BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

jeudi 30 novembre 2023

Meyer Habib condamné pour actes de terrorisme.

Quand Meyer Habib, gros bras du Betar, castagnait avec ses amis des membres de l'Oeuvre française avec des barres de fer et déguisés en néo-nazis, les frappant à terre dans leur propre sang. Les victimes seront indemnisées par le fonds de garantie contre les actes de TERRORISME. On n'invente rien, c'est dans L'Obs.


samedi 25 novembre 2023

À qui appartient la Palestine pour Gandhi ?


« La Palestine appartient aux Arabes de la manière dont l’Angleterre appartient aux Anglais ou la France aux Français. Il serait injuste et inhumain d’imposer une domination par les Juifs aux Arabes.»
Gandhi.
Ma Non-Violence, Publishing House, 1960.

dimanche 19 novembre 2023

Bilan !



A commander ICI

1. Bilan des juifs sionistes depuis 1860 :
- 25 000 juifs tués
- 100 000 Palestiniens tués
2. Bilan des juifs antisionistes :
0 tués.

Israël est le seul pays du monde à n’avoir pas su juguler la menace terroriste en plus de 60 ans.

"Israël est le seul pays du monde à n’avoir pas su juguler la menace terroriste en plus de 60 ans. Des centaines de terroristes ont été tués, des milliers de maisons détruites, mais les groupes armés se sont multipliés et se sont radicalisés au fil des ans. (...) Que ce mécanisme, qui est clairement observable, soit le résultat d’un aveuglement ou, au contraire, le fait d’un machiavélisme cynique, est un débat qui sort du cadre de cet ouvrage. Ce qui est certain, c’est que la politique régionale et sécuritaire d’Israël depuis sa création a été de nature déstabilisante. (...) Depuis plus de 60 ans, le pays mène une « politique du pire » à l’égard de ses voisins, qui favorise les mouvements extrémistes, mais empêche les cohésions nationales et rend difficile la constitution d’éventuelles coalitions arabes capables de « rejeter » sa population à la mer. Cette politique est exactement celle qui a été appliquée aux relations israélo-palestiniennes. Alors qu’en Europe a prévalu l’idée que la paix et la sécurité résultent de la stabilité et de la coopération entre voisins, Israël a construit sa sécurité en accentuant et stimulant les divisions entre Arabes. Malgré cette divergence stratégique, pour des raisons diverses, l’Occident a maintenu son soutien à la politique israélienne." Jaques Baud, Terrorisme.



Hannah Arendt et le sionisme.


"Le sentiment traditionnel du sionisme est que tous les non-juifs sont antisémites, que, selon les propres paroles de Herzl, le monde peut être divisé entre ceux qui sont ouvertement antisémites et ceux qui le sont de manière couverte. L'hostilité générale des non juifs est considérée par les sionistes comme un fait inaltérable et éternel de l'histoire juive. Cette attitude est pur racisme chauvin et il est évident que cette division entre les juifs et tous les autres peuples tenus pour ennemis ne diffère pas des autres théories de la race des seigneurs."

Hannah Arendt (1948).

samedi 18 novembre 2023

"Almanach perpétuel d'Israël: 366 mensonges". En prévente, sortie le 19 décembre !

Almanach perpétuel d'Israël: 366 mensonges.  

Présenté par Paul-Éric Blanrue.  

UN MENSONGE PAR JOUR !  

Sortie le 19 décembre. En prévente sur Amazon ! 

Les auteurs ayant participé bénévolement à la rédaction de cet almanach luttent tous contre l’antisémitisme, c’est pourquoi ils ont choisi de participer à ce combat en désignant ce qu’ils considèrent en être l’un des principaux vecteurs, sinon le principal : l’État d’Israël ! Dans cet almanach, nous avons retenu pour vous « 366 mensonges », soit un mensonge par jour, modeste (mais implacable) échantillon de tout ceux que nous avons relevés dans l’Histoire d'Israël ! 

Un livre unique. Du jamais vu. 

Et un magnifique cadeau de Noël !



vendredi 17 novembre 2023

Gaza, un "laboratoire" pour les nouvelles armes israéliennes.

« Ces compétences, le cinéaste israélien Yotam Feldman en a fait un film, sorti en 2013, au nom évocateur : The Lab – « Le Laboratoire ». Focalisé sur Gaza, interrogeant des témoins de haut niveau, le film montre, avec des précisions saisissantes, comment l’armée israélienne a transformé la bande de territoire palestinien en un véritable « laboratoire » opérationnel pour tester régulièrement de nouveaux « produits » – des drones, des missiles, des bombes de tous types, y compris celles interdites en zones civiles par les lois de la guerre, des techniques d’« assassinats ciblés », etc. – et comment ces opérations ont régulièrement permis à l’industrie militaire israélienne (les sociétés Rafael, Israel Aerospace Industries, Elbit, en particulier) de trouver de nouveaux clients et d’accroître ses bénéfices annuels de manière substantielle. D’abord aérienne, puis suivie d’une intervention au sol, l’opération israélienne à Gaza dite « Bordure protectrice », à l’été 2014, fut incontestablement la plus lucrative de toutes. »
Sylvain Cypel, L'État d'Israël contre les Juifs.



Mitterrand était-il un terroriste islamique ?


« François Mitterrand s’exclame lors du conseil des ministres qui suit : « Encore ces lobbies et ces agents d’Israël qui prétendent faire la loi à Paris ! Arafat n’est pas un inconnu. Tous les ministres des Affaires étrangères, depuis Sauvagnargues, sont allés le voir à Tunis. J’ai moi-même déjeuné au Caire avec lui il y a quinze ans. Le Premier ministre, Michel Rocard, l’a rencontré. Et il serait devenu tout à coup scandaleux de le voir ? Nous ne sommes pas israéliens ! La France n’est pas à la merci d’un froncement de sourcils d’un certain nombre d’agents d’Israël ou de différentes associations. Elle doit préserver sa capacité de dialogue. Ne soyons pas effrayés par la peur de perdre quelques voix aux prochaines élections. Il n’y a, au contraire, que comme cela que l’on gagne ! »

Jacques Attali, C’était François Mitterrand.



