LES FALSIFICATEURS AU SERVICE DE LA RÉPRESSION :
L'ÉGLISE DE LA TROUILLE, SON BRAS SÉCULIER ET LES GANACHES
"Il n'inspire que pitié celui à qui le courage a fait défaut quand il a fallu accepter le défi de la liberté et quitter le confort de la sécurité pour voir la vie telle qu'elle est. La vie a contourné cet homme. Qu'a-t-il fait si ce n'est rester assis à attendre un lendemain qui n'est jamais venu ?"
Hunter S. Thompson
"N’aidez pas vos racketteurs à clamer qu’ils agissent en bienfaiteurs et en amis. N’aidez pas vos geôliers à prétendre que la prison est votre condition naturelle d’existence. Ne leur permettez pas de falsifier la réalité. Contre leur peur secrète, la peur de savoir qu’ils sont inaptes à l’existence, cette falsification est leur unique barrage. Abattez-le et laissez-les sombrer ; votre caution est leur seul réconfort."
John Galt
"Lorsque nous donnons au gouvernement le pouvoir de prendre des décisions médicales pour nous, nous acceptons que l'État soit propriétaire de notre corps."
Ron Paul
L'affaire de la Covid-19 est l'une des opérations de manipulation de l'opinion publique les plus spectaculaires de l'Histoire du XXIe siècle. Elle se classe dans le trio de tête des mensonges d'État, en compagnie de la fake news relatant l'attaque terroriste à l'anthrax sur le territoire américain par les suppôts de Ben Laden et le matraquage néocon rabobiné autour du thème des armes de destruction massives de Saddam Hussein, un attrape-minons en réalité élaboré dans les bureaux de Langley. Il faut le dire et le clamer à cor et à cri : la Covid a été l'occasion inespérée pour certains gouvernants de nous manipuler dans le but de calmer les tensions sociales, économiques, politiques, culturelles, ethniques, et faire prendre de nouvelles habitudes aux populations désireuses de libre pensée, de libre expression, de libre entreprise, de libre mouvement, afin de les plier, de les tordre à leurs convenance et avantage exclusif. Un vaste complot ? Non : simplement la marche logique d'un État, malfaisant et lucifuge, qui ne veut point mourir et se trouve porté, par auto-dynamisme, à sans cesse accroître ses prérogatives, dans une fuite en avant désespérée. Au XIXe siècle, Frédéric Bastiat se montrait nonpareil dans sa description du fonctionnement étatique : "Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or il n’y a pas pour lui d’agrandissement possible en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles." Aujourd'hui, Hans-Hermann Hoppe ne professe pas autre chose : "Une administration limitée a toujours la tendance inhérente à devenir une administration illimitée (totalitaire)."
"N’aidez pas vos racketteurs à clamer qu’ils agissent en bienfaiteurs et en amis. N’aidez pas vos geôliers à prétendre que la prison est votre condition naturelle d’existence. Ne leur permettez pas de falsifier la réalité. Contre leur peur secrète, la peur de savoir qu’ils sont inaptes à l’existence, cette falsification est leur unique barrage. Abattez-le et laissez-les sombrer ; votre caution est leur seul réconfort."
John Galt
"Lorsque nous donnons au gouvernement le pouvoir de prendre des décisions médicales pour nous, nous acceptons que l'État soit propriétaire de notre corps."
Ron Paul
L'affaire de la Covid-19 est l'une des opérations de manipulation de l'opinion publique les plus spectaculaires de l'Histoire du XXIe siècle. Elle se classe dans le trio de tête des mensonges d'État, en compagnie de la fake news relatant l'attaque terroriste à l'anthrax sur le territoire américain par les suppôts de Ben Laden et le matraquage néocon rabobiné autour du thème des armes de destruction massives de Saddam Hussein, un attrape-minons en réalité élaboré dans les bureaux de Langley. Il faut le dire et le clamer à cor et à cri : la Covid a été l'occasion inespérée pour certains gouvernants de nous manipuler dans le but de calmer les tensions sociales, économiques, politiques, culturelles, ethniques, et faire prendre de nouvelles habitudes aux populations désireuses de libre pensée, de libre expression, de libre entreprise, de libre mouvement, afin de les plier, de les tordre à leurs convenance et avantage exclusif. Un vaste complot ? Non : simplement la marche logique d'un État, malfaisant et lucifuge, qui ne veut point mourir et se trouve porté, par auto-dynamisme, à sans cesse accroître ses prérogatives, dans une fuite en avant désespérée. Au XIXe siècle, Frédéric Bastiat se montrait nonpareil dans sa description du fonctionnement étatique : "Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or il n’y a pas pour lui d’agrandissement possible en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles." Aujourd'hui, Hans-Hermann Hoppe ne professe pas autre chose : "Une administration limitée a toujours la tendance inhérente à devenir une administration illimitée (totalitaire)."
Quelle est la
situation quand
l'épidémie frappe nos sociétés au début de l'an de grâce 2020 ? Les
peuples sont courroucés et le font
savoir apertement. On fume de rage. La révolte gronde. La crise
bancaire et financière de 2008 a laissé de profondes séquelles qui ont
brisé des vies.
L'économie est en berne. Les libertés individuelles, les droits de
propriété, partout, se réduisent à peau de chagrin. Le méphitique
jacobinisme s'est
étendu à tous les secteurs de la vie. La centralisation monétaire se
poursuit sans relâche. Les banques centrales créent avec abondance de
l'argent fantoche et du crédit illusoire. Les dettes des États ont
atteint des hauteurs exorbitantes. Les règlementations freinent
l'initiative, interdisent le retour de la croissance et de la
prospérité.
Tout le monde, de l'expert au bougnat du Café du Commerce,
sent qu'un effondrement est en cours. Le capitalisme de connivence -
l'agrégat de corruption entre les États et le big business - est au comble de sa puissance. Pis, au lieu d'adopter
des politiques décentralisatrices permettant le redressement de cet édifice branlant, les
États poursuivent sans ciller leur délire immigrationniste, conséquence
tragique des guerres occidentales au Proche-Orient et ailleurs. Cette
folie, sur fond de mentalité globaliste sectaire, tend à désagréger des sociétés déjà
vacillantes et, selon la vieille formule, permet de gouverner par le chaos.
