BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

vendredi 14 février 2025

Pour en finir avec les brigittologues.

Un peu d'esprit critique sur l'affaire Jean-Michel Trogneux/Brigitte Macron.
Que constatons-nous ?
•⁠ 64 % de ressemblance entre la photo du garçon présenté comme le tout jeune Jean-Michel Trogneux et celle du vieux Jean-Michel Trogneux.
Mais seulement... 49% avec Brigitte.
•⁠ ⁠La photo du JMT à lunettes qui vient des réseaux avec le vieux JMT donne 61% de ressemblance...
mais avec BM... 49%.
•⁠ ⁠La photo du gamin JMT avec le jeune JMT de la photo des réseaux : 78%.
Conclusion : le jeune JMT est le JMT à lunettes et aussi le vieux JMT.
Et pas BM.
À vous d'essayer !




Il faut également signaler que ceux qui vous disent que la transexuelle Véronique et Brigitte Macron ont la même voix et que c'est prouvé par ChatGPT vous mentent.
En réalité, ChatGPT ne peut pas comparer des voix : ll génère juste du code Python avec des bibliothèques comme librosa, qui ne fait que manipuler du son, pas comparer les voix.
De plus, il fait tout le temps des erreurs de code, comme le montre le lien de cette conversation : https://chatgpt.com/.../67ae14a6-dce4-800d-a2ee-92115c575170 .
Sur ce lien, il ressort ainsi que les voix ne se ressemblent PAS. Sur trois essais chez moi, trois ont été NÉGATIFS. Il est possible qu'en forçant on arrive à un test positif, pourquoi pas. Mais choisir un test plutôt qu'un autre n'est pas sérieux. Ce n'est rien d'autre que du cherry-picking, bref tout à l'avenant. Aucune fiabilité pour comparer des voix. Poubelle !


Et encore une fois : à vous d'essayer !

Paul-Éric Blanrue.


PS : Pas de photos de Brigitte enfant ?






Je connais d'avance la réponse : "Bouh, ça vient de Closer ou ça vient de la fille de Brigitte !"
C'est vrai.
Mais souvenez-vous que certains demandent des photos : quand on n'en a pas c'est du complot, et quand on en a c'est aussi du complot ? Ce n'est pas sérieux.
Réfléchissez.
PEB

PSS : Un procès perdu pour les brigittologues !

Janvier 2025 : la cour de cassation a rejeté le pourvoi de Natacha Rey et Delphine Jegousse dans l'affaire Jean-Mi. Les condamnations sont donc définitives : Catherine Aurière n'est pas la mère des enfants de Brigitte Macron.

"Rumeurs sur Brigitte Macron : deux femmes condamnées définitivement pour diffamation en cassation.
Condamnées en février 2023 par le tribunal de Lisieux (Calvados), condamnées de nouveau en juin 2023 (à des peines moins sévères), par la cour d’appel de Caen, deux femmes de 52 et 48 ans ont décidé de se pourvoir en cassation. La haute juridiction a rejeté leur pourvoi, mardi 21 janvier 2025. Elles ont été jugées coupables de diffamation envers une Calvadosienne, qu’elles présentaient comme étant la mère des enfants de Brigitte Macron alors que selon elles la Première dame était un homme.

(...)

Mardi 21 janvier 2025, la Cour de cassation, à Paris, a rejeté leur pourvoi et estimé, sans en dire davantage, que les arguments présentés n’étaient pas de nature à remettre en cause les condamnations prononcées par la cour d’appel de Caen. Les deux condamnations sont devenues définitives.
La haute juridiction a conclu que les deux femmes devraient verser 2 500 € à leurs victimes pour leurs frais de justice."

https://www.ouest-france.fr/politique/brigitte-macron/rumeurs-sur-brigitte-macron-deux-femmes-condamnees-definitivement-pour-diffamation-en-cassation-7886f4b2-d8d5-11ef-888b-31aebfb574d7

jeudi 13 février 2025

Histoire non-conformiste.

Histoire amusante et non-conformiste :
1° L'empire romain a été chrétien bien plus longtemps qu'il n'a été païen.
Le paganisme d'État a en effet duré de -27 à l'an 380, date à laquelle la religion chrétienne est devenue celle de l'empire par l'édit de Thessalonique.
Puis en 476, quand le dernier empereur romain d'Occident a abdiqué, l'empereur byzantin a pris sa suite pour devenir alors l'unique souverain de l'Empire romain en titre.
L'empire romain a eu le latin comme langue impériale durant six siècles et demi et le grec comme langue impériale pendant huit siècles et demi.
Constantinople, la "nouvelle Rome", fondée par Constantin, a été la capitale de l'empire romain plus longtemps que ne l'a été Rome elle-même.
4° L'empire romain de Constantinople, qui, contrairement à l'Église de Rome, n'a pas dévié du symbole de la foi de Nicée-Constantinople (325-381), a été orthodoxe durant près de dix siècles.