Des règles simples pour alimenter son esprit critique.

"Voici des règles que l’on doit avoir à l’esprit lorsqu’on regarde le JT le soir. Tout devient alors plus simple.
Règle numéro 1 : Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.
Règle numéro 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais, n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.
Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.
Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.
Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas un soldat.
Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 12 000 prisonniers à ce jour). Il n’y a aucune limite et n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit de leur appliquer le mot magique "terroriste".
Règle numéro 7 : Quand on dit "Résistance", il faut toujours rajouter l’expression « soutenu par la Syrie et l’Iran ».
Règle numéro 8 : Quand on dit "Israël", Il ne faut surtout pas rajouter « soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe », car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.
Règle numéro 9 : Ne jamais parler de Territoires occupés, ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info.
Règle numéro 10 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible, la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique.
Règle numéro 11 : Si vous n’êtes pas d’accord avec ses règles ou si vous trouvez qu’elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c’est que vous êtes antisémite !!!"




Bêtise de l'israélo-droitisme.

La bêtise fondamentale des israélo-droitistes tient en ce qu'ils espèrent que les Israéliens, par la puissance de leur lobby, les autorisent à faire en France ce qu'ils font en Israël, alors que les Israéliens n'agissent en France que pour conforter Israël, afin d'obtenir un soutien de la France et de la communauté juive française en vue de détruire et d'exiler les Palestiniens. Ce qui ne touche pas directement et exclusivement Israël ne les intéresse pas. C'est donc par essence une coalition temporaire, fragile, intenable, visant des objectifs précis, extérieurs à la France, qui ne sont en rien conciliables avec les intérêts français. Les israélo-droitistes seront les dindons de la farce, au pire ils seront des esclaves. Dans les deux cas, ils auront trahi leur pays pour des nèfles.

Paul-Éric Blanrue.



mercredi 15 novembre 2023

La supercherie du grand exode juif.

 


- Mais le « grand exode », celui dont on parle toujours, 70 ans après Jésus Christ...
Shlomo Sand : Le grand exil provoqué par « les méchants Romains », après la destruction des temples ? Il n’a jamais eu lieu, c’est un mythe ! Pourtant, toute ma vie, moi aussi j’ai cru que les juifs étaient partis en exil vers cette époque, après l’échec des révoltes contre l’occupant romain en 70 et en 135 après J-C (en fait, c’étaient des révoltes de fanatiques religieux monothéistes face au paganisme). Tout notre enseignement parle des juifs « exilés loin de la terre de Judée. Toute la mémoire collective qui constitue Israël tourne autour de cet événement.
- Et comment avez-vous découvert la supercherie ?
Shlomo Sand : Quand j’ai demandé aux historiens spécialisés dans l’Antiquité juive. Tous savaient que cet exil n’avait pas eu lieu. Je me souviens leur avoir demandé. Et ils répondaient : «Nous, on n’a jamais dit ça !»« Pourtant, vous l’avez laissé entendre ! » Donc, notre population croit qu’il y a eu un exil, mais les centres qui produisent le savoir historique savent très bien qu’il n’a jamais existé. Or, tout le mythe sioniste est basé sur cet exil ! »
Shlomo Sand.

Bertrand Russell sur Israël et les Palestiniens.



"La tragédie du peuple de Palestine est que leur pays a été « donné » par une puissance étrangère à un autre peuple pour y créer un nouvel État. Le résultat fut que des centaines de milliers d’innocents sont devenus des réfugiés. A chaque nouveau conflit, leur nombre n'a fait qu’augmenter. Combien de temps encore le monde tolérera-t-il ce spectacle cruel ? Il est évident que les réfugiés ont tous les droits au pays dont ils ont été chassés et que la négation de ce droit est au cœur du conflit. Aucun peuple au monde n'accepterait d’être chassé en masse de son propre pays." Bertrand Russell, 30 janvier 1970.

lundi 13 novembre 2023

Israël a piétiné a "piétiné au moins quatre des cinq principes du droit des conflits armés – humanité, nécessité, proportion, précaution" (Michel Goya).



Spécialiste de l'analyse des conflits et peu suspect de faire partie de la résistance au conformisme ambiant, Michel Goya admet s'être trompé sur ses estimations à la baisse des morts Palestiniens, qu'il chiffre désormais à 11 000, ajoutant que "Barbara Leaf, Sous-secrétaire d'État américain pour les Affaires du Proche-Orient, peu susceptible d’hostilité pour Israël, disait il y a quelque jours que le chiffre pourrait peut-être même supérieur". Tout en condamnant fortement le Hamas "qui doit être détruit", il fustige la stratégie israélienne : "Le gouvernement israélien, qui avant sa recomposition, porte une énorme responsabilité sur la baisse de la garde devant le Hamas, a choisi de commencer par un blocus et une campagne de frappes qui par son gigantisme a nécessairement piétiné au moins quatre des cinq principes du droit des conflits armés – humanité, nécessité, proportion, précaution - et finit donc aussi par flirter avec celui de la distinction (ou intention).  On peut argumenter comme on veut, absolue nécessité, mensonges du Hamas, l’ennemi est un salaud qui se cache derrière la population ou dans les lieux sensibles, on laisse la population fuir les combats, etc. mais instaurer un blocus total et frapper avec une telle puissance une zone densément peuplée pour un bilan militaire finalement assez maigre - et qu’on ne présente pas la nième liste de cadres du Hamas tués comme un bilan sérieux - est une catastrophe. C’est une catastrophe pour la population gazaouie, mais aussi pour Israël, à court terme par l’indignation que cela continue de provoquer, mais aussi à long terme parce qu’on vient là de recruter dans les familles meurtries des milliers de futurs combattants ennemis. Aucune tragédie n'en efface une autre."

