BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

lundi 28 avril 2025

Un maître spirituel que Blanrue affectionne : le Père Seraphim Rose. Qu'on appelle aussi "le saint patron des Occidentaux perdus".


Né Eugene Rose (1934 – 1982), le Père Seraphim Rose a été un hiéromoine de l'Église Orthodoxe Russe Hors Frontières, vivant aux États-Unis.
Il a été baptisé dans la foi méthodiste à l'âge de quatorze ans, mais il est vite devenu athée. Au lycée, à San Francisco, tandis qu'il a été évalué comme étant du niveau d'un "génie" lors d'un test de QI, il a connu une phase beatnik (c'était la grande mode) et a beaucoup pratiqué le bouddhisme.
Durant ses études auprès du bouddhiste Alan Watts, à l'Académie américaine d'études sur l'Asie (et après être sorti diplômé du Collège Pomona en 1956, "magna cum laude"), Eugene découvre les écrits du traditionaliste français René Guénon qui l'incitent à chercher une foi spirituelle enracinée dans une tradition authentique (on est loin du méthodisme).
En fac, il rencontre Jon Gregerson, par l'intermédiaire duquel il entre pour la première fois en contact avec la foi orthodoxe. Ils vivent aussi une relation "gay" à l'université, à quoi l'acceptation de la foi orthodoxie mettra un terme (ainsi qu'à sa relation avec Gregerson). La chrismation d'Eugene a lieu en 1962. Elle achève une vie de recherche spirituelle, d'errances et de semi-débauche.
Eugene forme une communauté appelée la Fraternité de St Herman d'Alaska (St. Herman of Alaska Brotherhood), qui décide de fuir la modernité urbaine pour le désert de la Californie du Nord. Lors de la prise de tonsure en 1970, Eugene prend le nom de "Seraphim", en référence au grand saint russe Séraphin de Sarov.
Après son ordination comme hiéromoine, le Père Seraphim écrivit plusieurs ouvrages, dont La Révélation de Dieu au coeur des hommes, L'Orthodoxie et la Religion du Futur, et L'âme après la mort. Il fonde le magazine Parole orthodoxe (The Orthodox word), toujours édité aujourd'hui par la Fraternité. L'ensemble de l'oeuvre que le Père Séraphim a publié s'est rapidement répandu à travers l'Amérique à sa mort, ainsi qu'en Russie et en Europe de l'Est après la chute du communisme dans ces pays.
Le Père Seraphim, en tant que converti et finalement hiéromoine dans l'Église russe hors frontières, est regardé par beaucoup comme un bastion de l'enseignement orthodoxe au moment où plusieurs juridictions américaines, et même certaines factions au sein de l'Église Russe Hors Frontières elle-même, ont introduit des pratiques et des enseignements nouveaux et/ou erronés. Dans son ouvrage, L'Orthodoxie et la Religion du futur (Orthodoxy and the Religion of the Future), le Père Seraphim met en évidence ce que lui et d'autres ont considéré comme des tendances dangereuses autant dans le monde séculier qu'ecclésiastique, comme le modernisme et l'œcuménisme (même si le livre traite principalement de mouvements religieux envahissant l'Amérique et extérieurs à l'Orthodoxie).
Le Père Seraphim transmet sans compromis les enseignements de l'Église sur un certain nombre de questions comme le darwinisme, la vie après la mort et les saints occidentaux précédant le schisme.
Un des principaux sujets de discorde entre le Père Seraphim et le Monastère de la Sainte Transfiguration concernait la présence de la grâce au sein de la hiérarchie du Patriarcat de Moscou compromise avec le régime soviétique. Père Seraphim réfutait les vues de ce monastère et affirmait avec persévérance que Église de Russie, bien que malade, possédait toujours la grâce.
Tout au long de sa vie, le Père Seraphim a insisté sur une "orthodoxie du cœur" (Orthodoxy of the heart), qu'il estimait absente d'une partie de la vie ecclésiastique en Amérique.
Un de ses livres les plus controversés fut L'âme après la mort (Soul After Death), concernant le voyage de l'âme après son départ du corps. Cet enseignement a attiré de nombreuses critiques au sein de l'Église orthodoxe, qui la décrivent comme gnostique (ce qui est possible mais ça ne la rend pas fausse pour autant).
Il rend son âme à Dieu le 2 septembre 1982, à l'âge de 48 ans.
Bien que reposant depuis plusieurs jours dans un pauvre cercueil dans son monastère désert, les visiteurs ont déclaré que le corps de Père Seraphim n'avait pas succombé à la pourriture et au raidissement des morts. On le voit d'ailleurs sur les photos. Son corps est demeuré souple tandis que plusieurs personnes déclarent qu'il dégageait une odeur de rose. Une demande de glorification a débuté après l'enterrement de Père Seraphim. Il a finalement atteint le titre de Bienheureux à la suite de plusieurs miracles qui lui ont été attribués et attend maintenant sa glorification comme saint par un synode orthodoxe.
Ses écrits ont aidé à diffuser le christianisme orthodoxe dans l'Amérique moderne et en Occident, et sont aussi populaires en Russie et en Roumanie.