Paul-Éric Blanrue.





jeudi 16 janvier 2025

Clair ou pas clair ?


 

Cessez-le-feu à Gaza : un effet Trump.




Dans ce cessez-le-feu à Gaza, l'effet Trump est évident, même la très gauchiste Caitlin Johnstone le signale dans l'article plus bas. Est-ce que cela veut dire que Trump sera la défenseur des Palestiniens ? Non, pas du tout. Mais cela signifie quand même que grâce à lui ils peuvent reprendre des forces et recommencer à vivre. À vivre normalement ? Certainement pas, puisqu'ils sont encore sous blocus terrestre et maritime, que l'économie n'existe plus, que les hôpitaux, écoles et infrastructures essentielles sont détruites, que les familles sont décomposées, qu'ils n'ont aucune liberté de mouvement, qu'ils sont devenus des personnes déplacées, ayant perdu leurs habitations, que les problèmes de nourriture sont récurrents.... Sans compter que dès qu'un cessez-le-feu est annoncé, Israël en profite pour bombarder et massacrer davantage que d'habitude. La suite n'est pas rose pour les Palestiniens. Mais le cessez-le-feu vaut évidemment mille fois mieux que la poursuite du génocide.

Times Of Israel


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"Israël et le Hamas auraient accepté un accord de cessez-le-feu et d'otages, qui devrait entrer en vigueur le 19 janvier. L'accord tel qu'il a été écrit est apparemment pratiquement identique à celui du Hamas en mai dernier, que Netanyahu a ensuite saboté avec la complicité de l'administration Biden.
Comme d'habitude, Israël semble intensifier ses agressions pour tuer autant de personnes que possible avant la fin des combats. Ces prochains jours seront une période particulièrement terrifiante pour vivre à Gaza.
Le Times of Israel rapporte que, selon deux responsables arabes anonymes, l'envoyé du Moyen-Orient pour la nouvelle administration Trump a fait plus pour incituer Netanyahu en une journée que l'administration Biden ne l'a fait toute l'année. Le rôle central du camp Trump dans la sécurisation de l'accord a été reconnu par à peu près tout le monde à ce stade, y compris le département d'État de Biden.
Il semble donc que la victoire de Trump ait fini par être le meilleur résultat pour le peuple de Gaza, aussi étrange que cela puisse paraître. Non pas parce qu'il est un fantastique pacificateur, mais parce qu'il a fait quelque chose au lieu de ne rien faire.
Ce qui signifierait que tous ceux qui ont dit qu'une victoire de Trump aggraverait les choses pour Gaza avaient objectivement tort, et que Biden-Harris était indéniablement le plus grand mal (...)"

jeudi 5 septembre 2024

JFK antisémite ?


Loin d'être fasciné comme Robert Kennedy Sr. et Jr. par un mystique juif aux 3/4 fou du nom de Schneerson, JFK, l'oncle président, avait eu, en son temps, des faiblesses pour un autre genre de mystique, Adolf H. Ainsi lit-on dans son journal de voyages : 

- Été 1937 : «Arrive à la conclusion que le fascisme est ce qu'il faut à l'Allemagne et à l'Italie» ; «Les Allemands sont vraiment trop bons – c'est pourquoi on s'attroupe contre eux pour se protéger.»

- Été 1945 : «Celui qui a visité ces deux lieux [l'Obersalzberg et le Kehlsteinhaus, NDLR] peut s'imaginer aisément la façon dont Hitler parviendra à s'extraire de la haine dont il est aujourd'hui l'objet pour être considéré comme l'une des personnalités les plus importantes à avoir existé.» 

Signé JFK !

Son neveu Robert F. Kennedy Jr ne s'en vante guère, pourquoi ?


LIEN


Michael Barenboim, juif courageux !

Fils du pianiste et chef d'orchestre Daniel Barenboim, Michael Barenboim, juif allemand, violon solo du West-Eastern Divan Orchestra et professeur à l’Académie Barenboim Saïd, rejette catégoriquement ce que représente Israël et dénonce les horreurs commises à Gaza : « Israël essaie d'apparaître comme la seule représentation des Juifs, je ne veux pas être représenté par Israël, bien au contraire ». Il a créé un collectif qui organise des concerts afin de récolter des fonds pour les Palestiniens.