Michel Goya.


dimanche 12 novembre 2023

Un héros d'aujourd'hui.

Le matin, sautant du lit, il alluma la radio où passait un morceau de rap dans lequel le banlieusard marseillais hurlait sa haine des blancos. Il éteignit le poste avec vigueur, avant de faire une tartine de Nutella qu'il engloutit sur-le-champ.
Dans le métro, il vit une bande de rebeux en train d'embêter une jeune fille (blonde, comme par hasard). "Enculés !" Il crispa son poing en fixant ses pieds.
Durant la pause de midi, l'app' de sa banque l'informa que sa CB avait dépassé la limite autorisée. Il passa devant la CAF, où il observa une queue interminable de basanés. Il se mordit la lève supérieure et faillit taper du pied sur le sol, mais grâce à une méthode de self control éprouvée, apprise sur YouTube, il eut le dessus et poursuivit sa marche vers son bureau.
Vers 17h, la petite Aïcha du service compta ne lui rendit pas son sourire.
Rentré chez lui, à Saint-Ouen, il ouvrit son ordinateur et alla sur Twitter. On y parlait de Gaza.
Le temps était venu.
ll se créa un nouveau pseudo : Templier2033, enfourcha son fidèle clavier de gamer et, entrant dans le conflit de civilisation, il tapa, halluciné : "Israël vaincra !"
Un israélo-droitiste était né.

Paul-Éric Blanrue.



Lettre méconnue du président Charles de Gaulle recadrant Ben Gourion, 6 décembre 1967.


"Je demeure convaincu qu'en passant outre aux avertissements donnés en temps voulu à votre gouvernement par celui de la République française, en entamant les hostilités, en prenant par la force des armes possession de Jérusalem et de maints territoires jordaniens, égyptiens et syriens, en y pratiquant la répression et les expulsions qui sont inévitablement les conséquences d'une occupation dont tout indique qu'elle tend à l'annexion, en affirmant devant le monde que le règlement du conflit ne peut être réalisé que sur la base des conquêtes acquises et non pas à condition que celles-ci soient évacuées, Israël dépasse les bornes de la modération nécessaire (...) Cette issue qui ramènerait la paix au Moyen-Orient, faciliterait la concorde universelle et, suivant moi, servirait l'intérêt des peuples intéressés, y compris, celui du vôtre, ne comblerait pas, je le sais, tous les désirs d'Israël. Si j'en avais douté, la lecture de votre lettre et ce que vous écrivez de ce que Chanaan, sur les deux rives du Jourdain, représente pour beaucoup de juifs de tous les temps et d'aujourd'hui, m'en auraient apporté la preuve."

Charles de Gaulle.

samedi 11 novembre 2023

Ennemi de l'État : Blanrue en liberté (documentaire 2018).

 


"Jean-Marie, Marine et les juifs" : tout était vrai !