Au regard de ces tensions multiples et conjointes, tous les ingrédients d'une guerre
civile sont réunis. Le muselage de l'opposition radicale devient
la règle. Pour la technostructure, ses supports, ses affidés, ses clients, tout ce margouillis de brigands, il s'agit de
rester en poste. Par tous les moyens, légaux et illégaux.
La coercition
exercée par le monopole de la violence légale fonctionnait bon an mal
an. Dans ce cadre, dès l'apparition du coronavirus venu de
Chine, les méthodes brutales du pays de Mao pour écraser toute voix
discordante et faire marcher le peuple au pas, ont été inspirantes pour
les hommes de l'État les moins enclins à adopter une vision du monde
fondée sur le droit naturel. Ce qu'il est convenu d'appeler la
"dictature
sanitaire" a permis de restreindre l'individu à un statut d'être
passif
et obéissant, abruti par la propagande des fripouilles et des ganaches,
afin que se propage la servitude volontaire sur laquelle Étienne de La
Boétie a tout dit dès le XVIe siècle : "C'est chose vraiment surprenante de voir des
millions de millions d'hommes, misérablement asservis, et soumis, tête
baissée, à un joug déplorable, non qu'ils soient contraints par une
force majeure, mais parce qu'ils sont fascinés et, pour ainsi dire,
ensorcelés." Opération Hypnose Collective ! Créer la psychose ! Surréaction épileptique à tous les étages ! "Effrayez
suffisamment les gens et ils deviennent comme du mastic entre vos
mains. Vous pouvez alors prendre leur argent, leurs biens, leur dignité
et, dans des cas extrêmes, même leur vie", écrivait récemment Chris Rossini sur le site Liberty Report.
Avec l'apparition de la Covid, qui oserait encore réclamer l'application de ses droits fondamentaux alors que la population est en danger de mort ? La santé prime tout le reste. Plus rien n'existe sauf l'idée de n'être pas contaminé et de ne pas contaminer ses proches. Ça tourne à l'obsession. L'hystérie prend fort naturellement le dessus sur l'esprit critique. Dès la mi-mars, certains d'entre nous avaient sonné l'alarme : attention intox ! En vain. Edward Snowden dénonça lui aussi, promptement, la mise en place à l'échelle mondiale de dispositifs totalitaires, au prétexte de lutter contre l'épidémie du coronavirus. Ces mises en garde d'une minorité de réfractaires obstinés n'ont pas empêché les États oppressifs de poursuivre ribon-ribaine leur opération de mystification générale.
Avec l'apparition de la Covid, qui oserait encore réclamer l'application de ses droits fondamentaux alors que la population est en danger de mort ? La santé prime tout le reste. Plus rien n'existe sauf l'idée de n'être pas contaminé et de ne pas contaminer ses proches. Ça tourne à l'obsession. L'hystérie prend fort naturellement le dessus sur l'esprit critique. Dès la mi-mars, certains d'entre nous avaient sonné l'alarme : attention intox ! En vain. Edward Snowden dénonça lui aussi, promptement, la mise en place à l'échelle mondiale de dispositifs totalitaires, au prétexte de lutter contre l'épidémie du coronavirus. Ces mises en garde d'une minorité de réfractaires obstinés n'ont pas empêché les États oppressifs de poursuivre ribon-ribaine leur opération de mystification générale.
Dans la première moitié du XXe siècle, H. L. Mencken avait dressé le constat suivant : "L'objectif
global de la politique, en pratique, est de maintenir la population
dans un état continuel d'alarme, pour la rendre demandeuse de sécurité,
en la menaçant d'une interminable série de diableries, toutes
imaginaires." Sur son blog, notre contemporain Ron Paul fut l'un des
premiers à résister au mensonge global en l'expliquant par le réflexe,
en cas de crise, du recours au paternalisme étatique et à sa savante
exploitation par les tyranneaux en place : "Les États aiment les crises
parce que la peur rend les gens plus disposés à renoncer à leurs
libertés en contrepartie d’une promesse de sécurité affirmée par le
gouvernement." Il qualifiait la Covid et son traitement politique
maximaliste d'imposture. Rien de plus efficace que la peur pour faire
rentrer les récalcitrants dans le rang. Procédé radical. Jugés traîtres à
la nation, qualifiés de collabos du virus, les partisans de la
désobéissance civile
sont aisément réduits au silence ou ridiculisés, sous les quolibets de
la foule haineuse et tremblante. Pas touche à l'État
régulateur et stratège, si fameux ! L'apparition d'une nouvelle
religion, celle de
la Sainte Trouille, fut l'occasion en or pour mettre en application de
nouvelles politiques liberticides, à commencer par celle qu'en nul temps
l'on n'avait vue se produire : la mise en confinement de la
moitié de la population mondiale. Un verrouillage de force, à l'aveugle,
sans discernement et sans qu'aucune étude scientifique digne de ce nom
ne vienne le justifier !
L'Église de la Trouille fut bien plus efficiente pour décérébrer la population que celle de Rome qui promettait l'enfer ou le paradis à ses fidèles. Celle-ci promettait la santé ! Ici et maintenant. Le retour à la pleine santé sous conditions draconiennes et policières - ou bien le décès par asphyxie au fond d'un service de réa', la mort en isolement, seul, loin du monde, sans famille. Faites vos jeux ! L'Église de la Trouille eut ses grands-prêtres (les Kouchner's boys, le croque-mort Salomon, Hirsch, Olivier Véran, Karine Lacombe) ses dogmes (l'État s'occupe de votre santé), ses cérémonies quotidiennes (prières aux morts télévisées), ses superstitions de grands-mères (mes chats vont me contaminer), ses mystères (les études randomisées sont obligatoires sauf pour légitimer le confinement), ses pieuses fraudes (les masques sont inutiles), sa morale (sortir c'est tuer), son Inquisition (la chloroquine c'est mortel), sa police de la pensée (Patrick Cohen et sa troupe), sa chasse aux sorcières (les flâneurs sont des pécheurs), son fanatisme (la liberté de prescrire c'est le mal), ses hérétiques (Didier Raoult, le Dr. Christian Perronne), son Apocalypse annoncée et ses prophètes de la Fin des Temps (Michel Cymes, Marcel Ichou, Gilbert Deray, Laurent Alexandre), son absence complète de sens critique, le tout entrelardé de modèles mathématiques (Neil Ferguson et l'Imperial College) pour faire taire les mal-pensants à coups de chiffres et de courbes.
