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mardi 25 août 2020

Un avenir de cités libres ? En route pour la sécession !

Les lecteurs de Sécession, de Paul-Éric Blanrue, des ouvrages de Bertrand Lemennicier, de Hans-Hermann Hoppe, de La liberté par le marché des Tannehill, retrouveront dans cette vidéo passionnante (durée : 1h15), et l'excellent livre de Titus Gebel que présente Olivier Roland, des idées qu'ils connaissent et apprécient.

 


La dictature, tout autant que la démocratie, même la référendaire, sont des dominations coercitives défaillantes à tous points de vue, en plus d'être illégitimes. L'État moderne n'est rien d'autre qu'un système totalitaire larvé et surtout pas le fameux "mal nécessaire" qu'on essaye de nous vendre. Le système redistributif forcé l'est moins encore. Ces structures malades, à bout de souffle, sont à l'origine des principaux maux dont nous souffrons tous, à divers niveaux. 

Tout à l'opposé : des sociétés fondées sur le volontariat et le consentement individuel (il n'y a pas que Vanessa Springora qui y a droit !) et la propriété privée. Ces idées peuvent prendre la forme de cités libres à la manière de l'ancienne Venise, souveraines, autodéterminées, semi-autonomes, ayant leur propre régime fiscal, juridique... Gérées par une société d'exploitation, autrement dit des entreprises à but lucratif, ces cités libres et privées promeuvent l'idée de l'individu souverain de lui-même. Celui-ci signe un véritable contrat de citoyenneté écrit et peut le rompre, incluant la sécession à tout moment. Il n'existe pas de constitution mais un accord consenti entre chaque habitant/client et la société d'exploitation, avec cotisation volontaire.

Chaque cité libre a ses propres critères, différents selon les cas proposés sur le marché. Il peut en exister de tout type. Le barbare qui ne respecte pas les obligations contractuelles signées peut être expulsé sans ménagement. Pas d'ouvertures de frontières à gogo non plus. Pour les autres, en cas de problèmes et de litiges, il leur est loisible de demander des dommages et intérêts au prestataire : c'est la fin de l'irresponsabilité de l'État. On entre là dans un système de liberté et de responsabilité.

Conséquence : la constitution de petites unités décentralisées, basées sur la propriété privée, le volontariat, mettant en concurrence les États et ses services, sont des embryons possibles d'une alternative économico-politique majeure. 

Une heure pour découvrir de manière très détaillée ce modèle de société pacifique et efficace, fondé sur le droit naturel et ne nécessitant pas de révolution sanglante.

Des objections ? Il y en a, mais Olivier Laurent y répond point par point en se fondant sur les réponses pertinentes données par Titus Gebel. Les libertariens, de doux rêveurs ? C'est l'exact contraire de la vérité. Regardez, écoutez, vous ne serez pas déçus !