Une carte toute simple pour expliquer l'imposture du trafic des
migrants, à qui la mafia des passeurs vend cher un bateau contre de faux
espoirs de richesse.
Si vraiment il était question de sauver des
vies, comme l'ânonnent Attali, Sinclair et Plenel, nul besoin d'accoster
en Italie, à Malte ou en Espagne. La Tunisie est le pays le plus proche
de l'embarcation, il suffirait d'y accoster. Ils n'y pensent même pas.
Les trafiquants leur ont vendu les aides sociales, du pain et des jeux,
et ils comptent bien faire leur beurre en continuant à vendre cette chimère à des
populations déboussolées.
On lit, dans le rapport d'activités de l'ONG "SOS Méditerranée" qui s'occupe de l'Aquarius, le navire des migrants, que "des parlementaires français ont attribué une partie de leur réserve parlementaire" à cette action. Selon BFMTV c'est la réserve parlementaire du Parti socialiste qui a financé l'affrètement de l'Aquarius ! Normal ?
Le trafic d'êtres humains est récemment devenu un crime international. Pour la première fois, le Conseil de sécurité à l'ONU a sanctionné, jeudi, six chefs de réseaux de trafics en Libye. Ils ont été envoyés en prison ? On leur a demandé de rembourser les sommes volées aux migrants ? Nullement : on a décidé du gel de leurs comptes bancaires et ils ont l'interdiction de voyager ! Avec de telles mesures prétendument "dissuasives", il ne faut pas s'étonner de ce qu'il se passe aujourd'hui...
Heureusement la Coupe du Monde de foot va faire oublier tout ça !
Paul-Éric Blanrue