Le prince des stoïciens, l'empereur philosophe Marc Aurèle, l'un de mes meilleurs amis posthumes, écrivait au IIe siècle de notre ère : "Développe en toi l'indépendance à tout moment." Une pensée si sacrée fut, au printemps 2020, plus rare et précieuse que jamais, car combattue non seulement par les hommes de l'État prépotent mais aussi par les chiens de garde d'un système vérolé et dont toutes les issues étaient cadenassées. Trolls, haters, rageux de tout poil allaient s'en donner à coeur joie dans les médias et sur les réseaux sociaux, et débagouler un torrent d'injures contre quiconque laissait entrevoir une pensée dépassant les limites autorisées par la Bible de la Trouille. Qu'y a-t-il de pire qu'un homme qui pense par lui-même pour les politiciens et leurs associés dont le projet est de saisir le cours de notre destinée et de régir notre vie jusque dans ses plus infimes détails, comme si nous étions placés sous leur tutelle de la naissance à la mort ?
Il ne faut pas chercher plus loin l'origine de la mise à mort programmée du coruscant Pr. Raoult. Dès le mois de février 2020, il entra dans l'Histoire pour avoir affiché avec pertinacité sa singularité contre l'académisme des lâches et le conformisme des pleutres. Début mars, le scientifique et médecin marseillais eut le culot sidéral de poser un diagnostic qui allait se révéler juste : "Il est important de savoir que la panique est toujours plus dangereuse que les virus. Or ce nouveau coronavirus ne mérite vraiment pas qu'on panique. Je persiste à dire que, comme les autres virus saisonniers, il a de fortes chances de disparaître avec le printemps." Les médiocres zélotes de l'Église de la Trouille allaient se déchaîner contre celui qui demeurait sceptique face aux trompettes d'Apocalypse. Didier Raoult avait un autre défaut accablant : la ferme volonté de soigner envers et contre tout, en se fiant, comme le serment d'Hippocrate le lui enjoint, à la connaissance scientifique de son temps et à sa conscience, en libre accord avec le patient. Il osait déclarer : "On n'a pas à obéir aux injonctions de l'État pour traiter les malades." Crime suprême de lèse-État-papa !
Le 19 mars, Raoult eut le culot phénoménal de critiquer le confinement et déclara que "l’Italie, la France et l’Espagne ne sont pas des modèles. Le confinement en Italie, ça n’empêche pas qu’il continue à y avoir une évolution exponentielle. Il continue à y avoir une évolution exponentielle en France et en Espagne également. Ces trois pays ont décidé de mettre au premier plan le confinement ". Pour lui, il fallait "peut-être accepter de changer d’opinion et repartir sur ce qu’a fait la Corée, c’est-à-dire multiplier les tests, traiter les gens et n’isoler que les gens positifs". Il en remit une jolie couche dans le Figaro Magazine début avril : "On n’avait pas, depuis très longtemps, eu recours au confinement, une méthode qui nous ramène au Moyen Âge et interrompt la vie économique. Est-ce que ça marche ? La vérité est que cela n’a jamais bien marché. Nous sommes bien placés, ici à Marseille, pour le savoir. Les confinements s’y pratiquent depuis le bas Moyen Âge. En 1884, on a confiné pour arrêter le choléra. Et cela n’a pas marché du tout... Je n’aurais pas fait ce choix." Il s'en prit bille en tête à la politique de l'État en déclarant dans une vidéo publiée sur le compte de l'IHU Méditerranée : "La stratégie de confinement aveugle sans éviction des gens porteurs, comme dans les Ehpad, la vraie cible, est un énorme risque en termes de nombre de morts. Il faut isoler les gens contagieux et les traiter."
L'Église de la Trouille fut bien plus efficiente pour décérébrer la population que celle de Rome qui promettait l'enfer ou le paradis à ses fidèles. Celle-ci promettait la santé ! Ici et maintenant. Le retour à la pleine santé sous conditions draconiennes et policières - ou bien le décès par asphyxie au fond d'un service de réa', la mort en isolement, seul, loin du monde, sans famille. Faites vos jeux ! L'Église de la Trouille eut ses grands-prêtres (les Kouchner's boys, le croque-mort Salomon, Hirsch, Olivier Véran, Karine Lacombe) ses dogmes (l'État s'occupe de votre santé), ses cérémonies quotidiennes (prières aux morts télévisées), ses superstitions de grands-mères (mes chats vont me contaminer), ses mystères (les études randomisées sont obligatoires sauf pour légitimer le confinement), ses pieuses fraudes (les masques sont inutiles), sa morale (sortir c'est tuer), son Inquisition (la chloroquine c'est mortel), sa police de la pensée (Patrick Cohen et sa troupe), sa chasse aux sorcières (les flâneurs sont des pécheurs), son fanatisme (la liberté de prescrire c'est le mal), ses hérétiques (Didier Raoult, le Dr. Christian Perronne), son Apocalypse annoncée et ses prophètes de la Fin des Temps (Michel Cymes, Marcel Ichou, Gilbert Deray, Laurent Alexandre), son absence complète de sens critique, le tout entrelardé de modèles mathématiques (Neil Ferguson et l'Imperial College) pour faire taire les mal-pensants à coups de chiffres et de courbes.
Le prince des stoïciens, l'empereur philosophe Marc Aurèle, l'un de mes meilleurs amis posthumes, écrivait au IIe siècle de notre ère : "Développe en toi l'indépendance à tout moment." Une pensée si sacrée fut, au printemps 2020, plus rare et précieuse que jamais, car combattue non seulement par les hommes de l'État prépotent mais aussi par les chiens de garde d'un système vérolé et dont toutes les issues étaient cadenassées. Trolls, haters, rageux de tout poil allaient s'en donner à coeur joie dans les médias et sur les réseaux sociaux, et débagouler un torrent d'injures contre quiconque laissait entrevoir une pensée dépassant les limites autorisées par la Bible de la Trouille. Qu'y a-t-il de pire qu'un homme qui pense par lui-même pour les politiciens et leurs associés dont le projet est de saisir le cours de notre destinée et de régir notre vie jusque dans ses plus infimes détails, comme si nous étions placés sous leur tutelle de la naissance à la mort ?
