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mercredi 15 septembre 2021

Le triomphe de la peur et du contrôle. Par Paul-Éric Blanrue.

Nous vivons désormais dans une société où des scientifiques activistes peuvent publier n’importe quelle merde tant qu’elle véhicule un message chargé de peur et appelle à l’intervention de l'Etat. Ils sont sûrs qu'elle sera diffusée à grande échelle et soutenue par les dirigeants. Quand le désastre annoncé ne se matérialise pas, ils revendiquent le mérite de l'avoir évité, et nul n'y trouve à redire. C'est facile, c'est gros, mais ça marche. Et cela dure depuis des décennies. Ces scientifiques corrompus et corrupteurs ont besoin de l'Etat pour être propulsés et financés, et l'Etat-crapule a besoin d'eux pour justifier son interventionnisme. Dans les deux cas, ces groupes contrôlent la population à leur manière et prospèrent sur la panique obtenue. Le pillage, le mensonge et la peur marchent ensemble pour obtenir la soumission complète des populations. Comme toujours, la résistance est minoritaire, insultée, traquée, censurée.  Comme toujours, les collabos forment la majorité et se trouvent confortés dans leur bêtise par les puissances instituées. Dès que les services de santé publique ont réalisé qu'ils avaient un pouvoir illimité avec le soutien total des médias, de politiciens lâches et d'une population terrifiée et paralysée par une propagande vicieuse, c'était fini. Aujourd'hui, ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Les rares résistants médiatiques disparaissent les uns après les autres. Les professionnels pensent à leur carrière et se taisent. La population suit. Les manifs n'y changeront rien. Nous vivons la période la plus idiote de l'histoire du monde. Toutefois, l'Etat, qui a toujours expérimenté le contrôle de la population, prend rarement en considération les conséquences imprévues de ses actions. La révolte individuelle ou en réseaux (voire en tribus d'un nouveau genre) peut se développer dans les failles de la rétorsion généralisée, d'autant plus qu'elle est suscitée et encouragée involontairement par elle. L'extension du contrôle entraîne des réactions inattendues et originales, qui naissent souvent dans de petits groupes. La solution ne réside donc pas dans l'intégration ni dans la conquête du pouvoir, mais dans la sécession.

Paul-Éric Blanrue