Le rapprochement de le FN/RN et Israël n'a rien de neuf : j'avais lancé ce compte FB en 2014, suite à la sortie de mon livre Jean-Marie, Marine et les juifs pour continuer d'informer sur l'évolution des relations entre l'ancien parti de Jean-Marie Le Pen et les réseaux israéliens :https://www.facebook.com/lepenetlesjuifs
Tout ce que j'y ai annoncé, sur la base de documents vérifiables, s'est révélé exact.
À tout hasard, mon livre est toujours disponible sur Amazon, même si je ne touche plus un euro sur les ventes (https://www.amazon.fr/Jean-Marie-Marine-juifs-Paul-Eric-BLANRUE/dp/2919937154)
Et voici surtout des extraits d'une longue itv que j'avais donnée à l'époque :
"Dans ce livre, je reviens sur la façon ignoble dont JMLP a été traité par les représentants de la communauté juive et les médias à leurs bottes. Un chapitre est consacré à l’affaire du “détail”, dans lequel j’établis qu’il s’agissait d’un piège tendu par un journaliste de Globe relayé par une agence de presse socialisante. J’ai refait l’enquête de Carpentras, avec des dossiers de police, et je démontre que cet odieux montage a été l’oeuvre du ministre de l’Intérieur Pierre Joxe et du président Mitterrand, sous l’égide du CRIF et de ses affidés. Je pointe l’influence néfaste, dans les années quatre-vingt, du président du CRIF, Théo Klein - celui que Libération définissait comme un “gauchiste” - et qui a été le premier oligarque juif à condamner moralement aussi furieusement Le Pen et à demander qu’un cordon sanitaire - le sinistre “front républicain” - soit dressé autour de lui pour le confiner dans un lazaret sans issue. Enfin, pour être parfaitement objectif, je rappelle, au cours d’un chapitre entier, quel a été le rôle néfaste du B’nai B’rith dans sa mise à l’écart de la vie politique commune, ce que Pierre Péan et Philippe Cohen n’ont pas osé faire dans la bibliographie qu’ils lui ont consacrée. Pour l’anedcote, il se trouve que j’ai été l’ami intime du défunt Dr Herlory, le député FN qui a osé poser à deux reprises à l’Assemblée nationale la question du fameux “serment” que des responsables politiques ont prêté “de ne s’allier en aucun cas” avec le FN devant cette franc-maçonnerie juive internationale. Je suis donc informé de tous ces scandales depuis fort longtemps. Ceci étant posé, prenons de la distance : ces affaires, aussi haïssables soient-elles, ne représentent qu’une face de l’histoire. Il en existe une autre, voilée, cachée, souterraine, qui n’a oncques été écrite et que la plupart des militants et même des cadres du FN ignorent. Pour expliquer la situation actuelle et ses ambiguïtés nocives, je me devais ainsi d’éclairer les relations privilégiées qu’a entretenu et qu’entretient encore Jean-Marie Le Pen avec certains mandataires sionistes. Car au fond, Marine n’a fait que se réapproprier sa propre stratégie, une génération plus tard…
(...)
Je ne suis pas un perdreau de l’année et connais la chanson. J’ai lu Machiavel, Talleyrand et le cardinal de Retz, et je sais que les frontières sont poreuses entre les compromis et la compromission. Ce que j’ignorais, quand je me suis lancé dans cette enquête, c’est que Jean-Marie Le Pen fût allé aussi loin dans son approche des dirigeants sionistes, dans une tentative de ce qui n’était rien d’autre, il faut le dire apertement, qu’une alliance historique nationale-sioniste. L’idée qui la sous-tendait était au fond assez sommaire, on peut la résumer comme suit :” Laissez-nous nous occuper des immigrés, on vous laissera vous occuper des Palestiniens.” Ce n’est pas parce que la manoeuvre a échoué qu’elle n’a pas existé dans son esprit durant des années et qu’il n’a pas essayé de la proposer à plusieurs reprises aux sionistes qu’il fréquentait. Ce qui m’a réellement étonné, c’est que cette quête éperdue d’alliance avec les milieux juifs n’ait pas été stopée net, de sa part, par les ineptes accusations d’antisémitisme qui ont émaillé sa carrière politique, ni par tous les coups tordus que lui ont fait subir les représentants de la communauté juive. Le Pen a pourtant cherché désespérement ce type de rapprochement jusqu’au milieu des années 2000. Sa “victoire” du 21 avril 2002 est une “victoire juive”, j’en fournis les raisons dans mon livre. Saviez-vous par exemple qu’avant cette présidentielle, il avait fait éditer dans le plus grand secret (même le bureau politique n’était pas au parfum) une luxueuse brochure rappelant sa love story pour Israël et qu’il l’avait envoyée à des personnalités sionistes influentes ? Plus récemment, mon petit doigt me dit que le livre (nul) de Serge Moati, et la vraie-fausse querelle médiatique qui s’en est suivie avec le président d’honneur du FN, n’est que l’avatar de cette longue série d’approches avec la communauté organisée, parfois réussies et souvent ratées...
(...)
Quand le Front national a été porté sur les fonds baptismaux, une partie de ses cadres avaient pour Israël les yeux de Chimène, à commencer par François Brigneau, celui qui a hissé Le Pen sur le pavois - lequel Brigneau, certes, s’est très largement amendé plus tard de ses amitiés particulières pour devenir le pamphlétaire anti-système que l’on sait. Au début des années soixante-dix, c’était ainsi. La guerre des Six Jours avait dopé les nationalistes français. De nombreux sympathisants de la droite radicale étaient hypnotisés par ce pays du Proche-Orient sans frontières mais “où coule le lait et le miel”. Les juifs étaient devenus des soldats. Ils étaient enfin “comme nous”, se disaient les “natios” - ou plutôt comme ceux-ci auraient aimés être : des gagnants. Les Israéliens leur donnaient la leçon. Lucien Rebatet lui-même n’a pas caché sa vénération pour le général Moshé Dayan, à l’instar de Xavier Vallat et de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Le Pen s’était occupé de la campagne présidentielle en 1965. En ce temps-là, l’armée israélienne semblait venger les Français d’Algérie du sort tragique que le FLN et le général de Gaulle leur avait réservé en 1962. Puis l’État juif faisait partie du “monde libre” en guerre contre l’hydre communiste. Viendra ensuite le temps des “refuzniks”, qui se présenteront comme un nouveau tonic contre l’URSS. Bref, toute la droite nationale ou presque (à l’exception