Il ne faut pas chercher plus loin l'origine de la mise à mort programmée du coruscant Pr. Raoult. Dès le mois de février 2020, il entra dans l'Histoire pour avoir affiché avec pertinacité sa singularité contre l'académisme des lâches et le conformisme des pleutres. Début mars, le scientifique et médecin marseillais eut le culot sidéral de poser un diagnostic qui allait se révéler juste : "Il est important de savoir que la panique est toujours plus dangereuse que les virus. Or ce nouveau coronavirus ne mérite vraiment pas qu'on panique. Je persiste à dire que, comme les autres virus saisonniers, il a de fortes chances de disparaître avec le printemps." Les médiocres zélotes de l'Église de la Trouille allaient se déchaîner contre celui qui demeurait sceptique face aux trompettes d'Apocalypse. Didier Raoult avait un autre défaut accablant : la ferme volonté de soigner envers et contre tout, en se fiant, comme le serment d'Hippocrate le lui enjoint, à la connaissance scientifique de son temps et à sa conscience, en libre accord avec le patient. Il osait déclarer : "On n'a pas à obéir aux injonctions de l'État pour traiter les malades." Crime suprême de lèse-État-papa !
Le 19 mars, Raoult eut le culot phénoménal de critiquer le confinement et déclara que "l’Italie, la France et l’Espagne ne sont pas des modèles. Le confinement en Italie, ça n’empêche pas qu’il continue à y avoir une évolution exponentielle. Il continue à y avoir une évolution exponentielle en France et en Espagne également. Ces trois pays ont décidé de mettre au premier plan le confinement ". Pour lui, il fallait "peut-être accepter de changer d’opinion et repartir sur ce qu’a fait la Corée, c’est-à-dire multiplier les tests, traiter les gens et n’isoler que les gens positifs". Il en remit une jolie couche dans le Figaro Magazine début avril : "On n’avait pas, depuis très longtemps, eu recours au confinement, une méthode qui nous ramène au Moyen Âge et interrompt la vie économique. Est-ce que ça marche ? La vérité est que cela n’a jamais bien marché. Nous sommes bien placés, ici à Marseille, pour le savoir. Les confinements s’y pratiquent depuis le bas Moyen Âge. En 1884, on a confiné pour arrêter le choléra. Et cela n’a pas marché du tout... Je n’aurais pas fait ce choix." Il s'en prit bille en tête à la politique de l'État en déclarant dans une vidéo publiée sur le compte de l'IHU Méditerranée : "La stratégie de confinement aveugle sans éviction des gens porteurs, comme dans les Ehpad, la vraie cible, est un énorme risque en termes de nombre de morts. Il faut isoler les gens contagieux et les traiter."
Pendant
ce temps-là, la Corée du Sud avait trouvé la solution pour affronter la
pandémie : proactivité, hygiène, détection systématique des malades,
information et soins individualisés. Sans confinement systématique ni
coercition. On le sait aujourd'hui, les champions de la lutte contre le
coronavirus furent Hong-Kong, Singapour, le Japon, la Corée du Sud. Tout ce
ramassis d'immondes contrées capitalistes, nuit et jour jetées à la
vindicte populaire par les économistes atterrants, avaient pour une
large part privatisé leur système sanitaire et n'avaient point pratiqué le
confinement aveugle. Matt Ridley notait : "Les pays qui se sont fortement appuyés sur le secteur
privé ont fait mieux que ceux qui ont tout misé sur l'État et l'hôpital
public". Ron Paul enfonça le clou : "Les États américains et les pays qui ont le plus confiné ont également enregistré les taux de mortalité les plus élevés."
Murray Rothbard proposait l'expérience suivante : "Nous
pouvons tester l’hypothèse selon laquelle l’État est largement
intéressé à se protéger plutôt que ses sujets, en se demandant : quelle
catégorie de crimes l’État poursuit-il et punit-il le plus intensément ?
Ceux contre les citoyens privés ou ceux contre lui-même ?" Durant
la crise Covid, nous avons vu de quoi il retournait et qui l'État
cherchait à protéger avant tout : lui-même, la poursuite de ses intérêts
propres, sa pérennité historique, sans faire montre de la moindre
lénité envers le populo souffrant. L'État-nounou, qui vit de l'homme "comme un pou vit de la bête sur laquelle il a posé ses suçoirs"
(Octave Mirbeau), se révéla incapable d'endiguer l'épidémie, mais il
fut un organisateur hors-pair de notre réduction à l'état de
mollusques.
L'hypothèse catastrophiste établie selon une
modélisation confidentielle non publiée dans une revue scientifique et
réalisée par le vrai-faux épidémiologiste Neil Ferguson, de l’Imperial
College de Londres - un homme qui, comme par hasard, avait vu dans sa boule de cristal que
le Brexit serait une ruine sanitaire sanglante pour le Royaume-Uni et avait appelé
en conséquence à voter pour le maintien dans l'Union -, fut le Premier
Commandement des nouvelles Tables de la Loi de l'Église de la Trouille :
sans confinement de masse, le coronavirus ferait entre 300 000 et 500
000 morts en France. Point final. C'était écrit. Il n'y avait plus qu'à
la boucler et
se planquer sous le lit en attendant que passe la déferlante. Après
avoir décidé de fermer tous les établissements scolaires, puis les
restaurants, bars, discothèques et cinémas, le chef de l’État déclara le
pays en guerre et décida de confiner tous les Français chez eux, comme
de vulgaires prisonniers, à l'instar de la Chine, de l’Italie et de
l’Espagne. On apprit au même moment que cela déboucherait sur une
catastrophe
économique historique, mais qu'importe ! Le ministre de la Santé Olivier
Véran justifia le confinement général obligatoire en se fondant lui
aussi sur les
expertises de mathématiciens fous se prenant pour Nostradamus, et dont
les pronostics allaient bientôt se révéler une vaste escroquerie
intellectuelle, aussi monumentale que la fraude du Lancet concernant le danger de
l'hydroxychloroquine et que le statisticien Marc Rameau nomma dès sa sortie "une poubelle méthodologique".
