Blanrue sur le balcon du Palais Berlendis, premier domicile vénitien de Nietzsche. |
Nietzsche et Venise sur le
site de l'Académie de philosophie nietzschéenne :
"Nietzsche s'est
rendu à cinq reprises à Venise de 1880 à 1887. C'est l'objet d'études du
livre fort intéressant "Nietzsche et Venise" de Paul-Eric Blanrue aux
éditions Fiat Lux. Plus qu'un livre comme le précise le sous-titre c'est
un guide initiatique, initiation à un certain esprit européen cher à
Nietzsche, loin du tourisme de masse, renouant avec l'esprit
aristocratique, celui du beau et du vrai. Depuis sa démission de
l'université de Bâle en 1879, Nietzsche voyage en Europe en quête de
grande santé et d'un climat propice à l'élaboration de son oeuvre
surhumaine. Venise fait partie des "îles bienheureuses" où Nietzsche a
aimé se ressourcer et créer. "Aurore" intitulé dans un premier temps
"L'Ombre de Venise" a été dicté à Venise. Les épreuves de la quatrième
partie d'"Ainsi parlait Zarathoustra" ont été corrigées à Venise. Si
"Nietzsche et Venise" se lit comme un guide pratique avec plein de
détails géographiques qui plairont aux touristes éclairés, il regorge
par ailleurs d'anecdotes biographiques qui plairont également aux
nietzschéens avertis, comme de savoir que Nietzsche a comparé les
galeries de la place Saint-Marc aux portiques d'Ephèse où le philosophe
présocratique Héraclite conversait avec ses élèves, renouant ainsi avec
cette comparaison avec le fil de la vraie tradition européenne."