notable de François Duprat, Henry Coston ou Maurice Bardèche) était sioniste. Le Pen, sans être un disciple de Zeev Jabotinsky - le fondateur du Bétar dont Mussolini avait déclaré un jour qu’il était un “fasciste juif” - était de cette tendance-là. Il avait participé à la campagne de Suez, en 1956, avec Tsahal, contre Nasser, le Raïs que le garde des Sceaux François Mitterrand avait présenté comme un nouvel Hitler. Par la suite, les attentats palestiniens en France et dans le monde n’avaient certes pas contribué à le faire évoluer sur ce point. A l’orée des années quatre-vingt, on voit Le Pen dénoncer avec vigueur les attentats antisémites (rue Copernic, etc.) comme autant d’opératons du KGB. Les revendications des Palestiniens, le problème israélien et ses mythes fondateurs, les réseaux sionistes en France : connais pas. Il milite pour que la France réintègre l’OTAN, suite logique de la sympathie naturelle qu’il éprouve pour le sionisme. J’ai retrouvé une interview télévisée dans laquelle il affirme préférer nettement Israël, “pays démocratique”, à la Syrie d’Hafez el-Hassad. Même après l’affaire du “détail”, en 1987, le Menhir persistera à demander la fermeture du bureau de l’OLP à Paris. Comme s’il n’avait pas encore compris à quelles forces de déstabilisation il avait affaire, ni l’emprise qu’elles étaient capables d’avoir sur les destinées de la France et la mentalité des Français. Il va même tenter à ce moment-là de mener une “opération séduction” en faisant créer une association relai du FN, le Comité des Français juifs, par Robert Hemmerdinger, un ancien membre de l’Irgoun, l’organisation terroriste de Menahem Begin. Détail piquant : Hemmerdinger était aussi l’un des premiers pirates de l’air de l’histoire !
(...)
Plusieurs mois avant que ne tombe sur ses larges épaules l’affaire du “détail”, Le Pen s’est rendu au début de 1987 aux États-Unis. Le voyage est financé par l’Église de l’Unification, la contestée secte Moon, émanation de la CIA, qui lui offre sur un plateau une photo en compagnie du président Ronald Reagan, dont il se proclame l’alter ego français. L’autre objet de sa visite chez l’Oncle Sam est la conférence – très discrète – qu’il donne au restaurant The Four Seasons dans le Seagram Building d’Edgar Bronfman, sur la 52e rue de Manhattan. Dois-je vous rappeler qui était Bronfman à cette époque ? L’affairiste canado-américain, multi-milliardaire, héritier du groupe de vins et spiritueux Seagram, était membre de la commission nationale de l’Anti-Defamation League, du B’nai B’rith, du comité exécutif de l’American Jewish Congress, et le président, depuis 1981, du Congrès juif mondial. En ce temps-là, Bronfman mènait campagne pour faire déménager les carmélites qui avaient ouvert un couvent près du camp d’Auschwitz. On comprend fort bien le but de Le Pen auprès d’un tel personnage et de sa camarilla : être adoubé chevalier sioniste par la crème de la crème, et pouvoir faire la nique à Théo Klein et ses compères à son retour. Mais à quel prix ? Celui du reniement de la souveraineté nationale ? De l’indéodation de la France à Israël ? On peut sérieusement se poser la question des conséquences funestes que ce genre de rencontres auraient pu avoir sur le mouvement national si elles avaient abouti comme Le Pen l’envisageait.
Comment ce voyage a-t-il été possible ? Je déroule toute l’histoire dans mon livre, étape par étape. Disons, pour résumer, que les sionistes américains ont le bon goût de ne pas tous être “de gauche”, comme la plupart de leurs homologues français, et ne sont pas davantage fascinés par les interminables crispations franco-françaises, comme celle portant sur l’histoire de Vichy, pour ne citer qu’elle. Le passé OAS de certains membres du FN va faciliter les prises de contact, puisqu’il y eut des liens entre l’OAS et Israël durant les “événements” d’Algérie. L’homme de la situation s’appelle Jacques Torczyner, e’est un diamantaire belgo-américain installé aux États-Unis, ancien président de la Zionist Organization of America. Il est alors membre de l’exécutif de l’Organisation sioniste mondiale en charge des relations extérieures, chef du Likoud en Diaspora et l’un des conseillers du cow-boy de la Maison Blanche. Il rencontre Le Pen à Montretout et lui explique que le voyage que celui-ci envisage de faire en Israël passe obligatoirement par New York. Sur place, tout se passe à merveille, Le Pen se fait applaudir par toute l’assistance qui se lève comme un seul homme après son discours ultra-sioniste. Quand il rentre en France, au début de l’année 1987, le chef du FN se croit le roi du pétrole. Il pense avoir réussi à contourner le lobby sioniste français, mitterrandolâtre, focalisé sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, la remembrance shoatique, toute la lyre. C’est alors que se met en place la chausse-trape du « détail ». Le Pen espérait rencontrer Ariel Sharon. Résultat : les sionistes de son entourage, Olivier d’Ormesson en tête, qui était le président de son comité de soutien à la présidentielle de 1988, prennent le large… C’est la débâcle.
(...)
D’un certain côté, pour Jean-Marie Le Pen, il s’agit toujours et encore de contourner le CRIF et de tenter de nouer une alliance au plan international. Mais, contrairement à sa cadette, dans les années quatre-vingt Jean-Marie Le Pen n’excluait pas de son mouvement les patriotes marginaux ou radicaux, non plus qu’il interdisait les pensées taboues, et il n’hésitait pas, quand il l’estimait bon, à fustiger la “police juive de la pensée”, selon l’expression d’Annie Krigel. Il y a dans le Trinitain de la graine d’insoumis, je n’oublie jamais son psyschisme breton et sa tendresse pour l’anarchisme. Et puis nous vivions aussi dans une autre époque, moins abêtie par le Shoah-bizness, avec un personnel politique encore cultivé et bénéficiant par le fait d’un recul historique plus vaste que nos jours où tout commence en 1933 pour s’arrêter au tribunal de Nuremberg. Tout en considérant le professeur Faurisson comme un “salaud”, Hemmerdinger se disait ainsi prêt à combattre “jusqu’à la mort” pour défendre son droit à l’expression. Mais, pour revenir à nos moutons, sur le fond, il y a une ressemblance entre le père et la fille, c’est certain. Marine