Le hâbleur Véran et le gouvernement allaient devenir les champions toutes
catégories du cynisme pouacre et de l'effrontée menterie. Ils ne furent
point les seuls : l'Union européenne, fidèle à elle-même, infrangible dans l'impéritie, sombra dans un
autoritarisme démentiel : "Le confinement des personnes âgées devrait durer jusqu'à la fin de l'année", annonçait-on depuis Bruxelles, comme si une telle éventualité était seulement envisageable sur le plan sanitaire.
Tandis qu'ailleurs on avait trouvé la solution, en France, dans l'attente de millions de masques et de tests, on se cachait derrière des murailles percées et on réfléchissait vaguement à la fabrication de crécelles - le temps que tout le monde ait été esclavagisé comme il faut et que l'économie soit entrée en récession. Bien que le ladre Laurent Joffrin, compagnon de route de toutes les lâchetés, ait lancé sur BFMTV le 17 mars que nous étions désormais "en dictature consentie" (sic), des voix discordantes s'élevèrent peu à peu pour contester le confinement. Dans une tribune donnée au Monde, l'épistémologiste britannique Roland Salmon remit en cause le modèle de Imperial College, rappelant ses grossières erreurs passées. Un pneumologue canadien prit la parole : "De quel droit peut-on infantiliser toute une population sous prétexte qu’il y a quelqu’un, quelques-uns ou plusieurs qui ne sont pas capables de suivre les consignes ? Un moment donné, il va falloir qu’on prenne en considération aussi les libertés individuelles. À moins qu’on devienne un régime totalitaire". Jean-François Toussaint, professeur de physiologie, médecin à Hôtel-Dieu et directeur de l’IRMES, scruta avec son équipe de statisticiens les données du monde entier. Conclusion : le confinement généralisé était inefficace et conduisait à des "dégâts collatéraux immenses". Pour lui, nous n'étions pas "en guerre", comme l'avait soutenu le président Macron, ni en position de suicide collectif, nous avions juste succombé à la panique. Les modélisations s'étaient trompées, et de nombreux États, tel le nôtre, les avaient suivies idiotement comme autant d'oracles infaillibles.
L’utilisation de modèles aux prédictions apocalyptiques inquiéta au sein même des fameuses sociétés savantes. Martin Goodson, qui tient la chaire de Data Science au sein de la Royal Statistical Society, publia un article intitulé “All models are wrong, but some are completely wrong”. Il y reprenait l’exemple d’un article catastrophiste du Financial Times qui proposait une modélisation aboutissant à un résultat proprement incroyable : la moitié de la population britannique pourrait être infectée par la Covid. Seulement il suffisait de changer les valeurs d’un seul paramètre pour obtenir des résultats totalement différents. Le diable se cache dans les détails. Le Financial Times avait choisi comme hypothèse un taux anormalement haut pour justifier son article à sensation. Tout était à l'avenant. La peur fait taire le peuple, mais la peur fait aussi vendre les canards. Quant à Knutt Wittkowski, qui fut pendant vingt ans le patron du Biostatistics, Epidemiology, and Research Design du Rockefeller University’s Center for Clinical and Translational Science (il est l'un des meilleurs épidémiologistes du monde), il dénonça le "confinement médiéval" que nous subissions, la distanciation sociale à ses yeux inutiles et la réaction excessive des gouvernements.
En avril, l'urgentiste Patrick Pelloux prit des responsabilités et fit preuve de bon sens : "Il faut assouplir le confinement. Comment ? En misant sur l'intelligence. En disant aux Français de mettre des masques. Agir comme quand il y a une méningite. Repérer les cas, les isoler. Et dépister tout le monde. Il faut se mettre autour d'une table et lever le confinement en menant une surveillance sanitaire de la population." C'est exactement ce qu'il eût fallu faire depuis le début. La position d'un être doué de raison, non infecté par le virus du dogme officiel de l'Église de la Trouille, aurait dû consister à faire ce que certains d'entre nous n'ont cessé de marteler depuis mars 2020 : 1° rejeter avec vigueur le confinement contraint du pays (pas d'une ville, d'un pays tout entier, qu'on y songe !), confinement décidé et mené à l'aveuglette par ses dirigeants cyniques, confinement d'autant plus inique et incohérent qu'il fut établi avec brutalité, sans distinction relativement à l'état de santé des individus, sans respect non plus pour leurs droits élémentaires ; 2° exiger urbi et orbi le dépistage massif et l'accès individualisé aux masques comme dans les pays asiatiques qui avaient jugulé la pandémie, afin que les gens non contaminés cessent de vivre comme des cafards, puissent sortir et voir le soleil, respirer au grand air avec leur famille et leurs amis et retourner gagner leur croûte, tandis que les malheureux contaminés, eux, pourraient immédiatement être traités chez eux ou à l'hôpital, sans attendre un mirifique vaccin dans deux, trois ou dix ans.
Durant des mois nous vécûmes dans un remake de la série Le Prisonnier :
– Où suis-je?
– Au Village.
– Qui êtes-vous ?
– Je suis le nouveau Numéro 2.
– Qui est le Numéro 1 ?
Tandis qu'ailleurs on avait trouvé la solution, en France, dans l'attente de millions de masques et de tests, on se cachait derrière des murailles percées et on réfléchissait vaguement à la fabrication de crécelles - le temps que tout le monde ait été esclavagisé comme il faut et que l'économie soit entrée en récession. Bien que le ladre Laurent Joffrin, compagnon de route de toutes les lâchetés, ait lancé sur BFMTV le 17 mars que nous étions désormais "en dictature consentie" (sic), des voix discordantes s'élevèrent peu à peu pour contester le confinement. Dans une tribune donnée au Monde, l'épistémologiste britannique Roland Salmon remit en cause le modèle de Imperial College, rappelant ses grossières erreurs passées. Un pneumologue canadien prit la parole : "De quel droit peut-on infantiliser toute une population sous prétexte qu’il y a quelqu’un, quelques-uns ou plusieurs qui ne sont pas capables de suivre les consignes ? Un moment donné, il va falloir qu’on prenne en considération aussi les libertés individuelles. À moins qu’on devienne un régime totalitaire". Jean-François Toussaint, professeur de physiologie, médecin à Hôtel-Dieu et directeur de l’IRMES, scruta avec son équipe de statisticiens les données du monde entier. Conclusion : le confinement généralisé était inefficace et conduisait à des "dégâts collatéraux immenses". Pour lui, nous n'étions pas "en guerre", comme l'avait soutenu le président Macron, ni en position de suicide collectif, nous avions juste succombé à la panique. Les modélisations s'étaient trompées, et de nombreux États, tel le nôtre, les avaient suivies idiotement comme autant d'oracles infaillibles.
