"Il n’y a plus de
Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre, libre,
avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais
et les bois de Savenay suivant les ordres que vous m’aviez donnés. J’ai
écrasé des enfants sous les pieds des
chevaux, massacré des femmes, qui au moins pour celles là, n’enfanteront
plus de brigands. Je n’ai pas de prisonniers à me reprocher, j’ai tout
exterminé. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que par
endroits ils font pyramide" (Westermann).
"Tous les brigands
qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir
prises seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec les
femmes, filles et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes
seulement suspectes ne seront pas plus
épargnées. Tous les villages, métairies, bois, genêts et généralement
tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. Sous 15 jours, il
n’existera plus en Vendée ni maisons, ni armes, ni vivres, ni habitants. Je sais qu’il peut y avoir quelques patriotes dans ce pays. C’est égal,
nous devons tout sacrifier" (Turreau).
"On décima sans pitié ceux qui
refusaient de partir au combat en chantant La Carmagniole : les
Vendéens. L’un des plus exceptionnels historiens français de notre
temps, Reynald Secher a prouvé, documents à l’appui, dans Le Génocide
franco-français : La Vendée-Vengé (PUF, 1986), que cette politique
d’anéantissement fut un crime idéologique décidé par Comité de Salut
public, notamment par Robespierre, Carnot et Barrère, avec l’appui de la
Convention.
Le 1er août 1793, une loi votée par cette dernière prescrivit la déportation des femmes et des enfants et le massacre de tous les habitants résidant en Vendée, la nationalisation de leurs biens et leur destruction.
Une seconde loi du 1er octobre 1793 ordonna l’extermination de tous les habitants sans exclusion, appelés « brigands », soit plus de 800 000 âmes. Il fut ordonné expressément par le général Lazare Carnot, au nom du Comité de Salut public, d’annihiler tous les vieillards, les femmes et les enfants.
Ce génocide franco-français fit plus de 200 000 victimes du côté des insurgés Blancs, et tout autant du côté des Bleus.
On y a tout essayé en matière d’abomination : l’armée avec les « colonnes infernales » du général Tureau qui rasaient tout sur leur passage, villages, forêts, bêtes, récoltes, individus, pour faire de la Vendée un « cimetière national » que repeupleraient des réfugiés républicains ; la noyade ; le gaz ; les fours ; les tanneries de peaux humaines ; la fonte des corps pour obtenir de la graisse.
Le Parlement de l’État républicain, dont les membres n’ont à la bouche que le mot de Mémoire, n’a jamais reconnu cet atroce crime d’État – une extravagante amnésie que Secher nomme un « mémoricide »."
Le 1er août 1793, une loi votée par cette dernière prescrivit la déportation des femmes et des enfants et le massacre de tous les habitants résidant en Vendée, la nationalisation de leurs biens et leur destruction.
Une seconde loi du 1er octobre 1793 ordonna l’extermination de tous les habitants sans exclusion, appelés « brigands », soit plus de 800 000 âmes. Il fut ordonné expressément par le général Lazare Carnot, au nom du Comité de Salut public, d’annihiler tous les vieillards, les femmes et les enfants.
Ce génocide franco-français fit plus de 200 000 victimes du côté des insurgés Blancs, et tout autant du côté des Bleus.
On y a tout essayé en matière d’abomination : l’armée avec les « colonnes infernales » du général Tureau qui rasaient tout sur leur passage, villages, forêts, bêtes, récoltes, individus, pour faire de la Vendée un « cimetière national » que repeupleraient des réfugiés républicains ; la noyade ; le gaz ; les fours ; les tanneries de peaux humaines ; la fonte des corps pour obtenir de la graisse.
Le Parlement de l’État républicain, dont les membres n’ont à la bouche que le mot de Mémoire, n’a jamais reconnu cet atroce crime d’État – une extravagante amnésie que Secher nomme un « mémoricide »."
Blanrue, Sécession.
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