n’a pas le même parcours que son père, elle n’a pas vécu la guerre, mais elle partage avec lui de nombreux traits de caractère. C’est le “clone” de Jean-Marie, comme dit sa mère Pierrette. On a parlé à son propos de “stratégie poutinienne” pour accéder au pouvoir. Entendez : elle lâcherait du lest sur les sujets brûlants, sectiles, pour parvenir à nouer des alliances politiques avec les partis traditionnels et complaire aux coryphées qui forgent l’opinion. Mais également si Marine veut à tout prix dédiaboliser le parti, c’est d’abord parce que la ligne light qu’elle a imposée au Front correspond à son mode de vie et sa mentalité, celle d’une fille qui a fréquenté les milieux huppés de la bourgeoisie clodoaldienne, avec tout ce que cette promiscuité comporte : absence de résistance morale au déferlement du prêt-à-penser médiatique, laxité générale, connivence avec les gens à la mode, goût certain pour la facilité au détriment de l’effort sur soi. Quant à l’héroïsme, mieux vaut ne pas aborder la question. Le Front new wave qu’elle a conçu lui va comme un gant. Elle ne joue pas à la politicienne modérée, située à peine plus à droite que Valéry Giscard d’Estaing (qui parlait dès 1991 d’immigration-invasion) : elle l’est. Quand en 2006 Jean-Marie Le Pen condamne chez Michel Field, sur LCI, les propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad sur l’Holocauste, on est libre de le croire sincère ou non (j’ai mon idée), mais quand Marine déclare que les “camps sont le summum de la barbarie” et ajoute qu’elle aurait aimé vivre dans les années quarante pour se battre contre le nazisme (risible envolée digne d’une préciseuse ridicule de Saint-Cloud !), elle livre le fond de sa pensée. Même chose quand elle condamne sans réserve les révisionnistes : elle les déteste de tout son coeur, ce n’est pas un rôle de composition. Mon analyse de sa trajectoire démontre qu’au fond, son désir de collusion avec la droite sioniste lui est coexistant, même si le fait d’être coachée par le président de l’Association France-Israël, Gilles-William Goldnadel, n’est pas pour peu dans la publicité qu’elle a décidé de donner à ses émois judéocentriques. On peut noter que, dès son entrée au bureau politique du FN, l’une de ses premières sorties a été de se rendre à Ground Zéro en compagnie d’un comité de femmes républicaines pour y proclamer que “contrairement à Jacques Chirac elle ne condamne pas les États-Unis sur un plan moral”. Or, condamner l’immoralisme de l’impérialisme américain et sa folie guerrière, c’est très exactement ce que son père s’échinait à faire depuis la première guerre du Golfe, en 1991, avec un remarquable courage ! Dans mon livre, je souligne une à une toutes les compromissions de Marine avec les hiérarques sionistes, depuis sa fuite piteuse lors de la venue de Dieudonné aux BBR en 2006 jusqu’à sa légitimation de la LDJ l’été dernier. Lorsqu’elle ne peut pas agir par elle-même en ce sens, elle délègue. En 2010, une délégation de frontistes, sous la garde de militants de la Ligue de défense juive, participe à la manifestation pour la mémoire d’Ilan Halimi. En 2011, le propre compagnon de Marine, Louis Aliot, vice-président du FN et directeur opérationnel de sa campagne pour la présidentielle 2012, se rend dans deux colonies de Cisjordanie qu’il se croit autoriser à appeler, à l’instar des autorités israéliennes, « la Judée-Samarie ». Sur place, son sherpa est Michel Thooris, candidat FN de la huitième circonscription des Français établis hors de France, couvrant Israël. Thooris est le conseiller à la sécurité de Marine Le Pen pour la présidentielle. Ce policier est un ultra-sioniste ne se cachant pas de soutenir « de manière totalement inconditionnelle Israël ». Il ne dissimule pas être un aficionado la LDJ et clabaude : « Pourquoi la communauté juive n’aurait-elle pas le droit de se défendre La LDJ et Bétar accomplissent une mission de service public en défendant les personnes et les biens ? »
Quelle sera la suite des événements ?
Marine a failli se rendre dans l’État juif en 2006 grâce au Parlement européen où elle était inscrite à la délégation pour les relations avec Israël (elle y figurait avec Patrick Gaubert, président de la LICRA), sauf que l’aventure a capoté à 48 heures du départ. Depuis, elle ronge son frein. Il est probable qu’avant la présidentielle de 2017 (si François Dernier s’accroche jusque là) elle va tenter de s’y faire un petit tour pour témoigner à quel point le FN a changé de visage. Yad Vashem est devenue une étape obligée pour l’accession au trône de France. Aymeric Chauprade fait tout ce qui est en son pouvoir pour lustrer les marches du palais. Goldnadel donnera son petit coup de main habituel. Geert Wilders passera peut-être un coup de fil à ses amis du Mossad. Il n’est pas sûr que le CRIF se laisse faire de bon gré, ni que Jean-Marie ne glisse pas une « quenelle » à sa façon à cette occasion, pour montrer qu’il bande encore. Il y aura des querelles intestines dans les rangs sionistes (rien ne bien grave pour eux, rassurez-vous). Mais il n’existe aucune raison objective pour que Marine se s’engage pas davantage dans le processus qu’elle a enclenché de son propre chef depuis plus de 10 ans. Pour ma part, je ne vois pas ce que la France a à gagner à cet aplatissement du plus grand parti d’opposition, censé résister à l’apocalypse française, si toutefois elle veut rester le « pays des hommes libres », comme on le dit, et non celui des ilotes serviles. Mon siège est fait sur la question « stratégique » qui agite beaucoup sur les réseaux sociaux : si on ne désigne pas l'ennemi quand on est dans l'opposition, on le désignera moins encore le jour où les voix afflueront, et on le taira tout à fait le jour où on aura des responsabilités. Ne pas faire preuve de courage en disant la vérité lorsqu’on le peut, c'est-à-dire quand on n’a pas de clientèle spécifique à satisfaire, revient à annoncer qu'on n’en sera totalement dépourvu une fois qu'on aura gravi les échelons, avec une clientèle à défendre, des alliances à passer et du Gros Argent à faire entrer dans les caisses. À l’image d’Arthur Schopenhauer, je professe qu’un homme politique, comme un écrivain, doit être le “martyr de la cause qu’il défend”.