L’utilisation de modèles aux prédictions apocalyptiques inquiéta au sein même des fameuses sociétés savantes. Martin Goodson, qui tient la chaire de Data Science au sein de la Royal Statistical Society, publia un article intitulé “All models are wrong, but some are completely wrong”. Il y reprenait l’exemple d’un article catastrophiste du Financial Times qui proposait une modélisation aboutissant à un résultat proprement incroyable : la moitié de la population britannique pourrait être infectée par la Covid. Seulement il suffisait de changer les valeurs d’un seul paramètre pour obtenir des résultats totalement différents. Le diable se cache dans les détails. Le Financial Times avait choisi comme hypothèse un taux anormalement haut pour justifier son article à sensation. Tout était à l'avenant. La peur fait taire le peuple, mais la peur fait aussi vendre les canards. Quant à Knutt Wittkowski, qui fut pendant vingt ans le patron du Biostatistics, Epidemiology, and Research Design du Rockefeller University’s Center for Clinical and Translational Science (il est l'un des meilleurs épidémiologistes du monde), il dénonça le "confinement médiéval" que nous subissions, la distanciation sociale à ses yeux inutiles et la réaction excessive des gouvernements.
En avril, l'urgentiste Patrick Pelloux prit des responsabilités et fit preuve de bon sens : "Il faut assouplir le confinement. Comment ? En misant sur l'intelligence. En disant aux Français de mettre des masques. Agir comme quand il y a une méningite. Repérer les cas, les isoler. Et dépister tout le monde. Il faut se mettre autour d'une table et lever le confinement en menant une surveillance sanitaire de la population." C'est exactement ce qu'il eût fallu faire depuis le début. La position d'un être doué de raison, non infecté par le virus du dogme officiel de l'Église de la Trouille, aurait dû consister à faire ce que certains d'entre nous n'ont cessé de marteler depuis mars 2020 : 1° rejeter avec vigueur le confinement contraint du pays (pas d'une ville, d'un pays tout entier, qu'on y songe !), confinement décidé et mené à l'aveuglette par ses dirigeants cyniques, confinement d'autant plus inique et incohérent qu'il fut établi avec brutalité, sans distinction relativement à l'état de santé des individus, sans respect non plus pour leurs droits élémentaires ; 2° exiger urbi et orbi le dépistage massif et l'accès individualisé aux masques comme dans les pays asiatiques qui avaient jugulé la pandémie, afin que les gens non contaminés cessent de vivre comme des cafards, puissent sortir et voir le soleil, respirer au grand air avec leur famille et leurs amis et retourner gagner leur croûte, tandis que les malheureux contaminés, eux, pourraient immédiatement être traités chez eux ou à l'hôpital, sans attendre un mirifique vaccin dans deux, trois ou dix ans.
Durant des mois nous vécûmes dans un remake de la série Le Prisonnier :
– Où suis-je?
– Au Village.
– Qui êtes-vous ?
– Je suis le nouveau Numéro 2.
– Qui est le Numéro 1 ?
– Vous êtes le Numéro 6.
- Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !
- Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !
Dépassée, la série Black Mirror ! Enfoncé, Netflix !
Mais l'homme reste l'homme, quoi qu'en pensent politiciens et constructivistes, et cette situation était humainement intenable. Les mensonges du gouvernement, la débilité profonde de sa porte-parole, l'impréparation aveuglante de tous ces gens si péremptoires qui n'en savaient pourtant pas plus que la moyenne, la navigation à vue de cette équipe d'incapables qui se perdait en vespéries, tout ceci fit que les hommes de l'État perdirent progressivement la confiance de nombreux Français. L'Église de la Trouille avait des failles. Certains allaient s'y engouffrer. Dès le début du confinement, il y eut des ratés. Car l'Église de la Trouille faisait naître la peur mais elle faisait aussi éclore des voltairiens. Une partie des Français ne se soumettaient pas comme prévu à la terreur médiatico-politique et aux trémulations des médecins des plateaux télé. L'exécutif se déclara choqué par l'attitude des Parisiens qui descendaient dans les rues plus qu'il n'y étaient autorisés ou allaient se prélasser sur les quais au lieu de respecter scrupuleusement les termes de la dérisoire auto-autorisation de sortie qui ne leur permettait que de se promener "autour du domicile". Mais voilà : une réglementation injuste est inacceptable, et on finit par s'en rendre compte un jour ou l'autre. "Une loi injuste n'est pas une loi", disait saint Augustin. Une politique injuste n'a qu'un temps, celui qu'il faut aux gens qui la subissent pour ouvrir les yeux et se rebeller à leur manière. Elon Musk lui-même sortit de ses gonds : "Le confinement emprisonne de force les gens chez eux, c'est violer les libertés des individus de manière horrible et injuste." Nous n'eûmes pas affaire en France à un vent de révolte contre le confinement, à l'inverse de ce qui se produisit aux États-Unis, en l'Allemagne ou en Grande-Bretagne, mais nous connûmes une petite guérilla gentille, sur fond de dilettantisme et d'anarchisme bien gaulois. C'est ainsi qu'au bout de deux jours, nos plages statiques devinrent des plages dynamiques. Sous la Covid, la plage !
