J'apprends que Maxime Nicolle, alias Fly Rider, va écrire un livre pour nous faire part de ses pensées. On ne rigole plus.
Peut-être puis-je aider ? Titre possible : "Tout ça pour rien". Sous-titre: "Tourner en rond est un métier". Préface d'Étienne Chouard : "Vivez plus longtemps grâce au tirage au sort".
On me dit que
l'introduction est déjà écrite : "Au début de ma vie, je croyais qu'il fallait travailler pour vivre. Quelle naïveté ! Éric Drouet a été le premier à
m'ouvrir yeux : dans le système actuel, on galère et il est difficile de
s'offrir chaque semaine une nouvelle
jante. Grâce à une citation de Piketty, découverte sur un tract à un
rond-point, j'ai capté qu'il suffisait de prendre aux riches pour gagner
haut la main les compétitions de tuning. Je ne savais pas comment m'y
prendre. Grâce aux vidéos de Chouard, j'ai compris qu'il suffisait de le
demander aux autres : la majorité me fournirait des solutions pour
arranger ma vie. C'était bonnard : plus la peine de penser, le RIC y
pourvoirait et arrangerait tout. Puis vint François Boulo, qui, en tant
qu'avocat, était forcément un grand économiste. Je fus illuminé. Ça
bouillait dans ma tête. Depuis, pour garder mes idées géniales au chaud,
je ne me sépare plus de ma casquette, que je mets à l'envers car je
suis un rebelle".
Je souhaite bon amusement à son ghostwriter.
*
- Vous aimez les technocrates ?
- C'est des pourris.
- Vous aimez les impôts ?
- Y en a trop !
- Vous aimez les hommes politiques ?
- Tous des truands !
- Vous aimez les riches qui s'en mettent plein les fouilles en s'acoquinant avec l'État ?
- Des voleurs !
- Vous aimez ceux qui vivent de subventions et d'assistance ?
- C'est des parasites !
- Vous aimez quoi, alors ? Le secteur privé ?
- Nan ! Les services publics !
- C'est des pourris.
- Vous aimez les impôts ?
- Y en a trop !
- Vous aimez les hommes politiques ?
- Tous des truands !
- Vous aimez les riches qui s'en mettent plein les fouilles en s'acoquinant avec l'État ?
- Des voleurs !
- Vous aimez ceux qui vivent de subventions et d'assistance ?
- C'est des parasites !
- Vous aimez quoi, alors ? Le secteur privé ?
- Nan ! Les services publics !
- L'État ?
- Évidemment ! Comment on ferait sans lui ? Les routes, les hôpitaux !
- Bon, on recommence.
- Bon, on recommence.
*
Joie, honneur et avantage d'entendre en direct le discours du fringant François Boulo, entouré des drapeaux rouge sang de la CGT.
Résumé : les "ultra-riches" ne sont rien que des méchants car ils ont
donné des sous pour Notre-Dame et pas pour les gens. Ô coglione ! Il y
aurait tant à dire sur les "ultra-riches" et le capitalisme de connivence - sauf cette inepte brève de comptoir
!
Phrase-culte démontrant qu'il n'a strictement rien compris au sketch : "Quand tout sera privatisé, on sera privé de tout".
Cet olibrius croit mordicus que
lorsque l'État possède, "les gens" possèdent avec lui - alors que ce
sont eux qui sont possédés et que l'État n'est qu'une fiction n'existant
que par les sous que lui, Boulo, comme les autres, sont contraints de
lui verser.
Croit-il sincèrement que si l'État possédait tout, lui et
ses copains ne seraient privés de rien ?
L'absurdité de sa position est évidente : il se plaint que les gens ne soient pas
propriétaires et nie en même temps le droit le propriété.
La liberté ? Connais pas. Le dogme marxiste dans sa plus crasse expression.
Un démagogue est né. Si jeune et déjà si vieux.
Un démagogue est né. Si jeune et déjà si vieux.
Paul-Éric Blanrue