Paul-Éric Blanrue.

"Mais on était là avant !"




Présence juive en Palestine : les vrais chiffres (Justin McCarthy, The population of Palestine, 1990).
Bilan : les musulmans locaux étaient largement majoritaires, suivis des chrétiens.
En 1860, les juifs ne représentaient que 4% de la population.



mardi 7 novembre 2023

Les dix choses les plus stupides qu’on nous demande de croire à propos de Gaza.



1. Qu’Israël n’avait aucune idée de ce que faisait le Hamas avant le 7 octobre, mais que depuis le 7 octobre, il est au courant de chaque hôpital, mosquée, école, camp de réfugiés et château d’eau dans lesquels se cache le Hamas.
2. Que la responsabilité de tous les décès causés par les armes israéliennes lancées par Israël repose uniquement sur le Hamas.
3. Que le Hamas utilise des « boucliers humains » – ce qui signifie que les bases du Hamas sont cachées au milieu des populations civiles – et pourtant qu'Israël parvient à tuer des milliers de civils sans causer de dommages significatifs au Hamas.
4. Qu’il serait tout à fait acceptable d’assassiner des enfants par milliers même s’ils étaient utilisés comme « boucliers humains » – comme si résoudre une situation d’otages en fauchant des milliers d’enfants otages serait considéré comme raisonnable et acceptable par le public si cela s'est produit dans notre propre pays.
5. Que n’est que par pure coïncidence qu’Israël bombardant des « cibles du Hamas » dans des infrastructures civiles et des bâtiments résidentiels ressemble exactement à ce à quoi on s’attendrait si Israël bombardait simplement des infrastructures civiles et des bâtiments résidentiels et mentait sur les raisons qui l'ont poussé à le faire.
6. Que les images satellite de quartiers entiers réduits en décombres à Gaza ont été provoquées par des « frappes de précision » dirigées uniquement contre le Hamas et ont été réalisées avec le plus grand soin pour la vie humaine, bien que les responsables israéliens aient déclaré ouvertement que « l’accent est mis sur les dégâts et non la précision » de cet assaut et que « Gaza finira par se transformer en une ville de tentes ; il n’y aura pas de bâtiments.
7. Que cette campagne de bombardements a quelque chose à voir avec la libération des otages israéliens – comme si la campagne de bombardements elle-même n’avait pas tué des dizaines d’otages, et comme si quiconque croyait qu’Israël cesserait de bombarder Gaza après le retour des otages.
8. Que la seule raison pour laquelle quelqu'un pourrait s'opposer à l'explosion de milliers de bombes sur une prison à ciel ouvert remplie d'enfants serait d'avoir des opinions très fortes et haineuses envers les membres de la religion du judaïsme.
9. Que le Hamas a attaqué Israël de manière totalement inattendue et sans aucune provocation, uniquement parce qu'il est mauvais et qu'il déteste les Juifs.
10. Que Washington est impuissant à mettre fin à ce génocide qu’il finance et alimente directement.

Caitlin Johnstone.

lundi 6 novembre 2023

1948 : Albert Einstein et Hannah Arendt écrivent au New York Times une lettre TERRIBLE contre des sionistes qualifiés de "terroristes" et de "fascistes" et fustigent l'abominable massacre du village de Deir Yassin.

En 1948, des intellectuels juifs, notamment Albert Einstein et Hannah Arendt, écrivent au New York Times une lettre TERRIBLE contre les sionistes qui réclament des finances aux Américains. Ils qualifient Mehamen Begin (qui deviendra plus tard Premier ministre d’Israël et fondera le Likoud, issu du Parti de la Liberté) de "terroriste" et de "fasciste" et fustigent l'abominable massacre du village de Deir Yassin. ----- Lettre au New York Times Nouveau Parti Palestinien La visite de Menahem Begin et les objectifs de son mouvement politique Aux éditeurs de New York Times Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre époque, est l’émergence, à l’intérieur de l’État d’Israël, nouvellement créé, du « Parti de la Liberté » (Tnuat Haherut), un parti politique qui ressemble beaucoup, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et ses prétentions sociales, aux partis politiques nazis et fascistes. Il a été créé par des membres et sympathisants de l’ancien Irgun Zvai Leumi, une organisation chauvine, droitière et terroriste, en Palestine. La visite en cours, aux États-Unis, de Menachem BEGIN, chef de ce parti, a, de toute évidence, comme objectif de créer l’impression qu’il y a un soutien américain à son parti aux prochaines élections israéliennes, et de renforcer les liens politiques avec les éléments sionistes conservateurs américains. Plusieurs Américains de réputation nationale ont prêté leur nom pour soutenir sa visite. Il est inconcevable que ceux qui luttent contre le fascisme à travers le monde, si correctement informés sur le passé politique de Monsieur Begin et ses ambitions, puissent ajouter leur nom au soutien du mouvement qu’il représente. Avant que des dommages irréparables soient causés par des contributions financières, par des manifestations publiques de soutien au profit de Begin et par la création, en Palestine, de l’impression qu’une grande partie de l’Amérique soutient les éléments fascistes en Israël, l’opinion publique américaine doit être informée sur le passé et les objectifs de M. Begin et de son mouvement. Ce que dit publiquement le parti de M. Begin, cache son vrai caractère. Aujourd’hui, ils parlent de liberté, de démocratie et d’anti-impérialisme, alors que, jusqu’il y a peu, ils prêchaient ouvertement la doctrine de l’État fasciste. C’est dans ses actions que le parti terroriste trahit ses réelles aspirations. C’est à la lumière de ses actions passées, que nous pouvons juger ce qu’on peut s’attendre qu’il fasse dans le futur. Attaque à un village arabe Un exemple choquant a été donné par ce qu’ils ont fait contre le village arabe de Deir Yassin. Ce village, situé à l’écart des routes principales et entourées de terres juives, n’a pris aucune part à la guerre et a même combattu des groupes arabes qui avaient l’intention d’établir leur base dans ce village. Le 9 avril, selon le New York Times, des groupes terroristes ont attaqué ce paisible village, qui n’était en rien un objectif militaire dans ce conflit, et ont tué la plupart de ses habitants (240 personnes, hommes, femmes et enfants), et en ont gardé quelques uns en vie, afin de les faire parader, en tant que prisonniers, dans les rues de Jérusalem. La plus grande partie de la Communauté Juive fut horrifiée par cette démonstration et l’Agence Juive envoya un télégramme d’excuses au roi Abdullah de Cisjordanie. Cependant, les terroristes, bien loin de regretter leur geste, tirèrent fierté de ce massacre, en firent largement publicité, et invitèrent tous les correspondants étrangers présents dans le pays, pour voir les cadavres entassés et les dégâts causés au village de Deir Yassin. L’incident de Deir Yassin illustre le caractère et les actions du Parti de la Liberté. À l’intérieur de la Communauté juive, ils prêchent un mélange d’ultra-nationalisme, de mysticisme religieux et de supériorité raciale. A l’instar d’autres partis fascistes, ils ont pris l’habitude de briser des grèves et ont exercé, eux-mêmes, des pressions afin d’éliminer les syndicats indépendants. Dans leur élan, ils ont proposé la création de syndicats corporatistes sur le modèle de l’Italie fasciste. Au cours de ces dernières années de violence sporadique à l’encontre des intérêts britanniques, les groupes IZL et STERN ont inauguré le règne de la terreur au sein de la Communauté juive de Palestine. Des enseignants ont été battus parce qu’ils ont parlé contre eux, et des adultes ont été abattus parce qu’ils n’ont pas autorisé leurs enfants à les rejoindre. C’est par des méthodes de gangsters, des coups, des vitrines brisées, des nombreux braquages, que les terroristes sont parvenus à intimider la population et à lui extorquer des grandes sommes d’argent. Les membres du Parti de la Liberté n’ont joué aucun rôle dans les événements créatifs en Palestine. Ils n’ont récupéré aucune terre, construit aucune colonie, et n’ont fait qu’affaiblir l’activité de la défense Juive. Leurs efforts pour l’immigration, à grand renfort de publicité, ont été insignifiants et orientés principalement à porter en Palestine leurs compatriotes fascistes. Des décalages constatés Les décalages entre les prétentions hardies, formulées à présent par Begin et son parti, et l’historique de leurs actions passées en Palestine, portent l’empreinte d’un parti politique qui n’est pas comme les autres. C’est la marque indiscutable d’un parti fasciste pour lequel le terrorisme (contre les Juifs, les Arabes, aussi bien que les Britanniques) et la falsification sont les moyens, et “l’État Dominant”, le but. A la lumière de ces considérations, il est impératif que la vérité, au sujet de Mr Begin et de son mouvement, soit connue dans ce pays. Il n’y a rien de plus tragique que de constater que la direction du Sionisme Américain a refusé de mener campagne contre les efforts de Begin, ou d’exposer à ses propres électeurs les dangers que représente pour Israël le soutien à Begin. Par conséquent, les soussignés ont recours à ce moyen pour présenter publiquement quelques faits marquants concernant Mr Begin et son parti, et pour inciter toute personne concernée à ne pas soutenir cette dernière manifestation de fascisme. Isidore ABRAMOWITZ, Hannah ARENDT, Abraham BRICK, Rabbi Jessurun CARDOZO, Albert EINSTEIN, Herman EISEN, M.D., Hayim FINEMAN, M. GALLEN, M.D., H.H. HARRIS, Zelig S. HARRIS, Sidney HOOK, Fred KARUSH, Bruria KAUFMAN, Irma L. LINDHEIM, Nachman MAISEL, Seymour MELMAN, Myer D. MENDELSON, M.D. Harry M. OSLINSKY, Samuel PITLICK, Fritz ROHRLICH, Louis P. ROCKER, Ruth SAGIS, Itzhak SANKOWSKY, I.J. SHOENBERG, Samuel SHUMAN, M. SINGER, Irma WOLFE, Stephan WOLF. New York, 2 décembre 1948.