On s'aperçut vite de l'impact négatif du confinement sur l'économie. En France : onze millions de salariés en chômage partiel, un véritable désastre économique et humain, avec des prévisions alarmantes pour le PIB et la reprise de l'activité. Le pays accusait la plus forte récession en Europe. Avec retard, on commença aussi à s'interroger sur les effets collatéraux du confinement du point de vue sanitaire. Le Dr Richard Sullivan, cancérologue au King’s College de Londres et directeur de l'Institute of Cancer Policy déclara ainsi au mois de mai : "Le nombre de décès dus à l'interruption des services de cancérologie est susceptible de l'emporter sur le nombre de décès dus au coronavirus lui-même. L'arrêt et le retard des soins contre le cancer entraîneront des souffrances évitables considérables. Les services de dépistage du cancer ont cessé, ce qui signifie que nous manquerons notre chance de soigner de nombreux cancers lorsqu'ils sont traitables et guérissables, comme le col de l'utérus, l'intestin et le sein. Lorsque nous relancerons la prestation de services normale après la levée du confinement, l'arriéré de cas constituera un énorme défi pour le système de santé." Même dans The Lancet, le Dr Giesecke affirmait : "Il est devenu clair qu'un confinement sévère ne protège pas les personnes âgées et fragiles vivant dans des maisons de soins. Il ne diminue pas non plus la mortalité due à la Covid-19." Le chef de la santé de l'UNICEF se déclarait pour sa part formellement opposé au confinement général en Afrique, estimant que cette mesure tuerait bien plus que la Covid et pourrait entraîner une hausse de 45% de la mortalité infantile. Les vrais experts en santé publique s'exprimèrent et se trouvèrent d'accord : les avantages de l'utilisation des espaces extérieurs l'emportaient sur les risques. Les gens devaient sortir. Le plus souvent possible. Grand air, soleil, promenade !
Chez nous, l'État, par la voix du préfet Lallement, fit scandale: "Ceux
qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les
réanimations, désormais aujourd’hui, ce sont ceux qui au début du
confinement ne l’ont pas respecté." Le tabarin
s'excusa, mais le mal était fait. On avait bien entendu. Avec le temps, les infractions se
multiplièrent - et la répression s'accentua. Un chef d’entreprise breton
décida de vendre des masques : que n'avait-il fait là ? Daechiste ! La
gendarmerie les saisit illico. Encore une affaire rondement menée, chef
! La priorité de l'État en matière de dépenses consistait alors à payer
un brave type en hélicoptère pour traquer les promeneurs solitaires en
forêt, sans le moindre quidam à contaminer dans un rayon de trois
kilomètres. Un homme s'enfuit lors d'un contrôle d'attestation de sortie
? La police l'interpela grâce à un drone. Pas de quartier. Ici une infirmière revenant
de son travail sans attestation écopa d'une amende, là une grand-mère
guettant sous les fenêtres de son vieux mari cloisonné en Ehpad était rapatriée de
force par la maréchaussée. La brigade nautique d'Antibes surprit un
homme qui faisait une partie de chasse sous-marine. Horreur ! Alerte !
Sanctions immédiates. Ouf ! Les pandores avaient le sens des priorités.
La France était sauve. Le bras séculier de l'Église de la Trouille en
profita pour employer les fonctionnaires à courir après les flâneurs
pour leur coller une prune salée plutôt que de les envoyer dépister les
personnes contaminées par le coronavirus. Au nom du Bien Commun, cela va
sans dire, la répression fut portée à son comble. Fin avril, on
apprenait qu'un million d'amendes avaient été dressées. Kékéstaner avait bien travaillé pour la Patrie.
C'est sur ce scandale dont nul ne parle (et qu'on risque d'oublier tant les scandales se bousculent dans cette histoire sordide) que ce livre a l'intelligence de mettre l'accent. Virginie Anselot s'inscrit dans la tradition du célèbre "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" de Bastiat. Son livre est une magnifique gifle flanquée à l'État, à ses exorbitantes prétentions, à l'illégitimité de ses lois et décrets lorsqu'ils bafouent le droit naturel des individus. Cet ouvrage incite ses lecteurs à méditer sur ce que le fondateur de l'école autrichienne d'économie, Ludwig von Mises, avait compris depuis des lustres : "À la base de toutes les doctrines totalitaires se trouve la croyance que les gouvernants sont plus sages et d'un esprit plus élevé que leurs sujets, qu'ils savent donc mieux qu'eux ce qui leur est profitable."
Mais le confinement a sauvé des vies !, s'exclament certains. Eh bien non. C'est faux. L'escroquerie des Paco Rabanne de l'Imperial College qui, ne doutant décidément de rien, ont vanté au mois de juin 2020 dans Nature les vertus du confinement est la suivante : ces bouffons citent les prévisions du scénario catastrophe de leur propre modèle (construit par eux, inventé, imaginaire, erroné) et les voilà ensuite qui prétendent qu'elles sont validées parce que le nombre réel de morts se trouve en-dessous, après confinement. Il s'agit du même principe que celui de l'expert-faussaire annonçant une crise économique. Si elle a lieu, il sera qualifié de divin prophète ; si elle n'a pas lieu, il prétendra que c'est grâce aux mesures prises par les hommes politiques ayant suivi ses judicieux conseils. Pile je gagne, face tu perds. J'ai tort donc j'ai raison. Vieux truc de charlatan. On en connaît tous. La meilleure preuve que tout ceci n'était qu'une gigantesque fumisterie ? Son thuriféraire, le promoteur du confinement généralisé en France, le Pr. Delfraissy, a effectué un virage en catastrophe au mois de juin : il est désormais opposé au confinement aveugle, même en cas de retour du virus ! Le Pr. Toussaint se félicite que Delfraissy soit désormais d'avis que "le confinement général ne sert à rien". Rideau...
C'est sur ce scandale dont nul ne parle (et qu'on risque d'oublier tant les scandales se bousculent dans cette histoire sordide) que ce livre a l'intelligence de mettre l'accent. Virginie Anselot s'inscrit dans la tradition du célèbre "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" de Bastiat. Son livre est une magnifique gifle flanquée à l'État, à ses exorbitantes prétentions, à l'illégitimité de ses lois et décrets lorsqu'ils bafouent le droit naturel des individus. Cet ouvrage incite ses lecteurs à méditer sur ce que le fondateur de l'école autrichienne d'économie, Ludwig von Mises, avait compris depuis des lustres : "À la base de toutes les doctrines totalitaires se trouve la croyance que les gouvernants sont plus sages et d'un esprit plus élevé que leurs sujets, qu'ils savent donc mieux qu'eux ce qui leur est profitable."
