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mercredi 8 novembre 2017

Le philosophe Pierre Dortiguier commente "Le Livre Noir des manipulations historiques" de Blanrue.


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L’homme d’esprit qu’est le prolixe auteur messin,  aussi  aristocrate que proprement dilettante, et me rappelle mes camarades pointilleux de l’École parisienne des Chartes, Paul-Éric Blanrue, commence l’éducation de sa descendance par un évanouissement des fantômes dont on peuplait notre histoire nationale, et  en enquêteur – que l’on dit en grec historien – nous a réveillé le souvenir de ce bon mot de Kant à l’adresse de nos compatriotes, d’aimer les anecdotes et d’en semer leur Histoire, qui n’ont que le malheur d’être souvent  fausses. Le philosophe prussien, qui enseignait plusieurs disciplines, dont l’anthropologie et la géographie se montrait sévère envers le peuple français qu’il jugeait indigne d’être gouverné après avoir voté la mort du Roi, en désacralisant ainsi l’exécutif. Pareil sentiment devait animer le comte de Chambord en refusant d’être le roi de la révolution, c’est-à-dire d’accepter de perdre la tête pour maintenir un fantôme d’État.
C‘est le sujet d’un propos, comme le livre en renferme, et est une réponse définitive à une question de légitimité que nos générations de la France qui s’efface ont posée. Il est bon d’affirmer et de vouloir conclure, chose rare en notre temps où rien ne se décide, car l’on est plus vite d’accord avec ce que l’on va dire, qu’avec sa propre conscience, laquelle trie entre ce qui vaut la peine d’être examiné ou rejeté comme oiseux. À cet égard, toutes les questions, sauf la seule peu claire, mais qui est un redressement du jugement du public, portant sur la  judéophilie nietzschéenne, trouvent le sol où elles se déposent, rendues ainsi inertes en ayant longtemps flotté dans leur chute, coupées de l’arbre de la vie.
Je ne les développerai point toutes, mais dirai ma plus grande satisfaction avant de donner mon opinion sur d’autres. Le style le plus agréable sur un sujet qui fut débattu longtemps dans mon enfance, et dont l’illustre Giono a parlé en homme du pays, sera goûté de tous les lecteurs bienveillants, à savoir la culpabilité du vieux Dominici, le patriarche, comme on le  nommait, dont les épaules auraient porté un crime commis par d’autres et que les débats embrouillèrent. A-t-il été sacrifié à une raison d’État, comme quand  il obéissait aux consignes du Parti communiste, et les Dummond britanniques massacrés ou liquidés, sans pitié pour leur fille de 10 ans, auraient-ils été exécutés par un service spécialisé, à leur retour d’Indochine, comme il a été dit ? La question ne se referme pas, mais s’ouvre. Attendons l’après guerre pour le savoir.  « Quand nos aînés n’y seront plus », selon le chant belliqueux et sauvage de ceux que l’Europe nommait « les nouveaux Français » !
Les questions sont celles d’un garçon de nos anciennes générations, que l’on se posait sur la fausse bataille de Valmy, la chiasse prussienne etc. et ce manifeste de Brunswick que l’on crut longtemps soudoyés par nos révolutionnaires et, le confondant avec un homonyme, comme le dit avec justesse le cardinal Pacca dans ses Mémoires, n’avait rien d’un illuminé ou sectaire.
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