BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

mercredi 25 août 2021

Tous les ânes s'appellent Martin (Peltier).

En réponse au petit article mesquin que l'illustre inconnu Martin Peltier, surnommé Hannibal, a écrit dans Rivarol contre le texte de Blanrue dans lequel celui-ci démontre les erreurs catastrophiques de Robert Faurisson (texte non point paru cette année mais texte extrait d'un livre paru IL Y A TROIS ANS, en 2018, écrit lorsque le professeur Faurisson était encore en vie, informé de son contenu et invité à y répondre), l'admirable Marc Laudelout, fondateur du "Bulletin célinien" a ceci à déclarer:

"Cher Paul-Eric Blanrue,

J'ai lu avec intérêt votre texte sur Faurisson critiqué par Martin Peltier dans RIVAROL (21 juillet).
C'est vous qui avez raison. RF n'était pas du tout un "faussaire", comme il en a été souvent accusé, mais plutôt ce que feu mon compatriote, le professeur Jean Stengers (ULB), nommait un "savant fou". Cela signifie qu'il s'est complètement fourvoyé mais de bonne foi, avant de s'enferrer dans son erreur.
J'ai souvent défendu sa liberté d'expression même si j'avais de sérieux doutes sur la thèse qui était la sienne, principalement l'absence de génocide en Pologne occupée par les Allemands. A sa décharge, il faut admettre qu'il n'avait pas les compétences requises, n'étant pas historien de formation.

Cordialement,

Marc Laudelout"

Dans le courrier électronique des lecteurs du Clan des Vénitiens nous trouvons aussi cette pépite qui remet les choses à l'équerre :

"Il suffit de résumer la situation pour comprendre le degré de sérieux réel de ces mecs (de Rivarol), même pas besoin d'entrer dans le détail du débat argumenté :
- ils sont pointilleux sur des questions d'histoire et ne sont pas foutus de replacer le texte de Blanrue dans son contexte, s'apercevoir que c'est l'extrait d'un livre sorti il y a trois ans (NDClan : erreur de notre lecteur) et pas un article qui date d'avant-hier, ni de recouper les dates pour s'apercevoir que Blanrue n'aurait pas eu le temps de l'écrire et le faire imprimer après la mort de F, et encore que la distance publique avait été prise bien avant sa mort, depuis 2016 sur votre propre site !
- ils pardonnent à F des erreurs énoooormes sous prétexte de son âge et de son caractère, alors que lui-même lorsqu'il interrogeait des vieillards jouait sur la moindre petite approximation pour avaliser sa thèse !
- ils sont incapables de comprendre que ce qu'ils balayent de la main comme étant une querelle privée est en fait déterminant sur pas mal d'autres témoignages de F que l'on prend pour argent comptant (les mises en slip de Hilberg et Vrba au tribunal, la réaction de la femme d'Otto Frank et moult autres anecdotes croustillantes dont il n'existe pas la moindre preuve en dehors du talent oratoire de F... pour ne pas dire, sa licencia poetarum)
- enfin, ils se persuadent que quelqu'un comme Blanrue qui a donné, pour ne pas dire sacrifié, vingt ans de sa vie à la cause de la liberté, en se grillant dans tous les sens comme aucun d'entre eux n'a eu les couilles de le faire (pétition, mise en avant de Reynouard, Un Homme, etc...), serait fou pour imaginer aujourd'hui débuter une "carrière" au sens où ils l'entendent.
Bref, je vois difficilement comment être plus à côté de la plaque qu'ils ne le sont. Si ça les aide à dormir la nuit, mais ce n'est même pas sûr..."

Nous avons joint Blanrue sur son lieu de vacances, d'où il nous fait l'honneur de nous envoyer ce petit mot :

"Qu'il est bête, ce pauvre Martin ! RF ne s'est pas seulement trompé sur les chambres à gaz et le massacre des juifs, mais sur bien d'autres sujets, comme le Journal d'Anne Frank et sur Lautréamont. J'en passe ! Quant à son affirmation bruyante, répétée durant des années, consistant à dire, sur ce ton péremptoire qu'il affectionnait tant, qu'il ne fallait en aucun cas parler des "pamphlets" de Céline mais de ses "satires", elle est à son tour anéantie depuis quelque temps. On sait aujourd'hui que L-F C. désigne lui-même, le 5 mars 1946, Mea culpa comme un pamphlet (p. 807, Correspondance, coll. Pléiade, Gallimard, 2009) et encore que le 15 avril 1948, évoquant Bagatelles et le reste de ses écrits polémiques, il écrit : "On joue avec grande canaillerie sur le sens de mes pamphlets." (p. 1038, Id°). Une nouvelle fois : case closed pour RF ! 
Bien à vous sur ce bout de plage, 
Paul-Eric Blanrue."