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lundi 14 mai 2018

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? Voici ce que Che Guevara écrivait dans son ultime message d'avril 1967, rédigé dans la forêt bolivienne : 
"Il faut mener la guerre jusqu'où l'ennemi la mène, chez lui, totalement, dans ses lieux d'amusement"
Dans ses lieux d'amusement ? C'est exactement ce que fait Daech un peu partout dans le monde, au Bataclan, à Nice ou à Paris samedi dernier. 
Sur Twitter, j'ai demandé à Méluche et Corbière ce qu'ils pensaient de la dernière recommandation du saint guérillero : silence de plomb.
J'ai comme l'impression qu'une fois de plus le Che, non content de perdre tous les combats qu'il a engagés en solitaire (sans Fidel il était paumé), a perdu une belle occasion de se taire.  C'est le principal problème des doctrinaires, surtout ceux qui se piquent d'être des stratèges, ils ne voient pas les applications possibles de leurs délires de plume. Je t'invente un monde idéal et tu dois y entrer de gré ou de force, sinon je t'égorge ou je te grille la cervelle, et puis celle de ta mère, ta femme et ta fille "sur ses lieux d'amusement".

J'ai écrit ailleurs pourquoi j'arrivais malgré tout à apprécier le Che. C'était un grand lecteur, un inconditionnel, un fanatique de Don Quichotte. Qui aime Cervantès peut être sauvé !


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Le saviez-vous ? Rue Marsollier, IIe arrondissement de Paris. Le terroriste franco-russo-tchétchène Azimov y a tué samedi un homme au n°8. C'est au n°11 que les parents de Louis-Ferdinand Céline (sa mère Marguerite seule à la fin) ont vécu de 1907 aux années 40. Ferdine y a séjourné de longues années, a quitté les lieux puis est revenu s'y installer avec sa femme Lucette, et ça a failli mal tourner. Il croque le décor et l'atmosphère de ce quartier dans son chef-d'oeuvre Mort à crédit. Avant 1907, il habitait dans le Passage Choiseul aux n°64 et 67, juste en face, derrière les Bouffes parisiens.


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Le saviez-vous ? Interdire la consultation de sites djihadistes, c'est du franc pipeau qui  revient à criminaliser les idées. Demander des prêches en français, c'est une douce rigolade car nul n'empêche les réunions secrètes. Expulser tous les fichés S ne résoudra rien surtout si la France continue de naturaliser n'importe qui à tour de bras. 
Puisqu'on nous affirme, le gouvernement comme les médias, que "les attentats vont durer longtemps", alors la sécurité des citoyens n'aura une chance d'être assurée que lorsque la société civile sera en droit de se défendre elle-même. Autrement dit lorsque les Français auront de nouveau le droit de porter des armes - à condition évidement qu'ils remplissent les conditions requises. 
Pour le moment, seule une minorité des privilégiés (hommes politiques, happy few) dispose de ce droit. On se demande bien au nom de quoi les autres, le grand public, en sont privés. En juillet 1792, l'Assemblée nationale a voté un décret stipulant que "tous les citoyens doivent être pourvus d’armes, afin de repousser avec autant de facilité que de promptitude les attaques des ennemis intérieurs et extérieurs de leur constitution". Aujourd'hui quiconque, hors de son domicile, est trouvé porteur d’une arme de catégorie A ou B risque une peine de cinq ans d’emprisonnement.
On connaît l'habituelle propagande médiatique à propos des mass shootings aux États-Unis. Seulement la Suisse, le pays qui a le plus d'armes a aussi le moins de victimes. Quant aux États-Unis, il y a plus de morts par armes à feu dans les gun free zone que dans les endroits où le port d'arme est autorisé. La majorité des homicides commis aux États-Unis le sont avec des armes à feu détenues illégalement. Ne comptez pas sur BFMTV pour vous le révéler.
Le droit de légitime défense doit également être accru. On doit cesser de victimiser les criminels, qui seuls bénéficient de facto du port d'armes volées ou acquises au black market.  Il faudra enfin qu'un jour la France choisisse entre vouloir abattre Assad et vouloir combattre Daech. Pour le moment, ceux qui luttent jour après jour contre Daech, sur le terrain, ce sont Assad et ses alliés. C'est grâce à eux que l'État islamique n'est plus qu'un fantôme de confetti sur la carte. Il faudrait cesser de les diaboliser et de les bombarder. Un minimum de logique s'impose.


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Le saviez-vous ? L’économie américaine (les méchants capitalistes) est en plein boom. Sa croissance est d'environ 3%. Le Dow Jones bat des records jamais atteints depuis 85 ans. 
L’investissement des entreprises a augmenté de 6,7 % au second trimestre 2017 et de 3,9 % au troisième. Le tout dans le contexte d’une grande réforme fiscale, avec une forte dérèglementation. 
Quant au chômage il connaît l’un des plus bas taux depuis des années. Fin mars 2018, les inscriptions au chômage atteignaient le niveau de 1973, du jamais vu. 
Intéressante aussi la baisse du chômage des jeunes. Comme les entreprises manquent de main d’œuvre, elles embauchent des jeunes à partir de 16 ans.  Le taux de chômage des plus jeunes en mars 2018 est extrêmement bas : pour les 16-19 ans, il se situe à 13, 9 % tandis que celui des 20-24 ans est tombé à 7,2 %. 

En France, dans notre beau pays où nous savons tout sur tout, et où la moraline et les bons sentiments ne coûtent pas cher puisque "c'est l'État qui paye", le taux de chômage des jeunes (- de 25 ans) reste très élevé : 21, 6 %.

- Mais alors, Blanrue, t'es pour l'impérialisme ?

- Non, je suis contre. Je suis pour que les États-Unis s'occupent de leurs fesses. Mais en économie, je suis pour les solutions qui marchent. Et il faudrait encore aller beaucoup plus loin que les mesures déjà prises là-bas, pour faire échec au capitalisme de connivence, l'alliance incestueuse de l'État, des banques et des grandes entreprises. Et pour en finir aussi avec le trucage démocratique. Me fais-je comprendre ?

- Oui et non... Comment on fait ? 
- Chaque chose en son temps !
Venise a été la plus grande cité-État du capitalisme marchand. Ça ne lui a pas trop mal réussi, je crois.




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Le saviez-vous ? Se plaindre de son salaire c'est bien, mais regarder la différence entre son salaire brut et net, c'est mieux. Demandez-vous pourquoi on ne vous donne pas tout votre salaire afin que vous choisissiez ensuite librement où vous allez dépenser votre argent. Vous prendrait-on pour des demeurés, inaptes au choix et à la liberté ?

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Le saviez-vous ? En France, c'est en 1841, sous la monarchie de Juillet, que les premières lois contre le travail des enfants dans les usines ont été prises. C'est sous le Second Empire qu'en 1864 les syndicats furent autorisés. Quant à la grève, c'est le député libéral Frédéric Bastiat qui demanda, en 1849, qu'on en reconnaisse le principe.


Paul-Éric Blanrue


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