dimanche 5 novembre 2023

Aucun libertarien ne peut défendre Israël.




Voici pourquoi aucun libertarien ne peut défendre Israël dans son conflit interminable avec les Palestiniens : - Droits individuels bafoués : Les droits des Palestiniens (libre circulation, activité économique, etc.) sont anéantis dans les territoires occupés comme en Israël. La fondation d'Israël a été une tragédie pour les droits individuels et inaliénables des Palestiniens. C'est un principe libertarien fondamental qu'Israël a remis en cause. Il a été établi deux classes de citoyens (on pourrait donner en exemple l'impossibilité pour un non juif d'épouser un juif, car le mariage civil est interdit en Israël.) - Droits de propriété compromis : les droits de propriété palestiniens sont continuellement foulés au pied par des activités de colonisation en collusion avec l'État. L'occupation et les restrictions au commerce et aux mouvements finissent par appauvrir les Palestiniens (50% de chômage dans la bande de Gaza). Cela conduit également à des ventes de terres et de biens en état de détresse. Dans de nombreux cas, ce que nous observons c'est le vol pur et simple de terres et de ressources à l'aide de l'appareil d'État. - Un État hyper-autoritaire : les opérations israéliennes en Cisjordanie (et aujourd'hui à Gaza) se font par le biais d'un État policier militarisé. Les enfants sont interrogés (régulièrement tués, aujourd'hui massacrés), les forces de Tsahal entrent dans les maisons à tout moment du jour ou de la nuit sans aucune sorte de supervision judiciaire, souvent sous un léger prétexte. La ghettoïsation puis la destruction en cours de Gaza sont un crime contre l'humanité. - Droit à l'autodéfense compromis : les droits des Palestiniens à l'autodéfense ne sont pas reconnus dans les territoires occupés. Cela a également été codifié en loi : les Palestiniens n'ont pas le droit de s'autodéfendre légitimement contre les abus et attaques des colons. - Monopole de l'État sur la force compromis par les colons, et ceci sans répercussions : il s'agit d'une question profonde au sein du discours politique libertarienne, car il s'agit de la distinction fondamentale entre un État libertaire "veilleur de nuit" et l'anarcapie. Dans un "État de veilleur de nuit", les citoyens cèdent (sont contraints à céder) le monopole de l'usage légal de la force à l'État. De toute évidence, ce n'est pas le cas dans les territoires occupés où les forces de Tsahal regardent régulièrement de l'autre côté pendant que les colons se livrent à des violences contre les Palestiniens et leurs biens. Surtout lorsqu'il s'agit de colons armés qui ont une formation militaire, cela crée une force de procuration dont les éléments conformes peuvent être poussés à prendre des mesures trop désagréables pour les forces de l'État. Bref, tous les principes du droit naturel, à commencer par le NAP (principe de non agression physique sur quoi se fonde tout le libertarianisme) sont constamment bafoués par Israël.


Synthèse de cet article LIEN