vivre-ensemble et autres couplets extraits de "monte-là-dessus-tu-verras-Montmartre".
Deux principes s'opposent désormais comme jamais : le droit naturel, qui donne la possibilité de nous assembler avec qui nous le souhaitons, et d'interdire l'entrée de notre propriété à ceux que nous ne voulons pas voir même en peinture. Principe de l'anniversaire, pour faire court.
Et puis le droit positif, ici la loi républicaine égalisatrice, qui coupe toutes les têtes qui dépassent, ne tolère qu'un gros agglomérat indifférencié composé d'individus ayant pour mission citoyenne de cultiver la vertu d'être obligatoirement charmés de devoir se coltiner ceux avec qu'ils n'ont guère envie de partager une saucisse de Francfort sur le quai de la gare de l'est.
C'est là une autre paire de manches.
C'est à ce stade que le bât blesse.
Abrégeons. De tout cela, que ressort-il ? Que l'avenir est à la Sécession, mes frères, bien sûr !