BHL vous parle, écoutez bien.

 


70 millions de martyrs chrétiens : qui en parle ?

Au cours de l’histoire chrétienne, à travers toutes les traditions du christianisme et dans chaque région du monde, environ 70 millions de chrétiens ont été tués pour leur foi et sont donc appelés martyrs.

Plus de la moitié des 70 millions de martyrs chrétiens ont été tués au cours du seul XXeme siècle.

Toutes les traditions chrétiennes ont subi le martyre, mais plus de la moitié de tous les martyrs chrétiens ont été des chrétiens orthodoxes.

Les pouvoirs étatiques (soviétiques et autres) sont responsables de la majorité des martyres chrétiens.

D'après la partie 4 « Martyrdom », dans Barrett and Johnson, World Christian Trends (WCT), www.worldchristiandatabase.org





jeudi 27 juin 2024

Conclusion de "Jean-Marie, Marine et les juifs" (2014). Sur l'avenir, le vote, les choses à faire, le possible, l'impossible, l'espoir envisageable. Pas un mot à changer aujourd'hui !




"Je ne cacherai pas mon peu d’optimisme pour la France quant à ce que les analystes nomment le « court terme ». Le poids de l’histoire sur les habitudes des gens est énorme ; la capacité qu’ont les lobbies et officines de prendre le contrôle des cerveaux pour instiller le doute, la peur, le désespoir, bref d’entretenir une disposition cafardeuse à la collaboration est proprement sidérante ; la capacité de résistance des êtres humains sur ce plan est faible, et celle des politiciens quasi-nulle quand il est question de choisir entre la défense d’un idéal et la sauvegarde d’un siège et de prébendes.

« Pour qui voter ? », me demande-t-on parfois. Je ne vote pas. Bien qu’ayant été l’un des premiers à dénoncer la vassalité de Nicolas Sarkozy à l’égard d’Israël et de ses groupes de pression, j’ai la conscience suffisamment en éveil pour ne pas m’être jeté dans les bras de François Hollande en 2012. La politique telle qu’elle nous est imposée par les vieilles barbes et les tyranneaux impotents qui nous gouvernent ne débouche sur rien qui puisse dans l’immédiat sortir notre société du coma dans lequel elle a sombré depuis beau temps. Les Diafoirus qui se penchent sur son cas ont chacun leur idée géniale pour l’extraire de cet état végétatif chronique qu’on appelle depuis les années soixante-dix « la Crise » (un mot qui vient du grec krisis, jugement), mais nul n’a pour l’instant trouvé même le début d’une thérapie appropriée.

Nous vivons au temps de l’esbroufe. La démocratie qu’on nous vend est le royaume du faux-semblant, un jeu de dupes destiné à détourner les hommes et les femmes de leurs véritables priorités. Dans une interview donnée au Spiegel et parue peu après sa mort en 1976, Martin Heidegger disait : « C’est pour moi aujourd’hui une question décisive de savoir comment on peut faire correspondre en général un système politique à l’âge de la technique et quel système ce pourrait être. Je ne sais pas de réponse à cette question. Je ne suis pas persuadé que ce soit la démocratie. » Comment ne pas partager son observation lucide ?

Alors, que faire ? Pour ma part, je m’applique à réaliser dans la vie quotidienne des actes de résistance à ma façon plutôt que d’attendre, les doigts de pieds en éventail, que l’État m’attribue le droit de penser et d’agir à ma guise. « La liberté ne se donne pas, elle se prend ! », s’écriait Henri Lacordaire (en 1830). Ce n’est pas un programme politique, mais c’est ainsi que je conçois une existence qui peut être noble durant la fin de ce cycle historique, tant est loin la possibilité d’un nouveau Regnum. Je n’accorde aucun crédit aux partis, mouvements ou associations militantes, car ils tiennent tous en bride les initiatives originales et fécondes. C’est seulement au sein de structures fraternelles, de sociétés d’amis dénuées de « ligne de parti », que la personnalité des réfractaires a des chances de se développer et qu’un authentique souffle de rébellion peut persister et s’affirmer. Il faut « être autant que possible nos propres rois et fonder de petits États expérimentaux », écrivait Nietzsche, qui ajoutait, sachant de quoi il parlait : « Nous sommes des expériences : soyons-le de bon gré ».

