Rite pascal millénaire pour les chrétiens orthodoxes, que l'historien Eusèbe de Césarée fait remonter à l'an 162 : quelques minutes après être entré dans l'édicule, une petite chapelle construite sur le lieu de la sépulture du Christ, le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, Théophile III, en ressort avec le Feu Sacré, ou Saint Feu, sous forme de deux faisceaux de cierges allumés (le patriarche est préalablement fouillé publiquement par des officiers israéliens pour vérifier qu’il ne possède aucun moyen d’allumer les cierges, le feu étant censé jaillir miraculeusement du tombeau, comme signe de la Résurrection et de la vie éternelle ; le tombeau est lui aussi fouillé par les Israéliens, puis scellé, le Vendredi saint). Les flammes sont distribuées de cierge en cierge aux milliers de fidèles rassemblés dans l'église du Saint-Sépulcre, au coeur de la Vieille-Ville de Jérusalem, dans la partie orientale de la cité, annexée et occupée par Israël. Le Feu Sacré sera acheminé aux églises orthodoxes à l'étranger (par avion) à partir de cet endroit.
Les autorités israéliennes ont limité l’accès à la basilique. En violation flagrante de la liberté de religion, et pour la deuxième année consécutive, l'État juif a également refusé d’autoriser le transport du Feu Sacré à la communauté chrétienne de Gaza.