"Tout individu a le droit d’offrir ses services à l’étranger. Ce même
individu a-t-il toutefois le droit moral d'obliger les gens du pays où
il veut se rendre de l’accueillir, de l’engager et de les contraindre à
pourvoir à ses besoins ? Bien sûr que non. On a le droit absolu de
choisir avec qui l’on veut cohabiter sur sa propriété. La liberté de se
mouvoir d'un migrant ne peut en aucun cas être supérieure à la liberté
qu'a l'autochtone de consentir à l'accueillir et à couvrir ses frais.
En vertu du droit naturel une aide doit être un acte bénévole,
consenti, volontaire, et certainement pas une obligation imposée par
l'État ou un lobby. Si je veux contribuer à aider certaines personnes en
difficulté, j'ai le droit de les choisir et non de les subir. Ce n'est
pas à l'État de me dire qui je dois soutenir.
Dans le cas des
migrations actuelles, mon aide est rendue obligatoire par le seul fait
que les immigrés bénéficient de l'argent public et d'infrastructures
provenant de l'argent public qui n'est rien d'autre que l'argent de tous
les contribuables privés, distribué sans leur consentement.
Si
l'on entend défendre la liberté dans un sens (celui du migrant dans son
pays de départ), il faut accepter la liberté dans l'autre sens (celui de
l'autochtone dans le pays d'arrivée)."