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jeudi 28 mars 2019

"SÉCESSION", un livre radical pour les esprits libres !





"Le socialisme c’est l’arbitraire, l’immoralité et l’injustice. Et la droite, quand elle copie-colle son programme alors qu’elle s’est fait élire sur un programme défendant des valeurs de liberté et de propriété, est pis encore que le socialisme, car, par surcroît, elle a trompé ses électeurs pour s’emparer du pouvoir. 
La différence entre la droite des libertés et la gauche étatiste, toutefois, c’est que le socialisme, et toute la gauche par extension, sont fondées sur la jalousie, l’envie, l’aigreur, l’amertume, la frustration, la haine envers tout ce qui est fort et en bonne santé (d’où l’égalitarisme), et le ressentiment. C’est un courant idéologique animé par un désir de vengeance."

Paul-Éric Blanrue, Sécession. L'art de désobéir. 


"L’ego est un phénomène préjudiciable dans la perspective où il se clôt sur lui-même ; dans le cas nocif où l’individu s’attache par trop aux choses terrestres au point d’oublier qu’il est l’heureux possesseur d’une conscience l’incitant à voir les choses « d’en-haut » ; lorsque l’homme devient prisonnier de ses projections, qu’il est hypnotisé par ses chimères et s’apprête, par manque de discernement, à passer sa vie à côté de la plaque. 
Mais l’ego devient avantageux, utile, constructif, positif, si on l’emploie pour aller au-delà de sa petite condition. Pour se transcender sont nécessaires une individualité constituée et la formation d’un être sachant ce qu’il fait et où il va. Se dompter, soigner ses maux, résister aux propagandes diverses, s’extraire de la masse amorphe sont des aspirations qui requièrent de solides fondations. 
Ce n’est pas sauver son âme, sous prétexte de lutter contre le vilain ego, que de rabâcher ce que tout le monde dit et décider de mourir sans savoir ce que signifie exister !"

Paul-Éric Blanrue, Sécession. L'art de désobéir.



"Pour rebâtir, faire du neuf, édifier un « nouveau moyen-âge » - en voilà une bonne idée, en voici un bon nouveau début ! -, il ne faut pas nous raidir sur des positions fixes et rêver, dans nos fièvres cérébrales, d'un passé disparu à jamais dans la nuit des temps, digéré pour l’éternité. Il faut faire preuve d’un peu de folie et de courage à l’antique, c’est-à-dire oser sacrifier des passions qui nous empoisonnent l’esprit, comme l'idée de « France éternelle », la France-déesse, ce fumeux mythe gaulliste de la grandeur qui rend aussi andouilles qu’orgueilleux les fétichistes du tricolore.
Il faut tenter une opération chirurgicale extrême, un traitement de choc sur nous-mêmes - mais pas sur la France dans son cadre actuel. Surtout ne pas sauver cette France finissante, en phase terminale, en soins palliatifs dans son hospice, officiellement vivante, officieusement décédée. 
Non, j’évoque un choc pour extraire de nos cerveaux décaféinés les pensées qui font prendre une fausse route aux derniers Français de qualité, ceux que nous aimons et qui le méritent. Ce traitement doit nous faire adopter l’idée de sécession (individuelle et collective), la seule sortie de crise qu’il soit possible d’envisager selon les forces en présence et la réalité du terrain. 
Pensons comme Carl von Clausewitz, soyons rusés et fins stratèges : « Quand la supériorité absolue n’est pas possible, vous devez rassembler vos ressources pour obtenir la supériorité relative sur un point décisif » !
Le « point décisif » c’est nous, c’est l’individu. Un être social, certes, cet individu, mais qui, pour partager son eau, doit déjà en avoir dans son verre. « Donnez-moi un point d’appui et un levier, et je soulèverai la Terre. », disait Archimède. Sécession individuelle ! C’est l’avenir, le seul envisageable si l’on veut redevenir des êtres libres, pouvant exercer librement la raison dont ils sont pourvus. 
Il s’agit de comprendre, comme Julius Evola, que « l'homme qui, dans une époque de dissolution, est laissé à lui-même doit faire la preuve de sa force. Il faut, en contrepartie, être à soi-même son centre ou faire en sorte de le devenir. »"

Paul-Éric Blanrue, Sécession. L'art de désobéir.



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