Mais le confinement a sauvé des vies !, s'exclament certains. Eh bien non. C'est faux. L'escroquerie des Paco Rabanne de l'Imperial College qui, ne doutant décidément de rien, ont vanté au mois de juin 2020 dans Nature les vertus du confinement est la suivante : ces bouffons citent les prévisions du scénario catastrophe de leur propre modèle (construit par eux, inventé, imaginaire, erroné) et les voilà ensuite qui prétendent qu'elles sont validées parce que le nombre réel de morts se trouve en-dessous, après confinement. Il s'agit du même principe que celui de l'expert-faussaire annonçant une crise économique. Si elle a lieu, il sera qualifié de divin prophète ; si elle n'a pas lieu, il prétendra que c'est grâce aux mesures prises par les hommes politiques ayant suivi ses judicieux conseils. Pile je gagne, face tu perds. J'ai tort donc j'ai raison. Vieux truc de charlatan. On en connaît tous. La meilleure preuve que tout ceci n'était qu'une gigantesque fumisterie ? Son thuriféraire, le promoteur du confinement généralisé en France, le Pr. Delfraissy, a effectué un virage en catastrophe au mois de juin : il est désormais opposé au confinement aveugle, même en cas de retour du virus ! Le Pr. Toussaint se félicite que Delfraissy soit désormais d'avis que "le confinement général ne sert à rien". Rideau...
Cette
épidémie fut l'occasion de démontrer plusieurs choses à ceux qui
ont des yeux pour voir : la crise de la médecine (médecine d'État contre
liberté thérapeutique), la crise du scientisme (le scientisme étant à la
science ce que la finasserie est à l'esprit de finesse), la crise de la
modélisation et des prévisions (aux oubliettes !), la crise des revues scientifiques (sous
influence), la crise de l'information mainstream (société de connivence, je n'apprends rien à
personne) - et enfin la crise des États qui ne veulent pas céder un pouce de
leur pouvoir.
Pour qu'on ne se trompe pas de cible, je rappelle in fine qu'il n'y a pas de dictature sanitaire possible, que ce soit celle des laboratoires, des méthodes de l'evidence based medecine ou des hygiénistes fanatiques, s'il n'y a pas, au-dessus, des hommes de l'État, sensibles aux pressions des lobbies (raisons électoralistes, réseaux de copinage, intérêts personnels, pécuniaires et autres), pour contraindre la population à agir comme ces gens-là le souhaitent. Ce sont les institutions étatiques qui obligent la population à suivre les exigences des lobbies. Nul autre ne le peut, à commencer par les lobbies eux-mêmes. C'est bien pourquoi ils ont recours à la puissance étatique pour appliquer par la force leurs désidératas. En dernier ressort, ce sont les hommes de l'État, c'est-à-dire la structure étatique elle-même, nécessaire aux lobbies, qui est responsable et coupable des choix pris, des mauvaises décisions, des politiques coercitives envisagées, des restrictions portées contre la liberté de prescrire, du confinement scélérat. Sans exonérer les camarillas qui font pression et tentent de magouiller en tapinois pour obtenir que leur vision de la vie devienne obligatoire au mépris de la liberté souveraine des individus, ce sont eux, les hommes de l'État, qu'il faut blâmer en priorité. Eux et le jacobinisme triomphant dont ils sont les représentants. Parce que le monopole de la violence légale, ce sont eux qui le détiennent.
Allons-nous nous laisser faire ? Jusqu'où ? Jusque quand ? Comment nous comporterons-nous la prochaine fois, si une semblable maladie refait son apparition ? Peu nous importe les commentaires des journalistes cauteleux, les tirades paniquardes des coryphées de l'Église de la Trouille, les sycophantes du Net, les sicaires des lobbies, les diversions des hommes de l'État, les Véran et les véreux, les prédictions des bouffons sincères, les pronostics des bouffons vendus, les pseudo experts télé qui vivent de la peur publique : l'esprit de Sécession est d'actualité. Dans tous les domaines ! Ça va commencer par se voir.
Que les maximalistes, les alarmistespourrien, les peurdetout, les jailesjetons, les laviem'faitpeur, les confinementoulamort aillent se coucher, après la bonne douche froide que ce livre va leur donner !
Pour qu'on ne se trompe pas de cible, je rappelle in fine qu'il n'y a pas de dictature sanitaire possible, que ce soit celle des laboratoires, des méthodes de l'evidence based medecine ou des hygiénistes fanatiques, s'il n'y a pas, au-dessus, des hommes de l'État, sensibles aux pressions des lobbies (raisons électoralistes, réseaux de copinage, intérêts personnels, pécuniaires et autres), pour contraindre la population à agir comme ces gens-là le souhaitent. Ce sont les institutions étatiques qui obligent la population à suivre les exigences des lobbies. Nul autre ne le peut, à commencer par les lobbies eux-mêmes. C'est bien pourquoi ils ont recours à la puissance étatique pour appliquer par la force leurs désidératas. En dernier ressort, ce sont les hommes de l'État, c'est-à-dire la structure étatique elle-même, nécessaire aux lobbies, qui est responsable et coupable des choix pris, des mauvaises décisions, des politiques coercitives envisagées, des restrictions portées contre la liberté de prescrire, du confinement scélérat. Sans exonérer les camarillas qui font pression et tentent de magouiller en tapinois pour obtenir que leur vision de la vie devienne obligatoire au mépris de la liberté souveraine des individus, ce sont eux, les hommes de l'État, qu'il faut blâmer en priorité. Eux et le jacobinisme triomphant dont ils sont les représentants. Parce que le monopole de la violence légale, ce sont eux qui le détiennent.
Allons-nous nous laisser faire ? Jusqu'où ? Jusque quand ? Comment nous comporterons-nous la prochaine fois, si une semblable maladie refait son apparition ? Peu nous importe les commentaires des journalistes cauteleux, les tirades paniquardes des coryphées de l'Église de la Trouille, les sycophantes du Net, les sicaires des lobbies, les diversions des hommes de l'État, les Véran et les véreux, les prédictions des bouffons sincères, les pronostics des bouffons vendus, les pseudo experts télé qui vivent de la peur publique : l'esprit de Sécession est d'actualité. Dans tous les domaines ! Ça va commencer par se voir.
Que les maximalistes, les alarmistespourrien, les peurdetout, les jailesjetons, les laviem'faitpeur, les confinementoulamort aillent se coucher, après la bonne douche froide que ce livre va leur donner !
Paul-Éric Blanrue