Quand, dans Fable de Venise, un membre de la Grande Loge d’Italie demande à Corto Maltese s’il est franc-maçon, le héros de Pratt lui répond : « Non, je suis simplement franc marin ». Franc, c’est-à-dire libre de toute inféodation. C’est ce qu’il faut tendre à devenir : un franc marin, un franc historien, un franc citoyen, un franc scientifique, un franc artiste !

Depuis mon adolescence j’ai vécu des expériences baroques dans les milieux les plus divers. À 14 ans, désireux de m’engager pour la res publica, je suis entré dans le parti de Jacques Chirac, le RPR ; cela ne me rajeunit pas. Au milieu des années quatre-vingt, j’ai adhéré ensuite au Front national, au temps des « alliances » et de ses premiers tourments médiatico-politiques. Je voulais voir de quoi il retournait. J’ai vu. C’était gratiné. Dès l’âge de 20 ans, j’avais pour l’essentiel compris comment la machine à décerveler fonctionnait et ce que la démocratie telle qu’elle est conçue nous interdisait.

Alors, ouvrant mon champ d’action, j’ai participé à des « opérations spéciales », parfois clandestines, en compagnie d’anarchistes, de gaullistes, de communistes, de nationalistes, de royalistes. Avec certains camarades, j’ai fondé en 1993 le Cercle zététique, destiné à contribuer à la formation d’une appropriation critique du savoir humain tandis que le pays était enclin à tomber dans les rets de fausses spiritualités (les fruits pourris de l’« âge parodique » dénoncé par René Guénon) et se trouvait en proie à la dérive conceptuelle post-moderniste. Au bout de dix ans, l’aventure m’a paru suffire bien qu’elle fût riche d’enseignements. Surtout, elle m’a convaincu d’agir autrement.

Mon « équation personnelle » m’a toujours porté à promouvoir le principe de souveraineté, dans tous les domaines : artistique, historique, politique, religieux. Ce principe d’affirmation de l’homme différencié, singulier, allergique aux étiquettes, s’oppose à la morale grégaire des culs-bénis et à l’effrayante uniformisation du monde.
Anarchiste ? Peut-être, mais pas tant qu’il y paraît. Il s’agit d’abord, comme nous y engageait Pindare, de se donner les moyens de devenir ce que l’on est, quel que soit le prix à payer. Ce que je préconise pour réaliser ce « saut qualitatif » volontiers romanesque se rapproche de la devise de Gabriele d’Annunzio : Memento audere semper, « Souviens-toi de toujours oser ! » L’abandon est interdit. On doit vivre en professionnel de l’existence, en commençant par étudier de près la logique de la guerre chère à Guy Debord ; et le jeu fait partie du métier.

Quand bien même je ne crois pas aux institutions, en voie de putréfaction avancée, je crois néanmoins aux ruses de l’histoire comme Hegel croyait à celle de la raison et me plais à envisager que, dans la mesure où « les pensées qui mènent le monde arrivent sur des ailes de colombes » (Nietzsche), il existe un courant caché, souterrain, qui, un jour lointain, par une faveur spéciale de la Providence, jaillira en surface pour aboutir à quelque glorieux résultat.

Pour le moment, nul n’est en état de situer sous quelle portion de terre bénie coule ce petit ruisseau qui fera de grandes rivières. N’importe. De moins en moins de gens croient que le film de propagande qu’on leur projette au journal de 20 heures représente la réalité ; beaucoup déjà ont compris l’énormité du mensonge officiel prédominant et savent que le pouvoir réel de décision se dissimule au-delà des images et des apparences, dans un grand théâtre d’ombres. Pour repartir sur des bases saines, il faudrait que les Français fussent capables de dynamiter au moins deux cents ans d’histoire afin de cerner les origines du mal.

Faire table rase : après tout, pourquoi pas ? « Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir. Il faut encore le pousser » (Nietzsche, toujours). Partant, n’oublions pas l’ultime avertissement de Heidegger : « Seulement un Dieu peut encore nous sauver. » On a beaucoup répété cette formule du plus grand philosophe du siècle dernier sans en prendre suffisamment la mesure ni en saisir le sens. Face à l’abîme et à la bêtise au front de taureau (« Il n’y a pas d’autre ennemi », disait Gustave Flaubert), c’est de l’esprit, du Verbe, que peut provenir la solution espérée ; non des urnes ni d’une vaine agitation virtuelle (ô inepte Facebook, tombeau des paroles en l’air !) ou du militantisme politique à œillères. C’est soi-même qu’il faut commencer par transformer en apprenant à devenir, comme tout bon Vénitien qui se respecte, sérénissime et sauvage !
À l’ombre de Venise, le 15 août 2014."

Paul-Éric Blanrue.