Giorgia Meloni : « Nous défendrons notre identité ! Nous défendrons Dieu, la patrie et notre famille. »


Giorgia Meloni a baissé les impôts, interdit Parent 1 et 2, lutte contre l'immigration sauvage, refuse d'envoyer des troupes en Ukraine et a stoppé l'envoi d'armes à Israël.

Pour une femme d'État, elle a plus de couilles que tous ses homologues masculins d'Europe réunis.

Nous rions en pensant à tous ces râleurs qui lui préfèrent le nihilisme, le mondialisme, le gauchisme, le transsexualisme, la famille éclatée.

mardi 22 avril 2025

Netanyahou est-il antisémite ?

Netanyahou dans les années 80 se vante de la façon dont il contrôle l'Amérique : "Nous possédons le Sénat, le Congrès, et nous bénéficions d'un puissant lobby juif. Nous exerçons une forte influence sur le grand public. L'Amérique ne nous forcera à rien."





dimanche 20 avril 2025

Le Saint-Sépulcre est-il le tombeau authentique du Christ ?

C'est dans le Saint-Sépulcre de la Vieille-Ville de Jérusalem que Jésus est censé avoir été enterré et être ressuscité des morts.


S’agit-il vraiment de son tombeau authentique et historique ?

Eh bien, quelque chose d'étonnant vient d'être découvert en dessous du tombeau...


Les Évangiles disent que le Christ a été enterré dans un tombeau taillé dans la roche appartenant à Joseph d'Arimathie, un riche disciple. Selon Matthieu, Joseph « roula une grande pierre en travers de l’entrée ».

L’emplacement précis de cette tombe a, sans surprise, fait l’objet de vifs débats depuis lors.

Aujourd’hui, le Saint-Sépulcre de Jérusalem prétend être le site — est-ce vraiment le cas ?

Constantin s'est converti au christianisme en 312 après J.-C. et l'intérêt pour localiser le tombeau et les reliques s'est accru.

La mère de l'empereur, Hélène, voyagea elle-même de Rome à Jérusalem.

Lorsqu'elle y arriva en 326 après J.-C., les habitants la conduisirent vers un site situé à l'extérieur des murs de la ville (correspondant à la description d'Hébreux 13:12).

Un seul problème : quelqu’un d’autre était arrivé en premier. Deux siècles auparavant, l'empereur Hadrien avait découvert le site et l'avait cruellement nivelé... enterrant le tombeau.

Il construisit un temple païen dédié à Vénus au sommet, désireux d'écraser le mouvement chrétien naissant qui se trouvait en dessous.

Hélène détruisit ce temple et commença à creuser.

Selon l'historien Eusèbe, le tombeau fut retrouvé — contre toute attente — et des écrits ultérieurs disent qu'Hélène a trouvé la croix sur laquelle le Christ a été crucifié.

