C'est dans le Saint-Sépulcre de la Vieille-Ville de Jérusalem que Jésus est censé avoir été enterré et être ressuscité des morts.
S’agit-il vraiment de son tombeau authentique et historique ?
Eh bien, quelque chose d'étonnant vient d'être découvert en dessous du tombeau...
Les Évangiles disent que le Christ a été enterré dans un tombeau taillé dans la roche appartenant à Joseph d'Arimathie, un riche disciple. Selon Matthieu, Joseph « roula une grande pierre en travers de l’entrée ».
L’emplacement précis de cette tombe a, sans surprise, fait l’objet de vifs débats depuis lors.
Aujourd’hui, le Saint-Sépulcre de Jérusalem prétend être le site — est-ce vraiment le cas ?
Constantin s'est converti au christianisme en 312 après J.-C. et l'intérêt pour localiser le tombeau et les reliques s'est accru.
La mère de l'empereur, Hélène, voyagea elle-même de Rome à Jérusalem.
Lorsqu'elle y arriva en 326 après J.-C., les habitants la conduisirent vers un site situé à l'extérieur des murs de la ville (correspondant à la description d'Hébreux 13:12).
Un seul problème : quelqu’un d’autre était arrivé en premier. Deux siècles auparavant, l'empereur Hadrien avait découvert le site et l'avait cruellement nivelé... enterrant le tombeau.
Il construisit un temple païen dédié à Vénus au sommet, désireux d'écraser le mouvement chrétien naissant qui se trouvait en dessous.
Hélène détruisit ce temple et commença à creuser.
Selon l'historien Eusèbe, le tombeau fut retrouvé — contre toute attente — et des écrits ultérieurs disent qu'Hélène a trouvé la croix sur laquelle le Christ a été crucifié.
Constantin fit alors construire une puissante église sur le tombeau : l'église du Saint-Sépulcre.
Au fil des siècles, cette église fut secouée par des tremblements de terre, saccagée par les Perses, détruite par un calife musulman en 1009, puis reconstruite plus tard par les croisés.
Aujourd’hui, près de 2 000 ans se sont écoulés depuis ce premier matin de Pâques. Comment pouvons-nous donc être sûrs qu’il s’agit du véritable tombeau ?
Et est-ce même le tombeau qu'Hélène a trouvé ?
Eh bien, en 2016, certains chercheurs ont été autorisés à l'ouvrir lors de certaines réparations.
Pour la première fois depuis le Moyen Âge, nous verrions ce qui se cache sous cette enveloppe de marbre !
Voici ce qui a été trouvé :
• Une autre plaque de marbre avec une croix (probablement sculptée par un croisé)
• Une couche de mortier en-dessous
• Un lit creusé dans la paroi rocheuse calcaire d'origine.
Les scientifiques ont analysé le mortier pour déterminer quand il a été exposé à la lumière pour la dernière fois :
345 après J.-C. En plein à l'époque de Constantin !
Il s’agit donc probablement de la tombe qu’Helena a découverte au IVe siècle — mais était-ce le bon endroit pour commencer ?
C'est là que ça devient intéressant.
Il y a un autre indice dans la Bible, dans un passage de l'Évangile de Jean : « À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans le jardin un tombeau neuf, dans lequel personne n’avait jamais été déposé. »
Le problème avec le Saint-Sépulcre est qu’il n’a jamais été associé au site d’un jardin.
Et il y a un tombeau rival à Jérusalem, le Tombeau du Jardin, qui prétend être le véritable emplacement.
Il est bien connu que le Saint-Sépulcre a été construit sur une ancienne carrière et non sur un jardin.
C'est-à-dire jusqu'à ce que les archéologues puissent enfin creuser sous le sol de l'église en 2022 — et ils viennent de publier leurs découverte.
Ils ont trouvé :
• des vestiges antiques d'oliviers et de vignes
• des murets de pierre bas remplis de terre entre les deux...
Après avoir été une carrière, et avant même qu'une église ne s'y dresse, ce site était utilisé pour l'agriculture.
Est-ce une preuve d'authenticité ? Non, mais chaque nouvelle preuve suggère quelque chose :
Que le poids de l’histoire et de la tradition semble, de plus en plus, pointer dans la bonne direction.