Dans ce cessez-le-feu à Gaza, l'effet Trump est évident, même la très gauchiste Caitlin Johnstone le signale dans l'article plus bas. Est-ce que cela veut dire que Trump sera la défenseur des Palestiniens ? Non, pas du tout. Mais cela signifie quand même que grâce à lui ils peuvent reprendre des forces et recommencer à vivre. À vivre normalement ? Certainement pas, puisqu'ils sont encore sous blocus terrestre et maritime, que l'économie n'existe plus, que les hôpitaux, écoles et infrastructures essentielles sont détruites, que les familles sont décomposées, qu'ils n'ont aucune liberté de mouvement, qu'ils sont devenus des personnes déplacées, ayant perdu leurs habitations, que les problèmes de nourriture sont récurrents.... Sans compter que dès qu'un cessez-le-feu est annoncé, Israël en profite pour bombarder et massacrer davantage que d'habitude. La suite n'est pas rose pour les Palestiniens. Mais le cessez-le-feu vaut évidemment mille fois mieux que la poursuite du génocide.
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"Israël et le Hamas auraient accepté un accord de cessez-le-feu et d'otages, qui devrait entrer en vigueur le 19 janvier. L'accord tel qu'il a été écrit est apparemment pratiquement identique à celui du Hamas en mai dernier, que Netanyahu a ensuite saboté avec la complicité de l'administration Biden.
Comme d'habitude, Israël semble intensifier ses agressions pour tuer autant de personnes que possible avant la fin des combats. Ces prochains jours seront une période particulièrement terrifiante pour vivre à Gaza.
Le Times of Israel rapporte que, selon deux responsables arabes anonymes, l'envoyé du Moyen-Orient pour la nouvelle administration Trump a fait plus pour incituer Netanyahu en une journée que l'administration Biden ne l'a fait toute l'année. Le rôle central du camp Trump dans la sécurisation de l'accord a été reconnu par à peu près tout le monde à ce stade, y compris le département d'État de Biden.
Il semble donc que la victoire de Trump ait fini par être le meilleur résultat pour le peuple de Gaza, aussi étrange que cela puisse paraître. Non pas parce qu'il est un fantastique pacificateur, mais parce qu'il a fait quelque chose au lieu de ne rien faire.
Ce qui signifierait que tous ceux qui ont dit qu'une victoire de Trump aggraverait les choses pour Gaza avaient objectivement tort, et que Biden-Harris était indéniablement le plus grand mal (...)"