Constantin fit alors construire une puissante église sur le tombeau : l'église du Saint-Sépulcre.

Au fil des siècles, cette église fut secouée par des tremblements de terre, saccagée par les Perses, détruite par un calife musulman en 1009, puis reconstruite plus tard par les croisés.

Aujourd’hui, près de 2 000 ans se sont écoulés depuis ce premier matin de Pâques. Comment pouvons-nous donc être sûrs qu’il s’agit du véritable tombeau ?

Et est-ce même le tombeau qu'Hélène a trouvé ?

Eh bien, en 2016, certains chercheurs ont été autorisés à l'ouvrir lors de certaines réparations.


Pour la première fois depuis le Moyen Âge, nous verrions ce qui se cache sous cette enveloppe de marbre !

Voici ce qui a été trouvé :

• Une autre plaque de marbre avec une croix (probablement sculptée par un croisé)
• Une couche de mortier en-dessous
• Un lit creusé dans la paroi rocheuse calcaire d'origine.


Les scientifiques ont analysé le mortier pour déterminer quand il a été exposé à la lumière pour la dernière fois :

345 après J.-C. En plein à l'époque de Constantin !

Il s’agit donc probablement de la tombe qu’Helena a découverte au IVe siècle — mais était-ce le bon endroit pour commencer ?

C'est là que ça devient intéressant.

Il y a un autre indice dans la Bible, dans un passage de l'Évangile de Jean : « À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans le jardin un tombeau neuf, dans lequel personne n’avait jamais été déposé. »

Le problème avec le Saint-Sépulcre est qu’il n’a jamais été associé au site d’un jardin.

Et il y a un tombeau rival à Jérusalem, le Tombeau du Jardin, qui prétend être le véritable emplacement.

Il est bien connu que le Saint-Sépulcre a été construit sur une ancienne carrière et non sur un jardin.

C'est-à-dire jusqu'à ce que les archéologues puissent enfin creuser sous le sol de l'église en 2022 — et ils viennent de publier leurs découverte.

Ils ont trouvé :
• des vestiges antiques d'oliviers et de vignes
• des murets de pierre bas remplis de terre entre les deux...


Après avoir été une carrière, et avant même qu'une église ne s'y dresse, ce site était utilisé pour l'agriculture.

Est-ce une preuve d'authenticité ? Non, mais chaque nouvelle preuve suggère quelque chose :

Que le poids de l’histoire et de la tradition semble, de plus en plus, pointer dans la bonne direction.

CHRIST EST RESSUSCITÉ !

 






samedi 19 avril 2025

Samedi saint !

Rite pascal millénaire pour les chrétiens orthodoxes, que l'historien Eusèbe de Césarée fait remonter à l'an 162 : quelques minutes après être entré dans l'édicule, une petite chapelle construite sur le lieu de la sépulture du Christ, le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, Théophile III, en ressort avec le Feu Sacré, ou Saint Feu, sous forme de deux faisceaux de cierges allumés (le patriarche est préalablement fouillé publiquement par des officiers israéliens pour vérifier qu’il ne possède aucun moyen d’allumer les cierges, le feu étant censé jaillir miraculeusement du tombeau, comme signe de la Résurrection et de la vie éternelle ; le tombeau est lui aussi fouillé par les Israéliens, puis scellé, le Vendredi saint). Les flammes sont distribuées de cierge en cierge aux milliers de fidèles rassemblés dans l'église du Saint-Sépulcre, au coeur de la Vieille-Ville de Jérusalem, dans la partie orientale de la cité, annexée et occupée par Israël. Le Feu Sacré sera acheminé aux églises orthodoxes à l'étranger (par avion) à partir de cet endroit.
Les autorités israéliennes ont limité l’accès à la basilique. En violation flagrante de la liberté de religion, et pour la deuxième année consécutive, l'État juif a également refusé d’autoriser le transport du Feu Sacré à la communauté chrétienne de Gaza.